Je ne suis pas un politicien de carrière. Si je vous propose de me désigner comme votre représentant à l’ Assemblée nationale, c’est pour y faire entendre la voix d’une Corse désireuse de reprendre le fil de son destin, dotée d’un statut qui lui permette de protéger son patrimoine culturel et linguistique, ainsi que nos intérêts collectifs, notamment en matière de propriété foncière, d’accès à l’emploi et au logement, de transport, de développement économique et de sécurité.
Un député se doit de remplir deux missions écrasantes et passionantes, définir l’intérêt général, dans l’élaboration de la loi et le vote du budget, et de contrôler le pouvoir éxécutif. Peut-on attendre d’un député qu’il dénonce les agissements d’un gouvernement dont il espère un service en tant que maire ou conseiller général?
Seul un député affranchi de toute allégeance peut remplir cet engagement. Un député Corsica Libera servira les interêts du peuple corse et ne dormira pas lorsque l’on abroge les arrêtés Miot ou que l’on brade la SNCM aux amis du pouvoir. Un député Corsica Libera, ne considère pas comme une fatalité qui s’attache à notre terre le fait de subir une justice d’exception et une politique pendant que s’installe un système mafieux.
Il dénoncera les dérives d’ou qu’elles viennent. Il défendra une autre vision de la République, moins étriquée et autoritaire que celle héritée des jacobins, qui aujourd’hui encore emprisone dans le carcan du centralisme tous les peuples et territoires de France et d’Outre-mer.
LE COMBAT DES NATIONALISTES CORSES EST AVANT TOUT ET SURTOUT UNE LUTTE POUR LA DÉMOCRATIE ET LA LIBERTÉ. IL EST UNIVERSEL.
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