(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 31 janvier 2024, mis à jour le 15 février 2024) Du jamais vu. Pour la première fois, Jean-Marc dominici devra donc comparaitre deux fois en deux mois pour le FIJAIT : le 21/02 et le 26/03.
Après avoir assuré les yeux dans les yeux a toutes les associations anti répressives que les sujets du FIJAIT et des amendes feraient l’objet d’un traitement politique, nous demandant de tenir compte de la « temporalité » en raison des discussions en cours, le gouvernement, au travers d’un parquet aux ordres, manque une fois de plus à sa parole et accentue la pression sur les militants.
Ce faisant, il ne fait que confirmer la stratégie que nous avions déjà identifiée : l’utilisation de la répression comme levier de négociation en vue de faire échouer un soi-disant processus qui se dirige droit vers une dénaturation du vote de juillet 2023 et qui méprise la résolution solennelle adoptée à l’unanimité par l’assemblée de corse le 27 octobre 2022.
Il appartient à l’ensemble de la représentation l’assemblée de Corse d’exiger le respect de ses votes démocratiques. C’est sa prérogative, et son devoir devant le peuple qu’elle représente.
Il appartiendra au peuple lui-même de flaire savoir aux uns et aux autres qu’il n’acceptera pas d’être otage des petites manipulations politiques, des guéguerres d’ego et des stratégies scabreuses.
Il l’a déjà fait. Il saura le refaire.
Libertà per tutti i patriotti ! soluzione pulitica !
Aiutu Patriotticu
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 15 février 2024) Ce mercredi 21/02 à 14h00 au tribunal de Bastia, Jean-Marc Dominici, premier ancien prisonnier politique corse à avoir été inscrit, rétroactivement, au FIJAIT, initiateur et co-fondateur du Collectif Patriotti (Collectif d’anciens prisonniers politiques corses), sera jugé pour non respect de ses obligations liées au FIJAIT.
Cette acte de résistance initial, engagé dès son inscription en 2015, a contribué à mettre en lumière l’injustice faite à ceux qui ont déjà paye au prix fort leur engagement. Cette exposition et le symbole qu’il est devenu en ont fait la cible d’un harcèlement permanent.
Ainsi, le 26/03 il passera à nouveau en procès, cette fois en récidive légale, simplement parce qu’il refuse d’être assimilé à un terroriste islamiste et d’être soumis à un contrôle judiciaire qui ne dit pas son nom au lieu de vivre la vie d’homme libre à laquelle il a droit.
L’Associu se tiendra, comme toujours, à ses côtés.
Siate, cume noi, à fiancà ellu!
ACCANIMENTU REPRESSIVU BASTA!
FIJAIT INNÒ!
PATRIOTTI, MICCA TERRURISTI!