(Unità Naziunale – Publié le 2 mars 2022) Selon BFMTV Yvan Colonna, a été agressé par un autre détenu ce matin à la prison d’Arles.
Âgé de 61 ans, Yvan Colonna est parti à l’hôpital, « inconscient et le pouls faible » selon les informations de LCI. Son pronostic vital est engagé. Il aurait été « frappé très violemment dans la cour de promenade par un autre détenu condamné pour radicalisation ».
Selon France 3 Corse, Yvan Colonna, condamné à la perpétuité pour l’assassinat du préfet Claude Erignac, a été victime d’une agression, ce mercredi 2 mars. Pris en charge par les secours, il aurait été transféré à l’hôpital d’Arles dans un état grave. Selon nos informations, Yvan Colonna a été pris en charge dans un état grave à la prison d’Arles, ce mercredi 2 mars. Son pronostic vital est engagé. Il aurait été transféré à l’hôpital d’Arles en fin de matinée, après avoir été étranglé par un co-détenu lors d’une séance d’activité sportive. Toujours selon nos informations, le détenu qui l’aurait agressé était emprisonné pour islamisme radical.
Condamné à la prison à perpétuité pour l’assassinat du préfet de Corse Claude Erignac le 6 février 1998 – des accusations qu’il a toujours niées – Yvan Colonna est incarcéré depuis plusieurs années à la maison centrale d’Arles. Contactés, les avocats du berger corse indiquent ne pas disposer, pour l’heure, de plus amples informations.
18h00 Rassemblements devant la sous Préfecture de Corti et de Sartene, et les préfectures d’Aiacciu et de Bastia
15h22 Agressé par un détenu dans la prison d’Arles, Yvan Colonna entre la vie et la mort selon Corse Matin
14h47 : Ses avocats démentent la mort d’Yvan Colonna qui se trouverait dans un état grave en réanimation
14h30 : L’annonce de la mort d’Yvan Colonna inonde les réseaux sociaux
Les réactions
Associu Sulidarità : Malgré les mises en garde de Sulidarità concernant le sort des 3 prisonniers politiques incarcérés en France, la politique des palabres et des discussions qui tournent en trahison avec Paris a perduré. Ce matin, notre ami Yvan Colonna à été violemment agressé dans sa salle de sport. Probablement par un détenu salafiste. Son pronostic vital est bien engagé. Nous rappelons que cet incident intervient après l’agression déjà d’Alain Ferrandi. La seule question que nous posons à la justice française est celle ci « Est ce que leur mort en détention est réellement votre objectif? . » Nous apportons tout notre soutien à Yvan ainsi qu’à sa famille. Più chè mai, fratellu tutta a nostra Sulidarità !
Cullittivu- I Liceani Corsi ; U CLC ampara oghe l’agressione d’Yvan Colonna, incarcieratu dapoi 18 anni, in Francia. Notre organisation apporte son soutien à la famille Colonna et à ses proches. La situation qui est celle que nous vivons nous impose une réflexion et une contestation forte et unanime du statut de DPS. Bien qu’elle fasse l’objet d’une lutte massive depuis plusieurs années, elle est complétée aujourd’hui par la preuve de son inefficacité. Il n’est pas acceptable qu’un détenu particulièrement surveillé puisse être la cible d’une agression, ayant entraîné son hospitalisation. Chjamemu à una mubulizazione larga, cumpleta è cumposta da tutte e cumpunente pulitiche di l’isula. U CLC
Ghjuventù in Mossa : Nous « groupe Ghjuventù in Mossa » avons appris avec douleur stupeur et effroi la terrible agression d’Yvan Colonna aujourd’hui à la prison d’Arles. Nos pensées se tournent vers ses enfants, sa famille et ses amis. Yvan Colonna, patriote incarcéré depuis plus de 20 ans dans les geôles françaises, loin des siens, loin de sa terre, pour assouvir une vengeance d’État, contre tout respect du Droit. Cette vengeance d’État s’est appliquée de la pire des manières avec une fois de plus du sang versé et une fois de plus la Corse qui pleure un des siens. En refusant depuis des années la levée du statut de DPS, en refusant le rapprochement des prisonniers politiques, en refusant l’amnistie des prisonniers politiques et en ne garantissant pas la sécurité dans leurs prisons, L’État français, les Gouvernements successifs, et l’appareil Préfectoral sont responsables de l’agression d’Yvan Colonna. La vie des patriotes incarcérés étant désormais menacée, nous demandons leur rapatriement sans délai en Corse. Nous appelons l’ensemble des forces patriotiques, et au-delà tous les corses à se mobiliser.
