« Hè partutu à l’altru mondu Iviu Bourdiec » – #Corse

(Unità Naziunale – Publié le 18 février 2022) A squadra di U Ribombu Internaziunale hà a tristezza tamanta di favvi sapè ch’ellu hè partutu à l’altru mondu u nostru anzianu capu redattore Iviu Bourdiec (ndlr. 1999-2004). Riposa In Pace Patriottu

 


Pierre Poggioli : Hè partitu Iviu Bourdiec, naziunalistu di sempre, anzianu di l’ANC e di a Fiara, poi di a Cuncolta e di u Ribombu – Duglianze à tutt’i soi… RISP



A squadra di redazzioni ten’à renda umaghju à Iviu Bourdiec. Iviu era un militenti cunvintu chi l’indipendenza er’a sana strada nant’à quali dev’ingaghjà si u nosciu populu. L’ha scrittu parrechji volti par via di u so impegnu puliticu e ghjurnalisticu ch’iddu he rispunsevuli di u misincu  » A Fiara  » e po di u sittimanali  » U Ribombu « . Ramintemu in ssi mumenti ‘ssa parola soia in 2004 :  » u nemicu di a Lotta di Libarazioni Naziunali hè l’alienazioni « . À tutti i soi prisentimu i nosci cundulianzi aflitti. À vedeci o Iviu. DA PER NOI




« Nous combattons sur le terrain de nos adversaires à armes nécessairement inégales. »
L’aliénation corse / Iviu Bourdiec

Le 14 Juillet 1998 : Yves Bourdiec dédicace son livre : « Nationalisme corse : les points sur les i » lors de la « Prima festa di l’indipendenza » organisée par U culletivvu per a Nazione et A Manca Naziunale.

Le 30 mars 2000 – Ribombu  – La démonstration : Nous étions 12 000 samedi dans les rues d’Aiacciu selon les estimations les plus sérieuses. A l’échelle de la Corse c’est un peuple en marche. Une marche silencieuse, digne avec – fait significatif entre tous – un seul mot scandé a intervalles réguliers : Libertà. C’est dire que notre peuple est solidaire. C’est dire qu’il n’a rien perdu de son combat ancestral. Libertà comme valeur suprême doit doit découler tout le reste : la responsabilité, la dignité, la générosité, autant de constantes qui ne peu vent exister et s’épanouir que dans La liberté retrouvée. C’est dire aussi à la face du monde que nous sommes aux côtés de nos frères de lutte emprisonnés dont nous exigeons le retour. Cette marée humaine qui a déferlé sur Aiacciu dans le calme le plus parfait, sans l’ombre du moindre incident est la plus belle démonstration que le peuple corse pouvait faire de sa maturité politique et de son attachement à la démocratie. C’est aussi un avertissement à tous les gardiens du front du refus qui prétendent par des arguties juridiques l’empêcher de s’exprimer. Rien ni personne n’arrête un peuple en marche. L’histoire en porte témoignage. Et c’est un moment tort de notre histoire que nous avons vécu le 25 mars 2000 à Aiacciu. Iviu Bourdiec

Le 30 Mars 2000 – Ribombu : Antoine Adami, 43 ans, 11 ans de réclusion criminelle. Jean-Paul Paoli, 26 ans, 5 ans de réclusion criminelle. Le verdict des magistrats de la Cour d’assises spéciale de Paris est tombé comme un couperet pour deux patriotes corses qui étaient en détention préventive depuis 45 et 40 mois respectivement.

Qu’avaient-ils fait ces deux hommes pour mériter pareille rigueur de la part de française ? Attentats à l’explosif, tentatives d’attentats. Rien de plus finalement que ce qui est reproché aux cinq gendarmes incendiaires de l’unité spéciale GPS qui ont également commis «des infractions graves qui risquent de saper la liberté de pensée et des bases de la démocratie» selon les termes employés par l’avocat général pour qualifier les laits reprochés à Antoine Adami et Jean-Paul Paoli. La différence – et elle est de taille – c’est que les cinq gendarmes incendiaires présumes sont libres, affectés dans des unités de la gendarmerie et perçoivent leur salaire. Nous ne contes- tons pas la décision de laisser des hommes en liberté. Nous savons trop en Corse le prix de la prison pour ne la souhaiter à personne. Mais nous sommes en droit de nous interroger sur une justice qui manifestement n’est pas la même pour tous. Et de prendre le peuple corse à témoin. Car enfin après la condamnation de Carlu Santoni à 28 ans de réclusion, celle de Marie-Hélène Mattei et François Santoni à quatre ans de prison ferme, ces deux dernières condamnations plus lourdes que celles requises par l’avocat général – ce qui est exceptionnel – confirment un acharnement judiciaire contre les patriotes corses en totale contradiction avec une période d’apaisement et de dialogue au cours de laquelle les nationalistes corses ont montré beaucoup de bonne volonté et un sens des responsabilités que personne ne peut nier. Alors à la politique de la main tendue, la justice française répondrait par le camouflet ? La volonté de dialogue exprimée par Lionel Jospin n’a pas fait tâche d’huile dans les prétoires. F.t c’est une raison supplémentai re pour revenir sur l’amnistie pour les prisonniers politiques corses qui doit faire partie des discussions pour une solution au problème politique corse. Les nationalistes n’en ont pas fait un préalable. Fidèles à leur parole, ils rejettent toute forme de préalable et donc n’en imposent aucun. Mais le gouverne ment français doit savoir que le peuple corse est solidaire de ses patriotes déportés, condamnés par la justice française, incarcérés. La meilleure preuve en est la marée humaine qui a déferlé sur Aiacciu le 25 mars dernier où 12 000 personnes ont scandé un seul mot, un seul : •Libertà». Le peuple corse tout entier s’est exprimé à Aiacciu et il a envoyé au pouvoir français un message clair : aucune solution politique sérieuse ne pourra faire l’impasse sur la libération des prisonniers politiques corses. Cela n’a rien de révolutionnaire, cela se passe ainsi dans tous les processus de décolonisation de par le monde et ce fut le cas en Kanaky après les accords de Matignon. Lionel Jospin ne peut pas l’ignorer. Il en a d’ailleurs lui-même parlé. Et nous n’avons pas de raison au jour d’aujourd’hui de lui refuser a priori notre confiance. Il ne tient qu’à lui le 6 avril prochain d’imposer la générosité, l’ouverture. le progrès, l’intelligence face aux alliés objectifs du Front National que sont certains de ses «amis» politiques, les staliniens corses, les signataires du front du refus, ou «Le manifeste des femmes pour la vie en prison». Je laisserai la conclusion à Georges Marc Benamou dont j’apprécie particulièrement les chroniques dans Corse-Matin comme j’appréciais ses éditoriaux de l’EDJ. Il écrivait dimanche dernier en parlant de Jospin : «Demain, saura-1-il nous surprendre ? Sera-t-il le Mendès qu’on espère ou le Guy Mollet qu’on redoute ?» Les prochains jours devraient nous apporter les premiers cléments de réponse. Iviu Bourdiec

Le 20 décembre 2003 : La police politique perquisitionne les locaux du journal « U Ribombu » . Les enquêteurs ont saisi des affiches publicitaires sur les lieux. Iviu Bourdiec, est le rédacteur en chef de « U Ribombu ».

« L’ennemi implacable de la LLN, c’est l’aliénation »
Iviu Bourdiec

. . A l'accorta annant'à Google Infurmazione For Latest Updates Follow us on Google News Nos dernière informations sur Google Actus

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