L’année 2021, une année de mobilisation sur le terrain et autours de la lutte institutionnelle.
Pierre Alessandri, Alain Ferrandi, Yvan Colonna: « l’année de trop »- #Corse
(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 31 décembre 2021) Pour la première fois en 22 ans, la commission statuant sur le maintien du statut de DPS de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi ne s’est pas réunie. Les deux hommes condamnés pour l’assassinat du préfet Erignac attendent la levée de ce statut pour obtenir leur rapprochement en Corse.
(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 17 décembre 2021) Dans un appel commun, des parlementaires de plusieurs groupes politiques demandent à ce que les trois personnes condamnées au titre de leur participation à l’assassinat du préfet Erignac, en 1998, puissent purger le reste de leur peine au centre pénitentiaire de Borgo, en Haute-Corse. (Lire sur le journal LeMonde)
Dans le même temps, Unità Strategica était une nouvelle fois reçue à la CdC par les présidents (Groupes, Assemblée, Executif)
Signataires : Jean-Félix Acquaviva, député de la Haute-Corse, Libertés et Territoires ; Michel Castellani, député de la Haute-Corse, Libertés et territoires ; André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, président du groupe Gauche démocrate et républicaine ; Paul-André Colombani, député de la Corse-du-Sud, Libertés et Territoires ; Jean- Jacques Ferrara, député de la Corse-du-Sud, Les Républicains ; Jean- Christophe Lagarde, député de Seine-Saint-Denis, président du groupe UDI et indépendants ; Bertrand Pancher, député de la Meuse, président du groupe Libertés et Territoires ; Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne, présidente du groupe La France insoumise ; Jean- Jacques Panunzi, sénateur de la Corse-du-Sud, Les Républicains ; François Pupponi, député du Val-d’Oise, MoDem et Démocrates apparentés ; Bruno Questel, député de l’Eure, La République en marche ; Valérie Rabault, députée du Tarn-et-Garonne, présidente du groupe Socialiste et apparentés ; Paulu Santu Parigi, sénateur de la Haute-Corse, Ecologistes – Solidarité et Territoires ; Antoine Savignat, député du Val-d’Oise, Les Républicains.
Voici la tribune publié sur le compte FB
Dans un appel commun, des parlementaires de plusieurs groupes politiques demandent à ce que les trois personnes condamnées au titre de leur participation à l’assassinat du préfet Erignac, en 1998, puissent purger le reste de leur peine au centre pénitentiaire de Borgo, en Haute-Corse. Tribune. L’attachement aux valeurs de la République et le respect de l’Etat de droit sont pour nous essentiels et indissociables. C’est au nom du droit, et de son application pleine et loyale, que nous demandons aujourd’hui que les trois personnes condamnées au titre de leur participation à l’assassinat du préfet Claude Erignac, le 6 février 1998, soient rapprochées, comme le prévoient les textes français et européens, au centre pénitentiaire de Borgo (Haute-Corse) pour y purger le reste de leur peine, après, respectivement, vingt-deux années de détention dans différentes prisons et centrales du continent pour Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, et dix-huit années pour Yvan Colonna. La justice a condamné ces trois hommes à une peine de réclusion criminelle à perpétuité, au titre de leur participation à un crime d’une gravité extrême. Nous savons combien ces faits tragiques, pour lesquels ne peuvent exister ni complaisance ni justifications, ont constitué un traumatisme pour la République et pour la Corse. Nous prenons la pleine mesure de la douleur de la famille du préfet Erignac et de l’ensemble des parties civiles, à laquelle nous n’avons jamais manqué d’exprimer – et exprimons à nouveau – notre compassion et notre compréhension. Nous considérons que le droit, dans la République, doit s’appliquer à toutes et à tous, sans distinction aucune, de façon juste et équitable. Détention sans incident C’est parce que nous sommes fondamentalement attachés à ce principe que nous avons décidé aujourd’hui de nous exprimer publiquement. Monsieur le premier ministre doit en effet, avant le 31 décembre, prendre la décision de renouveler ou non le statut de « détenu particulièrement signalé » attribué jusqu’à aujourd’hui à Pierre Alessandri, Alain Ferrandi et Yvan Colonna. Le maintien de ce statut est le seul obstacle juridique à leur rapprochement au centre pénitentiaire de Borgo, car celui-ci n’est pas habilité à accueillir ce type de détenus. Un « détenu particulièrement signalé » est, au terme des textes, un détenu qui présente une particulière dangerosité ou, par exemple, pour lequel existent des risques d’évasion. Concernant ces trois hommes, leur détention, très longue, s’est passée sans aucune difficulté ni incident. Par ailleurs, ils sont désormais éligibles à une