L’ora di u ritornu : L’agression dont a été victime Yvan COLONNA est inqualifiable, tragique et inadmissible. Elle nous place une fois encore devant l’injustice d’une administration d’Etat qui sous couvert de respect des lois encourage et permet les déviances les plus extrêmes. L’état de santé d’Yvan, que les médecins qualifient ce soir « d’urgence absolue », est la matérialisation de cette vengeance d’Etat voulu par le président de la république et son chef de gouvernement. Nous sommes aujourd’hui très exactement dans la situation recherchée et voulue par le pouvoir politique Français. Yvan est en danger de mort parce que l’Etat (qu’il s’agisse des responsables politiques ou de ses serviteurs les plus zélés) a refusé d’appliquer la loi et a, par des arguties judiciaires inacceptables, bafoué le droit. Ce soir la tristesse et la colère nous assaillent. L’injustice nous écœure, nous révolte et nous indigne. Nous sommes tous et sans exception aux côtés d’Yvan et de sa famille. Sa femme, ses fils, ses parents, sa sœur Christine et son frère Stéphane et toute sa famille. Simu tutti à fianc’à tè Yvan è di tutta a to famiglia.
Réaction de la Famille d’Yvan Colonna : Face au drame survenu aujourd’hui, la famille d’Yvan Colonna exprime toute sa colère et son incompréhension. Elle entend demander raison à l’Etat de l’agression meurtrière dont il a été la victime. Comment un détenu aussi « particulièrement signalé » a-t-il pu être aussi sauvagement maqué par un codétenu ? Où étaient les gardiens dont le rôle était précisément d’empêcher ce type l’agression ? Pourquoi un islamiste radical s’en est-il pris à lui particulièrement ? L’Etat était juridiquement responsable de la sécurité d’Yvan Colonna. S’il décède l’Administration pénitentiaire et ‘ensemble de la hiérarchie politique dont elle dépend devra en rendre des comptes à sa famille. Depuis LO ans, en application du droit commun, il a demandé à être incarcéré en Corse auprès des siens. Pour les motifs essentiellement politiques ses demandes ont systématiquement été refusées. Les recours judiciaires qui ont été formés ont tous été rejetés. On peut légitimement penser que s’il avait été approché Yvan Colonna n’aurait pas été livré aux risques des violences extrémistes dont il est a été la victime. Indifféremment des faits pour lesquels il a été condamné et qu’il a toujours nié avoir commis, e décès en détention d’Yvan Colonna démontre à lui seul la défaillance du statut carcéral exceptionnel auquel il a été injustement soumis. Une défaillance qu’il risque de devoir payer de sa vie.
A Manca Di pettu à un’agressione barbara chì culpisce un prigiuneru purtantu di più cà l’altri « sottu surviglienza », -cusì dice a ghjustizia francese-, noi, militante è militanti di A Manca, vulemu sprimà sta sera u nostru sustegnu di core à a famiglia d’Yvan Colonna.
RASSEMBLEMENTS Corti Aiacciu, Bastia, Sartene
STATU FRANCESE ASSASSINU
Corsica Libera :Violemment agressé dans la prison d’Arles, Yvan Colonna est placé dans un coma post-anoxique à l’hôpital de la même ville. Comment un détenu sévèrement surveillé a-t-il pu subir une telle agression ? Qui a armé la main infâme de ce sicaire ?Son statut de détenu particulièrement signalé ne servait donc qu’à le maintenir enfermé loin des siens, loin de sa Corse pour laquelle il s’est constamment battu et pour laquelle il a donné vingt-et-une années de liberté. Malgré les demandes réitérées de ses avocats et de la majorité des Corses à travers les délibérations de nombreuses communes et de l’Assemblée de Corse, l’état français et sa justice aux ordres n’ont jamais accédé aux requêtes de rapprochement à Borgo. De Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron en passant par Jean Pierre Chevènement et tous les ministres de la justice, les protagonistes de cette vengeance d’état sont responsables du destin tragique d’un innocent, pour des faits « qui ne se plaident pas ». Corsica Libera assure de son soutien ce digne combattant d’une cause juste et s’associe aux angoisses de sa famille et de ses proches; une angoisse douloureuse qui est celle de tout un peuple. Corsica Libera demande à l’ensemble du peuple corse de se rassembler immédiatement devant les préfectures de Bastia, Aiacciu et devant la sous-préfecture de Corti, symboles de l’état français.
