(Unità Naziunale – Lutte Internationale – Publié le 25 février 2024 – Source) La police a arrêté vendredi plus de 1 000 Tibétains, dont des moines d’au moins deux monastères locaux, dans la province du Sichuan, au sud-ouest de la Chine, après avoir protesté contre la construction d’un barrage qui devrait détruire six monastères et forcer le déplacement de deux villages, ont indiqué deux sources au Tibet. Radio Asie libre.
Les personnes arrêtées – moines et résidents locaux – sont détenues dans divers endroits du comté de Dege, dans la préfecture tibétaine de Kardze, car la police ne dispose pas d’un seul endroit où les détenir, ont indiqué les sources qui ont requis l’anonymat pour des raisons de sécurité.
Les personnes arrêtées ont été contraintes d’apporter leur propre literie et leur propre tsampa – un aliment de base pour les Tibétains qui peut être utilisé pour subvenir à leurs besoins pendant de longues périodes, ont indiqué les sources.
« Le fait que la police demande aux Tibétains d’apporter leur propre tsampa et leur literie est le signe qu’ils ne seront pas libérés de sitôt », a déclaré l’une des sources.
Le jeudi 22 février, les autorités chinoises ont déployé des policiers armés spécialement entraînés dans la région du village du Haut Wonto à Kardze pour arrêter plus de 100 moines tibétains des monastères de Wonto et Yena ainsi que des résidents locaux, dont beaucoup ont été battus et blessés, puis admis à Dege. Hôpital du comté pour un traitement médical, ont indiqué des sources.
Des vidéos citoyennes de jeudi, partagées exclusivement avec RFA, montrent des responsables chinois en uniforme noir retenant de force des moines, que l’on peut entendre crier pour arrêter la construction du barrage.
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