(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 23 mars 2024) Au lendemain de ce nouveau rebondissement dans le dossier de l’assassinat d’Yvan Colonna, le STC prend acte des récentes déclarations contenues dans la lettre envoyée par Franck Elong Abé au juge d’instruction du PNAT.
Depuis toujours, nous savons que la Corse a été le théâtre d’actions barbouzardes initiées par des services occultes aux ordres des différents gouvernements français.
Du sinistre commando « Francia » mis au jour dans l’affaire Bastelica Fesch, à l’irresponsable incendie de la paillote par des hauts responsables de la gendarmerie, les milices obscures et vindicatives de la préfectorale, sous couvert de l’État français et de ses sbires, n’en sont malheureusement pas à leur premier fait d’armes…
La liste ne saurait être exhaustive, mais l’agression subit par notre patriote Yvan Colonna s’inscrit sans nul doute dans cette série d’actions barbouzardes orchestrées par les mêmes tenants d’un jusqu’au-boutisme étatiques.
Pour autant, les aspirations de notre peuple sont aux antipodes de cette haine historique et de ces logiques mortifères nourries par les services secrets de l’État français.
Les nombreuses zones d’ombre dans ce dossier (éléments disparus durant l’enquête, échanges de texto entre préfets, caméras de vidéosurveillance en maintenance le jour de l’agression, carence de personnel pénitentiaire et absence de surveillance au moment des faits…) ajoutées aux déclarations de l’assassin Franck Elong Abé, viennent accréditer la thèse d’une vengeance d’État qui reste gravée perpétuellement dans la mémoire collective.
Le STC acte et mesure avec prudence l’ensemble de ces éléments troublants qui, en l’absence de clarification, conforteraient les prémices d’un nouveau scandale d’État.
Nunda chè per stu fattu, u populu corsu, chì Yvan tenia tantu caru, deve stà attentu,
mublizatu è unitu da ch’ella nasce infine a ghjustizia è a verità dumandata da i soii è aldilà, da u populu corsu !
Femu nostru u so cumbattu di resistenza è a so forza di ùn avè rinunciatu sin’à l’ultimu soffiu, quellu di a Libertà !
STC