mesure de libération conditionnelle, décision relevant de l’autorité judiciaire, laquelle a décidé au moment de leur condamnation d’écarter la peine de sûreté de vingt-deux ans qui avait été requise à leur encontre. Enfin, la commission locale appelée à éclaircir la décision du gouvernement a donné un avis favorable, en 2020, à la radiation de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, du répertoire des « détenus particulièrement signalés ». Cet avis est bien entendu consultatif, mais, dans la très grande majorité des cas, il est suivi par le gouvernement. Honneur de la République Maintenir le statut de « détenu particulièrement signalé » de ces trois personnes vise uniquement à interdire leur rapprochement, en violation de la lettre et de l’esprit du droit français et européen en la matière. Il convient de mettre un terme, sans délai, à cette situation et d’appliquer le droit. De ce fait, cela favorisera un légitime rapprochement familial et réparera ce qui a pu être vécu comme une double peine, eu égard aux distances entraînant de lourdes conséquences humaines et financières. Cette demande est portée avec force par les Corses et par leurs représentants, toutes opinions politiques confondues. Elle a notamment donné lieu à l’adoption à l’unanimité, par l’Assemblée de Corse, d’une résolution solennelle, également soutenue par nombre de ceux qui ont été présidents du Conseil exécutif de Corse ou de l’Assemblée de Corse depuis 1998, que ces anciens dirigeants insulaires soient de droite, de gauche, ou nationalistes, mais aussi par de très nombreuses communes et intercommunalités de Corse. Nous avons entendu cette volonté d’équité et de justice. Nous la partageons et la faisons nôtre. Et nous pensons fondamentalement que personne ne pourra faire grief ou reproche au gouvernement de se déterminer en ce sens. C’est en effet l’honneur de la République que d’appliquer le droit. C’est aujourd’hui notre devoir de parlementaire de le réaffirmer et de le demander.
(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 16 décembre 2021) Lors de la session du 16 décembre, la Présidente de l’Assemblée de Corse rappelle dans son discours d’ouverture la mobilisation pour le rapprochement de Alessandri, Colonna et Ferrandi :
« Jeudi 9 décembre, vous le savez, nous étions à Paris, avec le Président de l’exécutif, le collectif de défense des prisonniers, les présidents de groupes de l’Assemblea di Corsica, pour défendre auprès de la représentation nationale la résolution solennelle votée dans cet hémicycle le 22 octobre dernier relative au rapprochement de Pierre ALESSANDRI, Alain FERRANDI et Yvan COLONNA.
Nous avons rencontré tour à tour des présidents et des membres des différents groupes politiques du Palais Bourbon qui se sont tous, sans exception, montrés très sensibles tant à la non-application évidente du droit français qu’au sort des justiciables et aux conséquences pour leurs familles.
Ces échanges nous ont permis de confirmer une chose : nous sommes plus que jamais du côté de la justice, du côté du droit et du côté de la démocratie.
Tout démocrate, tout défenseur de l’application du droit, a le devoir aujourd’hui de s’engager à nos côtés pour demander la levée du statut de DPS avant le 31 décembre prochain, car ce statut n’est autre que le dernier stratagème trouvé pour empêcher que ces hommes ne rentrent à Borgu. J’appelle donc à nouveau tous les députés, y compris ceux de la majorité gouvernementale, à nous soutenir au nom du respect de la loi.
Je tiens à remercier Jean-Jacques FERRARA qui était à nos côtés. Je remercie bien-sûr tous les parlementaires qui nous ont écoutés et qui parmi les obédiences politiques les plus diverses nous ont affirmé leur soutien. Un grand merci bien-sûr aux députés nationalistes et leurs collaborateurs pour leur travail de préparation. Cela montre bien que l’opiniâtreté du collectif Unità Stratègica et le travail que nous avons réalisé ici tous ensemble n’est pas sans effet. Pour autant le temps presse et rien ne garantit aujourd’hui que le gouvernement donnera un avis favorable avant la fin de ce mois. »
Presidente Marie-Antoinette MAUPERTUIS
(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 10 décembre 2021) Rencontre de la délégation de la Corse avec l’ensemble des groupes politiques de l’Assemblée nationale concernant la question du rapprochement des prisonniers
Une délégation composée des parlementaires corses, du Président du Conseil exécutif de Corse, de la Présidente de l’Assemblée de Corse, des Présidents des groupes Fà Populu Inseme, un Soffiu Novu, Core in Fronte, Avanzemu et de l’élue de Corsica Libera, mais également de représentants d’Unità strategica, qui réunit toutes les organisations de défense des prisonniers et anciens prisonniers politiques, s’est rendue hier jeudi 9 décembre 2021 à Paris au Palais-Bourbon.
