(Unità Naziunale – Lutte Internationale – Publié le 18 juillet 2024) Les 17 et 18 juillet 2024, les représentants des organisations politiques patriotiques des dernières colonies françaises, de Bonaire et Sint Maarten colonies néerlandaises se sont réunis à Bakou, Capitale de l’Azerbaïdjan pour y tenir leur premier congrès international à l’initiative de l’Union Populaire Pour la Libération de la Guadeloupe (UPLG) soutenu par l’ONG le Groupe d’initiative de Bakou.
La délégation guadeloupéenne à ce congrès était composée notamment de : – L’UPLG : Jean-BICEP, Ali Méril et Lydie Florentiny-Bourgarel – FKNG : Luc Reinette – MIR-Guadeloupe : José Bwakanpèch – CIPN : Jacqueline Desfontaines Le Parti Communiste Guadeloupéen a adressé un courrier pour indiquer qu’elle partageait les objectifs du congrès mais en raison d’impératifs en Guadeloupe, il ne pouvait pas être à Bakou. À l’issue des travaux, une déclaration finale a été adoptée par les organisations soussignées par laquelle :
‘’LES ORGANISATIONS POLITIQUES DECIDENT D’ACTER LA CREATION D’UN FRONT INTERNATIONAL DE LIBERATION DES DERNIERES COLONIES FRANCAISES JUGEANT QU’IL Y A URGENCE D’AVOIR UNE STRUCTURE INTERNATIONALE POUR RELEVER LES DEFIS ACTUELS AUXQUELS NOUS DEVONS FAIRE FACE.’’
Les organisations signataires de la déclaration finale :
- UNION POPULAIRE POUR LA LIBERATION DE LA GUADELOUPE,
- MOUVEMENT INTERNATIONAL POUR LES REPARATIONS,
- FOS POU KONSTWI,
- NASYON GWADLOUP,
- COMITE INTERNATIONAL DES PEUPLES NOIRS,
- UNION CALEDONIENNE,
- FRONT DE LIBERATION NATIONALE KANAK ET SOCIALISTE,
- NOUVELLE CALEDONIE MULTI CULTURELLE ET PROGRESSISTE,
- TAVINI HUIRAATIRA,
- MOUVEMENT NAZIONE,
- MOUVEMENT DES DEMOCRATES ET ECOLOGISTES POUR UNE MARTINIQUE SOUVERAINE,
- PATI KOMINIS POU LENDEPANDANS EK SOSYALIZM,
- PARTI POUR LA LIBERATION DE LA MARTINIQUE,
- MOUVEMENT DE DECOLONISATION ET D’EMANCIPATION SOCIALE,
- FONDATION DE L’ORGANISATION DE DROITTS DE L’HOMME DE BONAIR,
- MOUVEMENT PUEBLO PROGRESIVO UNI,
- ONE ST. MARTIN ASSOCIATION
Sur le même sujet avec prière d’insérer de L’UPLG :
Pour le Premier Congrès des Organisations Anticolonialistes et Patriotiques des Dernières Colonies Françaises
- Pour la réinscription de toutes les dernières colonies françaises sur la liste des pays à décoloniser de l’ONU
- Pour le respect des droits du peuple kanak et la reprise du processus de décolonisation en cours.
- Pour la solidarité entre toutes les organisations patriotiques des dernières colonies françaises.
Ce mercredi 17 juillet 2024, les organisations patriotiques et anticolonialistes des dernières colonies françaises se réunissent en congrès à Bakou en Azerbaïdjan à l’initiative de l’UPLG (Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe) et du GIB (Groupe d’Initiative de Bakou : organisation non gouvernementale mise en place à Bakou en octobre 2022 afin de faciliter les échanges et les rencontres des organisations politiques patriotiques des dernières colonies françaises en lutte pour la décolonisation de leurs pays respectifs) pour échanger sur le travail fait ensemble depuis deux ans, pour faire connaître leur lutte commune pour l’émancipation et la décolonisation de leurs pays respectifs.
Les organisations de Guadeloupe (FKNG, CIPN, MIR, UPLG), de Martinique (MODEMAS, PALIMA, PKLS, PÉYI-A) de Guyane (MDES), de Polynésie (TAVINI HUIRAATIRA), de Kanaky (FLNKS) et de Corse (NAZIONE), sont représentées.
Ces organisations politiques vont rechercher ensemble comment coordonner les luttes pour en finir définitivement avec le colonialisme comme l’envisage la troisième décennie de la décolonisation décidée par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Elles vont réfléchir sur la manière de construire une solidarité forte afin de se soutenir mutuellement, mieux se connaître et partager les expériences. Elles vont chercher les solutions pour rendre plus visible au niveau international leurs situations respectives et les luttes qui sont menées pour avancer vers la pleine souveraineté et la décolonisation de chaque territoire. 2 Elles vont réfléchir aux structures de coordination à mettre en place pour mener les actions collectives nécessaires. L’UPLG salue le courage et la solidarité que nous exprime le gouvernement de l’Azerbaïdjan en mettant à notre disposition les facilités qui permettent à toutes ces organisations des dernières colonies françaises de sortir de l’isolement et de pouvoir se rencontrer. Ce congrès international est un pas de plus pour le renforcement de la lutte pour la reconnaissance du droit de nos peuples à disposer d’eux-mêmes. Les organisations continuent à exiger la réinscription de tous les territoires sous tutelle française sur la liste des pays à décoloniser. Ce congrès se tient au moment où le peuple Kanak en lutte pour la décolonisation de la Kanaky est aux prises avec un gouvernement français qui lui nie tous ses droits et utilise tous les subterfuges pour retarder et empêcher l’aboutissement du processus de décolonisation de la Kanaky en cours. L’UPLG réaffirme tout son soutien au peuple Kanak en lutte et appelle la communauté internationale à appuyer de tout son poids pour faire respecter par la France les droits imprescriptibles du peuple Kanak. Elle demande à l’ONU de porter un regard bienveillant sur la situation en Kanaky où la brutalité des forces françaises et des milices loyalistes a déjà causé de nombreux morts, des nombreuses disparitions inquiétantes et l’arrestation de plus de 1300 jeunes Kanaks.
L’UPLG sollicite de l’organisation des nations unies la mise en place d’une commission d’enquête internationale pour superviser la situation en Kanaky-Nouvelle Calédonie où tous les droits du peuple colonisé sont bafoués.
Pointe-à-Pitre, le 17 juillet 2024
Le secrétaire général de l’UPLG
Jean-Jacob BICEP
Produit CORSU E RIBELLU
