(Corsica Infurmazione – Publié le 10 décembre 2023) Alors qu’un cargo aurait perdu en mer un container contenant plusieurs milliers de litre d’acide au large de la toscane, la Corse de part sa position géographique pourrait se retrouver menacée.
Au-delà des raisons de cet accident, nous ne pouvons que faire part de notre étonnement le plus total face au mutisme des services de l’Etat et à l’absence de réactions.
Près d’une semaine après cet accident, aucune communication officielle des services de l’état n’a été faite. Cela relève, au mieux, d’une preuve totale d’amateurisme et, au pire, d’une inconscience ou d’un inquiétant déni des risques encourus. Nous n’envisageons à aucun moment que le gouvernement français soit dans l’ignorance la plus totale de cette situation potentiellement catastrophique.
Nous attendons désormais de la part de l’Etat des réponses sans délais, et que tous les moyens préventifs soient mis en œuvre au large de nos côtes pour éviter une catastrophe écologique d’ampleur.
Pà u Partitu di a Nazione Corsa,
Pascal Zagnoli
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La dangereuse cargaison perdue d’un navire à destination de Gênes repose désormais à 900 mètres de profondeur. Samedi 2 décembre, l’Eurocargo Malta a perdu quatre semi-remorques en mer entre les côtes toscanes et la Corse. Parmi ceux-ci se trouve également un réservoir contenant 28 mille litres d’acide sulfurique, hautement corrosif et toxique pour le milieu marin. Le navire de classe Ro-Ro de la compagnie Grimaldi est parti le 30 novembre de La Valette (Malte) et se dirigeait vers Gênes lorsqu’une violente tempête maritime a provoqué la perte de sa cargaison. En effet, à ce moment-là, il y avait un vent de force coup de vent, force 6, avec des vagues de 4 à 6 mètres. La cargaison dangereuse repose désormais à 900 mètres de profondeur à l’intérieur de la zone marine protégée, appelée Sanctuaire des Cétacés. De l’Autorité Portuaire (Section Environnement) qui, pour le compte du Parquet de Gênes, effectue les contrôles nécessaires, ils ont fait savoir que suite à de nombreux contrôles effectués au point de chute, pour le moment aucune présence de pollution n’a été signalé, ni le flottement de semi-remorques. Les enquêtes sont entre les mains du parquet de Gênes qui interrogera d’abord le commandant du navire et le propriétaire, puis le personnel de bord chargé du mouillage. En effet, les investigations visent à établir si le chargement était bien arrimé avec des crochets et des chaînes et si le porte-conteneurs avait appareillé dans des conditions météorologiques extrêmement dangereuses.
article du 7 décembre sur https://www.elbareport.it/cronaca/item/64533