Revue de presse – Action contre la résidence secondaire du Ministre de la Justice pour dénoncer la répression coloniale – #Corse

(Revue de presse – Corsicainfurmazione.org – Publié le 3 février 2024) Les militants du parti indépendantiste Core in Fronte ont accroché des banderoles aux fenêtres de la maison du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, à Centuri, ce samedi 3 février.

(Alta Frequenza) A travers cette action, Core in Fronte a entendu dénoncer les récentes arrestations et mises en examen de militants nationalistes, mais aussi le traitement des ex-prisonniers soumis au FIJAIT,

(FR3Corse) Par cette présence « symbolique et politique », Core in Fronte entend « dénoncer les mécanismes répressifs » à l’œuvre en Corse.

(Corse Matin) Après avoir assuré de son soutien les deux militants du parti Nazione interpellés et mis en examen cette semaine dans le cadre d’un dossier suivie par la justice antiterroriste, la formation indépendantiste s’insurge contre les condamnations financières prononcées au cours des derniers mois contre des jeunes militants nationalistes impliqués dans les événements ayant suivi la mort d’Yvan Colonna en 2022.

(Corse Net Infos) « En début de semaine, deux militants nationalistes ont été arrêtés et déportés à Paris. Nous leur apportons notre soutien, ainsi qu’à leurs familles. »

(RcfM) Après avoir pénétré dans la maison du Ministre de la Justice pour accrocher leurs banderolles, les militants de Core in Fronte sont restés 2 heures au pied de la bâtisse avant de quitter les lieux.

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Action de, à Centuri, au domicile secondaire du Ministre de la justice, Eric Dupond Moretti.
Notre présence, ici, est symbolique et politique.  Elle vise à dénoncer les mécanismes répressifs en Corse. Ceux-ci sont multiples et continus :

  • En début de semaine, deux militants nationalistes ont été arrêtés et déportés à Paris. Nous leur apportons notre soutien, ainsi qu’à leurs familles.
  • Depuis près d’un an, la jeunesse corse est soumise à des condamnations financières lourdes, de plusieurs milliers d’Euro. Ces condamnations sont à remettre dans le contexte d’insurrection populaire suite à l’assassinat politique du patriote Yvan Colonna à la prison coloniale d’Arles. Ces lourdes condamnations contre la jeunesse marque est un véritable racket d’Etat. C’est la nouvelle stratégie de l’Etat français que de condamner financièrement à de lourdes amendes des militants nationalistes, des jeunes majeurs ou des travailleurs. Il y a la volonté de pacifier et d’entraver le militantisme par la répression financière.
  • La persistance de la répression envers les anciens prisonniers politiques corses, à travers les amendes et le FIJAIT.

En effet, pour la première fois, un de nos militants, Jean-Marc Dominici, va comparaître en procès deux fois en deux mois pour le FIJAIT, les 21 février et 26 mars prochains.
Le FIJAIT fait le lit d’une dangereuse et infamante politique de criminalisation et d’amalgame, qui vise à assimiler la résistance corse avec le terrorisme islamique.
Après avoir assuré à toutes les associations antirépressives que les sujets du FIJAIT et des amendes feraient l’objet d’un traitement politique, le Gouvernement, au travers d’un Parquet aux ordres, manque une fois de plus à sa parole et accentue la pression sur les militants.
Nous le disons clairement, la répression ne sera jamais une solution politique à la question nationale corse.
La stratégie de l’Etat français semble utiliser la répression comme un levier de négociation en vue de faire échouer les discussions actuelles. Ces dernières semblent, d’ailleurs, s’orienter vers une dénaturation du vote du 5 juillet 2023 pour un Titre pour la Corse et une véritable autonomie.
Pour nous, la question corse ne saurait donc faire l’objet d’une quelconque transaction politicienne à minima. Nous l’avons déjà dit, l’unanimité, voulue par Emmanuel Macron, ce n’est pas la démocratie.
La délibération du 5 juillet, avec un Titre pour la Corse, et un véritable statut d’Autonomie, doit être démocratiquement respectée par l’Etat français et politiquement assumée par tous ses signataires.
Core In Fronte n’est pas là pour continuer les discussions, de 2018, entre l’ancienne majorité territoriale unie Per A Corsica et Jacqueline Gourault, sur plus de décentralisation et un peu de pouvoir d’adaptation.
L’actuel processus de discussions, entre l’Etat français et les élus corses, est né d’un événement tragique : L’assassinat prémédité du patriote Yvan Colonna à la prison coloniale d’Arles et des émeutes populaires qui ont suivi avec une jeunesse au premier rang de la révolte.
Core In Fronte rappelle que la question nationale corse est politique et que sa résolution doit être à la hauteur des enjeux de l’histoire avec la volonté de solder un conflit contemporain de 50 ans.
La Corse n’a pas vocation à servir, une nouvelle fois, de cobaye institutionnel et réglementaire.
La délibération du 5 juillet ne peut faire l’objet d’aucune compromission ou marchandage politicien.
Aujourd’hui, l’ensemble des forces en présence, Etat français, élus corses et partis politiques, doivent prendre en considération les données essentielles de la question nationale corse, pour un vrai processus de solution politique globale.
Salutemu a memoria di Yvan Colonna è di tutti i patriotti cascati per ch’ellu campi u populu corsu.
Soluzione Pulitica
Core In Fronte

