(Unità Naziunale – Lutte institutionnelle – publié le 23 octobre 2024) Le mouvement est revenu sur la situation politique actuelle de la Corse.
Core In Fronte dénonce le calendrier ministériel imposé et accepté tacitement par la majorité territoriale. Il est à l’opposé de ce qui a été demandé majoritairement, par l’Assemblée de Corse lors de sa session de septembre dernier, la mise en œuvre opérationnelle de la révision constitutionnelle sur la base de l’accord politique conclu.
La visite ministérielle à venir ne prévoit aucune rencontre protocolaire avec la CDC et ses élus.
Ce mépris et ces comportements d’un autre siècle sont à l’image des précédents Poniatowski, Pasqua, Pandraud, Chevenement et consorts.
Pour Core In Fronte, la visite ministérielle de Catherine Vautrin est, annonciatrice de mauvais jours pour la Corse.
Le président de la République française doit dire si oui ou non le processus est toujours d’actualité et mandater clairement le 1er Ministre Barnier en ce sens. Le processus ne peut passer par le filtre d’une Ministre déléguée de l’anti Corse Ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
Le calendrier actuel ne peut ancrer une nouvelle méthode “Vautrin” qui risque de s’avérer être au final, après la méthode “Gourault” qu’une énième méthode Coué afin de vider le nationalisme de son contenu et de dévier les revendications de ses objectifs originels.
Il faut être conscient, que dans le contexte politique français actuel, le Gouvernement Barnier ne sera pas celui qui terminera le mandat d’Emmanuel Macron en 2027.
Son espérance d’action est limitée dans le temps politique à mesure que l’on se rapprochera de l’élection présidentielle française.
Core In Fronte rappelle que la question nationale corse est politique et qu’il s’agit, ici, de solder, par une solution politique globale, 50 ans de lutte contemporaine.
Core In Fronte appelle au sursaut patriotique.
CORE IN FRONTE
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