(Corsica Infurmazione, Revue de presse – Publié le 6 décembre 2023) L’affaire date de 2001, le FLNC du « groupe sans nom« dit des anonymes, vise la caserne en construction des CRS à FURIANI.
Un homme de 57 ans, dont le dossier avait été disjoint en 2007 pour raisons de santé, Dominique Renucci, est donc en procès 22 ans après les faits. Dominique Renucci nie tous les faits qu’on lui reproche.
Dominique Renucci a été condamné à cinq ans de prison avec sursis probatoire pendant deux ans par la cour d’assises de Paris ce jeudi 7 décembre 2023
(Alta Frequenza)
(FR3Corse) Jeudi 7 décembre, la cour d’assises spécialement composée de Paris a condamné Dominique Renucci à 5 ans d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire.
(Corse Matin) « Monsieur Dominique Renucci conteste avec force toute implication depuis le début de cette procédure au sein d’une association de malfaiteurs et au titre de la commission de l’attentat du 6 juillet 2001, contre la caserne en construction des CRS à Furiani », soutient son avocat, Me Pascal Garbarini.
(Corse Net Infos)
(RcfM)
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Dans le contexte du Processus de Matignon , le FLNC « Union des Combattants » voit arriver sur le terrain deux nouveaux sigles (FLNC). Les actions clandestines se multiplient, toutes aussi déterminées les unes que les autres.
Les interpellations massives qui suivront les actions des différents FLNC donneront lieu à un rapprochement politique et humanitaire au sein du Comité Anti Répression et de Sulidarità, qui prendra en charge jusqu’à 60 prisonniers politiques dont ceux dit du FLNC « des anonymes » qui avaient effectué l’action contre le casernement de CRS.
Le FLNC « Union des Combattants » avait été rejoint dans ses rangs par le FLNC des Anonymes, en 2003
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Le 23 décembre 1999, 4 organisations clandestines crées le FLNC « UNION DES COMBATTANTS ». (FLNC canal Historique, Fronte Ribellu, Flnc du 5 mai, Clandestinu). Tous les militants clandestins n’adhèrent pas à cette démarche.
Le processus dit « de Matignon » se met en place
Le 11 juillet 2000 : L’arrivée du « FNRC » sur l’échiquier politique: Lionel Jospin a «espéré» le 12 juillet 2000, que la «démarche» engagée sera «comprise» par «l’ensemble des élus» de l’île, «y compris les nationalistes», en assurant que l’octroi d’un véritable pouvoir législatif à la collectivité corse nécessitait une révision de la Constitution pour laquelle il n’avait «pas de majorité». «Le gouvernement témoigne de sa volonté de traiter tous les problèmes sérieusement. Il propose des transferts de compétence qui seront essentiellement réglementaires parce que si ça n’était pas le cas, il faudrait réviser la Constitution, et nous n’aurions pas aujourd’hui une majorité pour réviser la Constitution, nous le savons très bien», a ajouté le Premier ministre en citant le Sénat, à majorité de droite.
Cette déclaration du Premier ministre, précédait de peu l’annonce de la naissance d’un nouveau groupe clandestin, le Front Révolutionnaire National Corse. Le FRNC a annoncé sa création, au cours d’une conférence de presse clandestine. Tout en «adhérant pour l’instant» à la trêve de la violence observée depuis décembre par les autres groupes clandestins, le FRNC prévient qu’il s’est «préparé à rentrer dans la lutte armée… Si aucune avancée forte n’est mise en application à court terme, nous rentrerons dans une phase irréversible, nos frappes se feront avec ampleur et détermination, nos actions militaires prendront des formes multiples», avertit le FRNC. (source L’Est Républicain – Mercredi 12.07.2000)
Le 6 juillet 2001 Le chantier de la caserne des CRS de Furiani visé par un attentat, revendiqué le 1er aout 2011 par le « groupe sans nom » (FLNC des anonymes). Selon le témoignage d’ouvriers qui travaillaient sur le chantier, deux fourgons et une moto se sont approchés du site vers 13h10. Un commando, composé d’une demi-douzaine d’hommes cagoulés, leur a demandé de s’éloigner puis a déposé deux charges explosives. La déflagration n’a fait aucune victime.
Le 20 octobre 2001 : le « groupe sans nom« est apparu officiellement sur la scène de la lutte de libération nationale avec la revendication de l’attentat perpétré le 6 juillet 2001 contre une caserne de CRS en construction à Furiani.
Le jeudi 18 juillet 2002 vers 13h05, à quelques jours de la visite du ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, en Corse, la caserne des CRS alors en construction est visé par une action commando, qui sera revendiqué par le FLNC des anonymes (« groupe sans nom« ) pour « montrer le réel but de [sa] création » et « adhérer indirectement à l’Union des combattants « .
Le 13 Août 2002 : Le « groupe sans nom« , auteur d’attentats spectaculaires ces derniers mois en Corse, a annoncé qu’il prenait le nom de « FLNC dit des anonymes ».
Le 6 janvier 2003 : L’organisation clandestine indépendantiste dite «FLNC des anonymes» a annoncé une «trêve» de ses «actions politico-militaires», afin de «créer un climat serein propice à des futures négociations entre l’Etat et nos élus». Dans ce même communiqué, l’organisation revendique deux attentats perpétrés début décembre en Corse. Le premier avait visé le siège de la société de BTP Vendasi à Furiani (Haute-Corse), l’une des plus importantes de l’île, et le second une villa à Saint-Florent (Haute-Corse).
Le 27 Juillet 2003 : L’organisation clandestine indépendantiste dite « FLNC des anonymes » a annoncé dimanche son intention de reprendre la lutte armée et de rejoindre le FLNC-Union des combattants. « Nous allons reprendre la lutte armée et la radicaliser. Et comme l’union fait la force, nous rejoignons la structure de l’union des combattants et appelons nos frères de lutte du FLNC à nous rejoindre afin de faire un front uni face à l’Etat colonial français », écrit l’organisation clandestine dans un communiqué authentifié parvenu à une radio locale corse.
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Le FLNC « groupe sans nom » (FLNC des anonymes) est apparu sur la scène de la Lutte de Libération Nationale le 20 octobre 2001 avec la revendication de l’attentat perpétré le 6 juillet 2001 contre une caserne de CRS en construction à Furiani.
Ce groupe s’est attribué par la suite l’appellation de « FLNC des anonymes » pour se différencier des deux autres mouvements clandestins principaux, le « FLNC-Union des combattants » et le « FLNC du 22 octobre« .
Le groupe était apparu officiellement fin octobre 2001, en revendiquant quatre attentats justifiés, selon lui, par le fait que l’Etat avait « trompé le peuple Corse » avec « un pseudo-processus de Matignon », qui a accordé des transferts de compétences réglementaires à l’île dans certains domaines.
Les « anonymes » étaient accusés notamment d’avoir fait sauter deux fois une caserne de CRS en construction à Furiani en juillet 2001 et juillet 2002, un cantonnement de gendarmes mobiles à Borgo, les villas de résidents Français….
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