(Unità Naziunale – Lutte Internationale – Publié le 25 novembre 2023) Juan Karlos Subijana Izquierdo, un prisonnier de Gasteiz, a dû être renvoyé à la prison de Basauri, pour la deuxième fois, par le Tribunal Central des Gardiens de Prison, après avoir accepté l’appel interjeté par le parquet contre le troisième degré.
Une fois de plus, la Cour nationale a rejeté la proposition du Comité de traitement Basauri ; parce que ce comité a la responsabilité et l’information nécessaire pour cela, et ensuite la décision du Gouvernement Basque d’attribuer le troisième diplôme. Mais comme je l’ai dit, une fois de plus, le Tribunal National a entravé le parcours carcéral, le chemin du retour et la possibilité de progresser vers la resocialisation, en l’occurrence Juan Carlos Subijana.
Juan Karlos Subijana est en prison depuis 19 ans et demi. Il convient également de mentionner le grave état de santé du prisonnier arabe dans cette affaire. C’est ce que dit le rapport médical inclus dans la résolution du Gouvernement Basque. Selon ce rapport, en raison de ses graves pathologies, le Département de Justice du Gouvernement Basque a décidé d’accorder à Subijana le troisième degré, avec contrôle télématique et maintien à domicile.
Nous voulons exprimer notre tristesse et notre colère dans le cas de Juan Karlos Subijana également face à la décision prise par ce tribunal d’exception. Les tribunaux d’exception font toujours obstacle au retour des prisonniers dans leur pays. Nous répétons que le droit commun ne dit pas que les détenus doivent purger leur peine à l’intérieur de la prison jusqu’au dernier jour, et que d’autres moyens peuvent être appliqués pour purger la peine hors des murs de la prison, au 3ème degré, en liberté conditionnelle, et plus encore. dans ce cas, compte tenu de l’état de santé du détenu. Il nous est également incompréhensible de devoir retourner en prison avant d’avoir reçu le verdict de l’appel du procureur.
Nous continuerons d’ouvrir les portes de la coexistence et, face à de telles décisions, nous continuerons à œuvrer pour fermer une fois pour toutes la porte de la politique pénitentiaire d’exception. Nous appelons la société basque à prendre les clés qui fermeront les portes qui veulent nous perpétuer dans le passé et à continuer d’ouvrir les portes de l’avenir.
C’est pour cette raison que SARE a appelé à la mobilisation le 8 novembre à 19h00 chez Andre Mari Zuri à Vitoria-Gasteiz.