(Unità Naziunale – Lutte Institutionnelle – Publié le 29 septembre 2022) La demande de semi-liberté de Pierre Alessandri, acceptée en première instance, a été une nouvelle fois rejetée par la cour d’appel antiterroriste de Paris.
Pierre Alessandri, âgé de 63 ans et détenu depuis 23 ans, est pourtant conditionnable depuis déjà plus de 5 ans. Ces refus répétés, cette opposition systématique à ses demandes d’aménagement de peine, témoignent d’un acharnement judiciaire certain et d’un esprit de vengeance indubitable.
Comme je l’ai fait savoir au Gouvernement à de multiples reprises, une telle décision envoie un signal plus que négatif à l’heure où débute le processus de négociation autour de l’évolution institutionnelle de la Corse.
Il était pourtant grand temps d’enfin aller dans le sens de l’apaisement et de refermer la douloureuse page de l’assassinat du préfet Erignac.
La volonté de la société Corse de construire son avenir dans la paix et dans le respect de la démocratie est claire et assumée.
Il en va désormais de la responsabilité de Paris de se mettre au diapason et de sortir au plus vite de cette logique de vengeance d’État et de répression judiciaire. C’est la condition indispensable pour trouver une solution politique globale pour la Corse.
PAUL ANDRE COLOMBANI, DEPUTE DE LA CORSE
Jean-Christophe Angelini, Maire de Portivechju : « Indignation générale de l’Assemblée de Corse en ce moment même et je le crois, de notre peuple tout entier face à cette décision. Nous ne comprenons plus. Et avec sérénité, et détermination, nous n’accepterons pas. »
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