Ce samedi 22 octobre 1988, la cour d’assises spéciale de la Gironde, après trois heures et quarante-cinq minutes de délibération, a prononcé l’acquittement de Félix Tomasi, trente-six ans, détenu depuis cinq ans et sept mois, qui comparaissait depuis le 17 octobre sous l’accusation d’assassinat d’un légionnaire et de tentative d’assassinat d’un autre militaire au centre de repos de la Légion à Sorbo-Ocagnano le 11 février 1982.
(Source LeMonde, article complet)
Son coaccusé, Charles Pieri, trente-huit ans, est également acquitté de cette poursuite, mais s’est vu infliger un an de prison avec sursis pour délit de transport d’armes de première catégorie. Il serait libre s’il n’était également détenu par décision du juge parisien Michel Legrand, qui l’a inculpé, en juillet 1987, de détention d’un dépôt d’armes, association de malfaiteurs, falsifications de documents administratifs et, en mars 1988, de destruction ou détérioration d’objets destinés à l’utilité publique après le mitraillage d’une gendarmerie.
Un an de prison avec sursis a également été prononcé à l’encontre de Joseph Moracchini, trente-six ans, pour transport d’armes, et de François Satti, trente-sept ans, coupable de détention d’arme. Il s’agit du même pistolet Beretta 9 mm que Moracchini emprunta à Satti pour le placer dans le fourgon utilisé par Pieri, selon ses premières déclarations, pour transporter le commando vers le centre de repos de la Légion.