(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 29 novembre 2021) La présence de jeunes militants nationalistes en la préfecture d’Aiacciu en février dernier avait donné lieu à des violences policières d’autant plus inadmissibles que ces garçons étaient venus interpeller pacifiquement le représentant de l’Etat sur le rapprochement des prisonniers politiques.
Il s’agissait plus précisément du cas de Pierre Alessandri et d’Alain Ferrandi dont le fils, militant nationaliste lui-même, accompagné d’autres jeunes militants, entendait demander des explications au représentant de l’Etat sur la situation pénale de ces prisonniers politiques. En effet, alors que la majorité politique corse ainsi que la plus grande partie de l’opinion se sont prononcées pour la libération de justiciables qui sont, selon la pratique judiciaire française, libérables, l’Etat et ses corps constitués s’y opposent fermement, démontrant la volonté délibérée d’appliquer à ces hommes la rigueur d’une vengeance de l’Etat français.
En réponse à cette démarche les policiers ont matraqué nos jeunes. Corsica Libera s’élève non seulement contre ces brutalités, mais considère que la convocation de ces jeunes gens, étudiants, lycéens et travailleurs dans les commissariats d’Aiacciu et de Bastia pour s’expliquer sur les coups qu’ils ont reçu, relève de la stratégie de provocation sciemment organisée par le préfet de région. Il s’agit bien là d’une tentative de mise au pas que nous ne saurions accepter.
Corsica Libera apporte son soutien total à ces jeunes patriotes et s’opposera à leur éventuelle mise en cause dans un incident où nous considérons qu’ils n’ont pas fait autre chose que d’accomplir leur devoir familial et leurs obligations patriotiques.
Corsica Libera
29 novembre 2021