(Corsicainfurmazione.org – Publié le 31 juillet 2024) Depuis plusieurs semaines, la fièvre catarrhale ovine a opéré un retour en force dans les troupeaux, du nord au sud de notre île.
En cette fin juillet, dans certains cheptels, les éleveurs affichent des pertes très importantes, dans un scénario similaire à celui de 2023.
Elles dépasseraient déjà le millier de têtes et les professionnels s’attendent à des mois difficiles, jusqu’à novembre ou décembre, au regard des conditions climatiques qui favoriseraient la propagation de l’épidémie.
L’année dernière, ce sont plus de 3000 brebis qui en avaient été victimes, causant par là même d’importants problèmes financiers aux exploitants agricoles, lesquels avaient toutefois pu bénéficier d’aides d’urgence et de vaccinations gratuites pour leurs troupeaux.
Si les pouvoirs publics semblent mobilisés, demandant expressément aux bergers de généraliser la vaccination, le combat reste objectivement très difficile.
La campagne de vaccination devrait permettre, malgré certaines réticences liées au rendement laitier, de faire barrière. Mais pour autant, personne à ce jour ne peut présumer de l’évolution de l’épidémie.
Nul n’est à l’abri de ce fléau et l’hypothèse de voir disparaître des troupeaux entiers n’est désormais plus à exclure.
De manière concomitante à la problématique sanitaire, qui reste une priorité absolue, la question des aides et du soutien logistique est clairement posée.
Pour notre parti, il importe de s’interroger sur les conditions qui ont conduit à cette reprise de l’épidémie : quelles mesures préventives depuis 2023? Quelles actions entreprises par tous les décideurs pour éviter une catastrophe déjà subie?
S’il n’y a pas lieu, face à l’urgence, de s’étendre sur les réponses que nous doivent l’Etat et ses services, tout comme l’ODARC et les chambres, il est pour nous essentiel de connaître la stratégie développée depuis lors.
Pour notre part, nous attendons les explications et pistes envisagées par l’Etat et la CdC pour enrayer l’épizootie et répondre aux besoins pressants du monde agricole.
Le PNC apporte son soutien indéfectible à toute une profession, emblématique de l’âme d’un peuple, et s’associera à toute initiative permettant d’éviter le scénario du pire mais aussi de soutenir les professionnels touchés par cette épidémie. »
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(Corsicainfurmazione.org – Publié le 2 Aout 2024) Core in Fronte apporte son soutien aux éleveurs ovins corses, qui sont confrontés à la fièvre catarrhale. Cette épizootie, débutée en mai, fait suite à celle de l’hiver 2023. Depuis bientôt 1 an, c’est l’ensemble de la Corse qui a été concernée, au Sud comme au Nord, par le variant sérotype 8 de la maladie. La fièvre catarrhale a déjà causé de nombreuses pertes pour plusieurs dizaines d’éleveurs. Selon nos informations, près de 700 brebis ont été enlevées, par l’équarrissage, entre le 1er et le 26 juillet. Core In Fronte appelle l’ensemble des pouvoirs publics à aider la profession. De nombreux cheptels, à haute valeur génétique, sont touchés par la maladie. Il en va de l’avenir de la race ovine corse et de la survie de toute une filière, déjà fragilisée, et, aujourd’hui, menacée.
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