Jean-Jacques Panunzi, sénateur de la Corse du sud et Laurent Marcangeli, président du groupe « Un soffiu novu » étaient absents pour des raisons impératives, mais solidaires de la démarche.
L’objectif de ce déplacement était de présenter aux différents groupes composant l’Assemblée Nationale la résolution solennelle, votée à l’unanimité, par le Conseil exécutif et l’Assemblée de Corse, le 22 octobre 2021, en session extraordinaire. Celle- ci demande l’application normale du droit à Pierre Alessandri, Alain Ferrandi et Yvan Colonna et, conséquemment, la levée du statut de DPS (Détenu particulièrement signalé) à leur égard et leur rapprochement immédiat en Corse, au centre pénitentiaire de Borgu.
Il convient de rappeler que cette résolution est également soutenue par les quatre députés et les deux sénateurs de la Corse, par d’anciens Présidents du Conseil exécutif de Corse, les anciens Présidents de l’Assemblée de Corse, et de très nombreux maires et président(e)s d’intercommunalités.
Concernant le calendrier, le Premier Ministre doit statuer sur cette levée du statut de DPS par une décision administrative qui doit intervenir avant le 31 décembre 2021.
Cette journée d’échanges avec les députés s’est déroulée dans un climat extrêmement constructif et a permis de capitaliser trois avancées majeures :
1) Tous les groupes parlementaires représentés à l’Assemblée Nationale, de la majorité : La République en Marche, MoDem, Agir ensemble, comme de l’opposition : UDI & Indépendants, Les Républicains, Libertés et Territoires, La France insoumise. Socialiste et Gauche Démocrate et Républicaine (communistes et apparentés) ont répondu favorablement à l’invitation de la délégation corse ;
2. Toutes et tous les député(e)s rencontré(e)s se sont prononcé(e)s, soit en leur nom personnel, soit au nom de leur groupe, en faveur de la levée immédiate du statut de DPS (détenu particulièrement signalé) pour Pierre Alessandri, Alain Ferrandi, et Yvan Colonna, et donc de leur rapprochement, sans délai, au Centre pénitentiaire de Borgu ;
3. Toutes et tous les députés(e)s rencontré(e)s sont prêt(e)s à affirmer publiquement leur adhésion à ce principe de levée immédiate du statut de DPS pour les trois condamnés et de leur rapprochement sans délai à la prison de Borgu.
Les modalités concrètes de ces prises de positions publiques seront définies dans les prochains jours.
La délégation corse tient à remercier publiquement l’ensemble des groupes et député(e)s rencontré(e)s ce jour pour la qualité de l’accueil et de l’écoute ainsi que la volonté de s’engager en faveur de l’application du droit dans ce dossier.
Le Président du Conseil exécutif de Corse
La Présidente de l’Assemblée de Corse
Les Présidents des groupes Fà Populu Inseme, un Soffiu Novu, Avanzemu dont l’élue Corsica Libera et Core in Fronte
Unità Strategien (réunissant toutes les organisations de défense des prisonniers et anciens prisonniers politiques)
(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 9 décembre 2021) Une délégation composée des parlementaires, du Président du Conseil exécutif, de la Présidente de l’Assemblée de Corse et des Présidents de groupe, mais également de représentants d’Unità strategica, qui réunit toutes les organisations de défense des prisonniers et anciens prisonniers politiques, rencontrera par conséquent plusieurs groupes politiques de l’Assemblée nationale et du Sénat, ce jeudi 9 décembre 2021 à Paris.
À l’exception du groupe Un soffiu Novu et de Laurent Marcangeli (absent pour une raison de planning), tous les présidents de groupe de l’Assemblée de Corse ont fait le déplacement ce jeudi à Paris : Jean Biancucci (Fà populu inseme), Jean-Christophe Angelini (Avanzemu) et Paul-Félix Benedetti (Core in Fronte). Apparentée Avanzemu, l’élue Corsica Libera Josepha Giacometti-Piredda est également présente.
Tous les parlementaires nationalistes sont eux aussi assis à la table des discussions. À droite, le député Jean-Jacques Ferrara est arrivé en milieu de matinée. En revanche, le sénateur Jean-Jacques Panunzi est absent. Selon nos informations, ce dernier « se serait excusé de cette absence qui ne serait pas liée à un désaccord politique« .