 

 

 

Réponse au député Paul André Colombani En marge de la cérémonie partiale et répétitive pour M Erignac dont la célébration chaque année signifie un message d’occupation française, le député Colombani est revenu sur l’action symbolique de Centuri la condamnant à demi-mot en ces termes. « s’ᴀᴛᴛᴀǫᴜᴇʀ ᴄᴇᴛᴛᴇ sᴇᴍᴀɪɴᴇ ʟ́ᴀ̀, ᴀ̀ ʟᴀ ᴍᴀɪsᴏɴ ᴅᴜ ᴍɪɴɪsᴛʀᴇ ɴ’ᴇsᴛ ᴘᴀs ᴜɴᴇ ʙᴏɴɴᴇ ɪᴅᴇ́ᴇ. sᴜʀᴛᴏᴜᴛ ǫᴜᴇ ʟᴇ ᴍɪɴɪsᴛʀᴇ ᴅᴀɴs ʟᴇs 20 ᴅᴇʀɴɪᴇ̀ʀᴇs ᴀɴɴᴇ́ᴇs ᴀ ᴅᴇ́ғᴇɴᴅᴜ ʙᴇᴀᴜᴄᴏᴜᴘ ᴅᴇ ᴘʀɪsᴏɴɴɪᴇʀs ᴘᴏʟɪᴛɪǫᴜᴇs. » Nous voudrions rappeler au député Colombani que : ▪️s’attaquer à la maison de patriotes Corses cette semaine-là n’était pas une bonne idée. ▪️Convoquer pour un 8ème procès Jean Marc Dominici pour le #FIJAIT cette semaine-là, n’était pas une bonne idée. ▪️Faire passer en procès et condamner à des amendes des jeunes corses dont le seul tort est d’avoir manifesté et donc créer les conditions du dialogue, cette semaine-là, n’était pas une bonne idée ▪️Faire appel de la relaxe de Pascal De La Tour cette semaine-là n’était pas une bonne idée. Et toutes les semaines avant, continuer une répression provocatrice alors qu’un dialogue est engagé, ce n’était pas une bonne idée. ▪️Quant au ministre, il a eu une vie professionnelle au cours de laquelle il a défendu, contre rémunération et pas bénévolement, des militants politiques corses avant d’être ministre de la Justice et de la république française. C’est dans une de ses prisons qu’Yvan Colonna a été assassiné… ▪️Il n’a pas démissionné pour redevenir avocat Étonnement, le député Colombani fait abstraction du changement de rôle et de veste de M. Dupont Moretti et se plie docilement à l’injonction formulée par Gérald Darmanin de condamner une action politique et symbolique de patriotes. Nous voulons rappeler qu’un accord pour solder 50 ans de lutte et de sacrifices ne peut se faire sans le peuple corse dans les couloirs du palais Bourbon et ses alcôves. Le 5 juillet reste la proposition collective de la démocratie corse. L’État devra y répondre, et il appartient à ceux qui l’ont voté de la porter franchement. SOLUZIONE PULITICA Core in Fronte. Aiutu Paisanu Ghjuventù in Core (070224)

 

 

 

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