Rassemblement immédiat devant les préfectures de Bastia, Aiacciu et devant la sous-préfecture de Corti.
L’unità strategica appelle à participer aux rassemblements de ce soir devant les préfectures d’Aiacciu, Bastia et Corti
Ghjuventù Indipendentista – GI, la Cunsulta di a Ghjuventù Corsa, la Ghjuventù Paolina et A MUVRA : Suite à l’évènement tragique survenu dans la matinée à la prison d’Arles, nous tenions à apporter notre soutien à la famille d’Yvan Colonna, prisonnier politique incarcéré depuis 2003, et les personnes touchées par ce drame. La Ghjuventù Indipendentista – GI, la Cunsulta di a Ghjuventù Corsa, la Ghjuventù Paolina et A MUVRA en appellent à la réaction et à la mobilisation immédiate de l’ensemble du peuple corse. Malgré les demandes unanimes et incessantes de l’ensemble de la classe politique insulaire, partagées par une large majorité du peuple corse, Yvan Colonna, Pierre Alessandri et Alain Ferrandi ont été maintenus en détention à des centaines de kilomètres de leur terre, au mépris de l’application du droit. Au-delà de l’acte, perpétré par un détenu djihadiste radicalisé, l’État, son appareil préfectoral, son gouvernement et son garde des Sceaux Eric Dupont-Moretti sont directement responsables du drame survenu aujourd’hui. Tous les décideurs, participant depuis des années à cette vengeance d’État doivent assumer les conséquences dramatiques de leur acharnement. En signe de soutien, et de dénonciation de la politique de l’État, nous appelons à un rassemblement à 18h devant la Sous-Préfecture de Corte.
Core in Fronte : Face à l’ignoble agression survenue, aujourd’hui, à la prison d’Arles contre 𝗬𝘃𝗮𝗻 𝗖𝗼𝗹𝗼𝗻𝗻𝗮, Core In Fronte, en concertation avec l’ensemble du Mouvement National, appelle à des rassemblements devant les préfectures et sous-préfectures d’Aiacciu, Bastia et Corti à 18h30. L’Etat français porte l’entière responsabilité de la situation.
U Partitu di a Nazione Corsa chjama u populu Corsu à adduniscesi stasera, à partesi da 6 ore è mezu, davant’à e prefetture d’Aiacciu, di Bastia è davant’à a sottu prefettura di Corti.
Femu a Corsica : Ce matin, Yvan Colonna a été victime d’une tentative d’assassinat de la part d’un ou plusieurs détenus au sein de la Centrale d’Arles. Il est actuellement dans un état désespéré. Nos premières pensées vont ce soir vers Yvan et sa famille. Nous le disons avec force, détermination et solennité : l’Etat français porte une responsabilité majeure, accablante, dans ce qui vient de se passer. Depuis des années, l’Assemblée de Corse unanime, les maires, la société corse tout entière, plus récemment des députés de tous les groupes politiques représentés à l’Assemblée nationale, ont demandé publiquement que le droit au rapprochement soit appliqué à Pierre Alessandri, Alain Ferrandi et Yvan Colonna. Le Gouvernement et l’Etat ont refusé, au mépris de la justice, de la loi française et européenne, et de l’équité, d’appliquer ce droit. SI le droit au rapprochement avait été appliqué, le drame de ce matin n’aurait pas eu lieu. C’est au contraire la logique de vengeance d’Etat, mise en œuvre depuis plus de deux décennies, qui a trouvé aujourd’hui son accomplissement le plus funeste, dans des circonstances plus que troublantes : Comment Yvan Colonna, détenu « particulièrement surveillé », a-t-il pu être victime d’une tentative d’assassinat visiblement préméditée, par un ou des détenus dont la dangerosité était parfaitement connue de l’administration pénitentiaire ? En accord avec la famille d’Yvan Colonna, et en concertation avec l’ensemble des mouvements et organisations nationalistes, Femu a Corsica appelle l’ensemble des Corses épris de Justice et de démocratie à des rassemblements pacifiques, ce soir, mercredi 2 mars 2022 à 18h30, devant les Préfectures d’Aiacciu, Bastia è Corti. Ghjustizia per Yvan.
— Colonna Yohan (@Colyoh) March 2, 2022
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