(Unità Naziunale – Lutte Internationale – Publié le 16 mai 2024) Le climat de violence avec ses conséquences dramatiques sont déplorables et l’on ne peut qu’éprouver de la compassion pour ceux qui sont touchés dans leur chair en terre de kanaky, cependant, cette situation insurrectionnelle trouve ses fondements dans des décisions déraisonnables prises depuis des fauteuils confortables, éloignés des réalités vécues par le peuple kanak qui est méprisé sur sa propre terre.
Il est essentiel de reconnaître que depuis la nuit des temps, plus une société est homogène, plus elle est apaisée. En revanche, plus elle se divise, plus elle génère le chaos. Cette observation s’applique aussi bien en Kanaky qu’en Corse, et partout dans le monde.
Lorsque l’on nie les droits naturels d’un peuple à exister, à vivre dignement et à s’émanciper sur sa propre terre, et que l’on favorise au contraire l’essor d’une caste prédatrice ou coloniale qui accapare la majeure partie des ressources économiques et porte atteinte au patrimoine culturel et sociétal d’un territoire, il ne faut s’attendre à rien de bon.
Le retrait pur et simple du projet de loi portant sur la dilution du corps électoral du territoire kanak et de son peuple est nécessaire.
En Corse, nous constatons déjà les conséquences de la submersion de peuplement qui nous est imposée et qui s’accentue très rapidement et met en péril un avenir serein et digne pour nos enfants.
Susteminu à i nostri fratelli è amichi kanaki seremu sempre à fianc’à elli.
STC
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