(Unità Naziunale – Lutte Internationale – Publié le 4 aout 2022 – Source) Il y a un an, nous avons franchi une étape importante. Grâce aux efforts de tous, grâce à l’activation continue de la société, il a été possible de sortir des prisons les plus éloignées du Pays basque : Andalousie, Murcie, Levante et Galice.
Cela a apporté un peu de paix aux familles qui ont dû parcourir des kilomètres et des kilomètres pour rendre visite à des parents emprisonnés pendant des décennies. Ces voyages coûtent cher, et pas seulement d’un point de vue financier. Ils entraînaient un coût encore plus important : les accidents de la route et les blessés.
Aujourd’hui, nous pouvons commencer à sourire. Nous progressons. Mais que personne ne se trompe. Nous avons un long chemin à parcourir si nous voulons laisser derrière nous toutes les violations que subissent encore les prisonniers basques et leurs familles.
Nous ferons ce chemin ensemble; sinon, nous ne réussirons pas. En fait, la présence de nombre de ces détenus dans les prisons du Pays basque n’est qu’une étape.
Aujourd’hui, 28,3 %, c’est encore loin. Et, ce qui est pire : la plupart d’entre eux se voient refuser l’application de la politique carcérale normale. L’exception reste la règle.
Cet état d’exception prévaut dans la pratique de la justice, qui privilégie les tergiversations. Le but de cette action est d’appliquer la vengeance, et non d’appliquer la justice.
Une fois de plus, nous devons dénoncer le parquet du Tribunal national, qui est le bras judiciaire de l’extrême politique, et qui fait constamment appel des décisions des comités de traitement des prisons, lorsqu’ils veulent approuver le troisième degré de la prison et des permis.
Ils ont privilégié la confrontation permanente. Pour empêcher la possibilité d’aller vers une paix juste et, par là, vers la coexistence.
Notre pays a besoin d’accords. Il a besoin de solutions équitables. Ceux qui favorisent la confrontation et la vengeance n’ont pas leur place.
Ne normalisons pas que ce n’est pas normal. N’abandonnons pas car l’aliénation est en train de disparaître. Ce sont les étapes que nous accomplissons.
Sourions, mais pour continuer à travailler, sans reculer. Et pour cela, nous avons une date fixée : le 8 octobre. L’objectif est de garder Donostia petit ce jour-là. Être une journée pour avancer, pour diffuser nos revendications, mais en même temps pour valoriser tout ce qui a été réalisé, et ainsi passer une bonne journée pleine de musique et de joie.
Ce qui a été dit Continuons à travailler ensemble, comme avant. Nous l’obtiendrons!