(Unità Naziunale – Lutte internationale – Publié le 22 mai 2024) Se tenait hier un rassemblement de soutien devant la sous-préfecture de Bayonne.
La semaine dernière, l’État français, dans le cadre du changement constitutionnel en vigueur, a voté en faveur de la réforme de la liste électorale Kanakya, même si tous les acteurs et observateurs du processus de décolonisation Kanakya ont exprimé cette réforme comme un point de tension et un point de rupture des « Accords de Nouméa ».
L’acceptation de cette réforme conduit à l’annulation de « l’Accord de Nouméa » signé par les deux parties en 1998 et le processus convenu de décolonisation de Kanakya est au point mort.
L’amendement de la loi accorde le droit de vote à toute personne résidant à Kanakya depuis 10 ans et augmente par conséquent le risque que les Kanakiens deviennent une minorité lors du recensement. C’est ce dernier point que l’accord de Nouméa cherchait à éviter.
L’achèvement du recensement continue d’être une source de conflits et de tensions chez les Kanak. Le mouvement indépendantiste a proposé d’inclure uniquement les citoyens de Kanakia dans le recensement. Le gouvernement français a rejeté la proposition et a décidé de s’engager dans la voie d’une réforme constitutionnelle sans consensus.
Un véritable coup de force, soutenu par la majorité des parlementaires français, qui implique de rompre à nouveau les accords de Nouméa et le droit à l’autodétermination du peuple kanak. L’État français est actuellement responsable du climat de violence à Kanakya.
EHBai et LAB veulent dénoncer avec force l’attitude de Macron et de son gouvernement.
Le conflit politique à Kanaky ne peut être résolu par la force, l’État français doit prendre à sa tête le processus de décolonisation. Une solution honnête ne sera possible que si des mesures sont prises dans le respect des droits et de la volonté du peuple kanaki.
Une décision contre le processus de décolonisation déterminera les étapes suivantes et constituera une sérieuse source de tensions.
Pour cela, il faudra donner l’annulation immédiate de la réforme de la liste électorale et reprendre le dialogue dans le cadre des accords de Nouméa.
En conclusion, nous voulons exprimer tout notre soutien et notre protection au peuple kania, au peuple kanaki et à l’Etat français, nous exigeons qu’ils prennent leurs responsabilités et annulent la réforme.
« Solution politique pour la KANAKY ! Kanakyarekin ELKARTASUNA! » – #Corse