(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 28 Aout 2024) Jean-Marc Dominici a été incarcère en 2004. Il a purge 8 ans et demi de prison, suivi de 6 mois de bracelet électronique et un an de liberté conditionnelle.
Depuis 2015, il est inscrit au FIJAIT et doit parallèlement s’acquitter chaque mois de 100 au titre des dommages et intérêts (amendes) auprès du Trésor Public, pour l’Etat, et du Fonds de Garantie pour les victimes, pour les parties civiles.
Pour la seule année 2024, Jean-Marc Dominici a subi :
- Un procès FIJAIT le 21/02 – 1500 d’amende
- Un procès FIJAIT le 26/03 – Récidive légale – 2500 d’amende
- Deux convocations remises par les gendarmes a son domicile, le 17/05 et le 16/08, pour une nouvelle procédure FIJAIT le mardi 03 décembre – Récidive légale.
- Un constat d’huissier, venu lui remettre des documents pour le compte du Fond de Garantie, certifiant qu’il est introuvable a son adresse, ne dispose pas de boite aux lettres (que la Poste a pourtant trouvée), est inconnu du voisinage (!!). Ce qui n’empêche pas les gendarmes de se présenter a son domicile régulièrement.
- Ce 27/08/2024, le Fonds de Garantie a saisi 4400 sur son compte, une somme durement économisée notamment en vue de soins dentaires indispensables programmes en septembre, et ce bien qu’il tienne ses engagements de versements mensuels.
Cette saisie, pratiquée au moment ou son salaire venait d’être verse, lui laisse un peu plus de 600 pour faire face aux dépenses courantes des mois de septembre et d’octobre.
Ce harcèlement cible prend racine dans une volonté assumée d’abattre un homme qui n’a jamais renie ses convictions et qui a l’outrecuidance de rester debout malgré l’acharnement judiciaire dont il est victime.
Il n’est bien entendu pas question pour l’Associu de le laisser dans cette situation mais compte-tenu du montant nous ouvrons une page de dons dediee :
https://www.payasso.fr/aiutu-patriotticu/soutien-jm-dominici
Au-dela du cas de Jean-Marc, qui n’est qu’un parmi beaucoup, il faudrait etre aveugle et sourd pour ne pas voir que loin de « l’apaisement » qui devrait etre de mise dans le cadre de « discussions » avec l’Etat, rien n’avance, tout empire.
Il est plus que temps que l’ensemble des composantes du mouvement national et au-delà, du peuple corse, prenne la véritable mesure de l’entreprise de destruction méthodique conduite a l’endroit des anciens prisonniers politiques.
La posture ne suffit plus, elle n’a jamais suffi.
Il va falloir, Mesdames et Messieurs les élus et responsables de mouvement, assumer concrètement votre appartenance a la « famille » nationaliste, ou admettre une fois pour toute que vous l’avez enterrée avec nos espoirs d’émancipation le jour ou vous avez accède aux responsabilités.
Ils ont tout donne. Ils méritent mieux qu’un « simu cun tè amicu ».
Hè ora è più chè ora di falla finita!
Associu Aiutu Patriotticu