(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 15 juin 2024) Après avoir appris le report de la signature du décret ministériel concernant notamment le projet de la centrale électrique du Ricantu, et, après avoir échangé avec les directions d’EDF SEI CORSE et EDF PEI, les sections STC EDF SEI et PEI sont très préoccupées par l’avenir énergétique de la Corse.
L’administration Française est prête à sacrifier l’avenir énergétique de l’île sous prétexte d’économies. Les Corses ont-ils pour destinée la précarité énergétique, la Corse sera-t-elle encore sacrifiée sous prétexte de manœuvre politicienne ? Cette année encore des groupes électrogènes sont arrivés par dizaines pour assurer un semblant d’équilibre offre-demande pendant la saison estivale.
Depuis plus de 20 ans, les usagers attendent avec impatience ces équipements industriels majeurs si importants pour le réseau électrique Corse. Les problèmes de politique internationale ont déjà considérablement retardé le projet SACOI 3, et, aussi fait exploser la facture. Les délibérations passées de l’assemblée de Corse sont toutes bafouées (barrage de l’OIivese, cycle combiné…). Avec des problèmes évidents de marge aux aléas qui sont mis en avant dans les prévisions post 2033, des résultats en demi-teinte sur les rénovations énergétiques des bâtiments permettant des économies d’énergie (seulement 40% de l’objectif pour 2023), les nouveaux modes de consommation (véhicules électriques…) et la fin du Gaz annoncé et imposé par l’état, la Corse et ses habitants ne peuvent pas se passer de ces modernisations indispensables, quid du passage au bio carburant pour la centrale de PEI Lucciana dont les premiers essais devaient se dérouler fin 2024 et dont la transition doit se faire avant la mise en service de la centrale de PEl Ricantu.
Les habitants vont-ils continuer encore longtemps à subir les effets de la pollution de ces outils industriels ? Socialement une grande partie de nos collègues sont dans l’attente de réponses quant à leur avenir.
STC