(Unità Naziunale – gestion institutionnelle – Publié le 21 juillet 2022) En début de semaine, notre groupe annonçait sa participation à la réunion prévue à Paris pour aborder le principe d’une évolution politique et statutaire de la Corse.
La composition de la délégation avait en effet été arrêtée en conférence des Présidents, sur la base de deux élus par groupe (et non d’un seul, comme annoncé initialement). C’est donc légitimement qu’Avanzemu a proposé deux de ses membres, en plus de Josepha Giacometti, élue apparentée et intégrée dès les tous premiers échanges, à l’initiative du Conseil Exécutif.
Suite au refus de la conférence d’accorder à notre groupe les mêmes droits qu’aux autres, nous avons refusé d’ouvrir une quelconque polémique, pour privilégier une logique d’apaisement et de convergence des élus insulaires.
Notre député, Paul-André Colombani, a néanmoins demandé aux organisateurs de la réunion si la présence d’un autre élu, Saveriu Luciani en l’occurrence, était envisageable. Il lui a été répondu que cette option ne posait aucune difficulté. Dans la foulée, dès lundi dernier, il prévenait le directeur de cabinet du président du Conseil Exécutif.
Pour notre part, le débat était donc clos et le groupe Avanzemu, rétabli dans ses droits.
Hier, à minuit, un message de la présidence de l’Assemblée de Corse nous parvenait, invitant à une nouvelle conférence des Présidents ce matin même, à Paris. Celle-ci, amputée de plusieurs élus, a néanmoins décidé de refuser l’accès de la réunion à notre deuxième élu, au prétexte que sa présence n’avait pas été validée lundi dernier.
Dans ce contexte, notre président, Jean-Christophe Angelini, a décidé de ne pas être présent à la réunion d’aujourd’hui. Il ne s’agit ni d’un geste de défiance, ni d’une manifestation d’hostilité mais du fait de récuser des manœuvres tendant, une nouvelle fois, vers l’hégémonie.
A ce stade, et sans surenchère d’aucune sorte, nous laissons les corses seuls juges de tout ceci.
Nous serons naturellement présents demain, à Cuzzà, à l’invitation de Jean-Jacques Ciccolini, et nous inscrirons, autour des principes politiques rappelés ces dernières heures, dans un dialogue résolument tourné vers la construction d’une autonomie véritable et d’une solution politique pour la Corse. «