Réunies sous la bannière Unità strategica, les cinq associations de défense des prisonniers sont représentées. Jean-Philippe Antolini, porte-parole du collectif, Patrice Murati, Thierry Casanova ou encore Thierry Casolasco sont eux aussi montés à Paris.
CT d’Aiutu Paisanu : Les organisations de défense des prisonniers politiques et anciens prisonniers étaient à Paris, ce jeudi 9 décembre, avec la représentation élue de la Corse, pour rencontrer les groupes parlementaires français à l’Assemblée Nationale. Tous les groupes ont répondu favorablement à la sollicitation :LREM, MoDem, UDI, Libertés et Territoires, PCF, LR, PS, Agir et La France Insoumise. Le but était d’exposer aux députés la non application du droit concernant la levée du statut de DPS, pour Pierre Alessandri, Alain Ferrandi et Yvan Colonna, et leur non rapprochement. Cette situation relève de considérations purement politiques avec, in fine, la question de savoir si les groupes parlementaires partageaient cette analyse et ce qu’ils étaient prêts à faire pour changer cela. Les réactions ont été unaniment positives avec des degrés différents : – 4 groupes ont affirmé une position ferme de soutien de l’ensemble de leur parlementaires : MoDem (appartenant à la majorité), PCF, Libertés et Territoires et La France Insoumise. Cette dernière a même affirmé sa position pour une libération. – Les 2 députés UDI ont affirmé un soutien personnel fort et porteront le message pour essayer d’emporter leur groupe. – Le député LREM, Bruno Questel, indique que nombre de députés suivront. Il n’est pas en mesure de l’assurer pour l’ensemble du groupe, mais il a indiqué que le message sera porté au niveau de l’Exécutif et de la Présidence. – Le PS, avec présence de la présidente de groupe, avait une connaissance imparfaite du dossier. Il a, néanmoins, émis une position positive qui sera portée au groupe afin qu’ils se positionne. – Enfin LR, le député Ferrara, et un autre député, ont assuré de leur soutien personnel en précisant que d’autres suivront mais qu’il y aura aussi des reticences sur l’ensemble du groupe parlementaire. Une note sera rédigée à destination de Valerie Pecresse, pour la sensibiliser et ne pas en faire un sujet de campagne. Tous les groupes ont levé le doute sur d’éventuelles récupérations d’une décision qui serait favorable à des fins politiques. En terme de communication, plusieurs pistes ont été évoquées, par les groupes parlementaires français, et qui peuvent se cumuler pour les jours qui viennent car l’urgence a été actée par tous : Question au gouvernement, une lettre ouverte au 1er ministre…
(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 8 décembre 2021) Communiqué de presse conjoint du Président du Conseil exécutif de Corse, de la Présidente de l’Assemblée de Corse, et des Présidents de groupes, relatif aux rencontres avec les groupes politiques de l’Assemblée nationale et du Sénat sur la question du rapprochement des prisonniers.
Rencontres avec les groupes politiques de l’Assemblée nationale et du Sénat sur la question du rapprochement des prisonniers
Le 22 octobre dernier, la session extraordinaire de l’Assemblée de Corse dédiée à la question du rapprochement des prisonniers a débouché sur l’adoption à l’unanimité d’une résolution solennelle portée conjointement par le Conseil exécutif de Corse et l’Assemblée de Corse et sollicitant, conformément à une application loyale du droit français et européen en la matière, la levée du statut de DPS et le rapprochement sans délai de Pierre Alessandri, Alain Ferrandi et Yvan Colonna.
Cette session extraordinaire a également permis d’associer à la démarche, les parlementaires de Pile, des anciens Présidents du Conseil exécutif de Corse, toutes tendances politiques confondues (Ange Santini ; Paul Giacobbi), des anciens Présidents de l’Assemblée de Corse (José Rossi ; Camille de Rocca Serra ; Jean Guy Talamoni), et de très nombreux Maires et Présidents d’intercommunalités de Pile, qui ont co-signé ou soutenu la motion.
Différentes actions de sensibilisation à la démarche sans précédent ainsi initiée ont également été engagées.
C’est dans ce cadre que des demandes de rendez-vous ont été formulées, par la voix des parlementaires insulaires, auprès des différents Présidents de groupe de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Une délégation composée des parlementaires, du Président du Conseil exécutif, de la Présidente de l’Assemblée de Corse et des Présidents de groupe, mais également de représentants d’Unità strategica, qui réunit toutes les organisations de défense des prisonniers et anciens prisonniers politiques, rencontrera par conséquent plusieurs groupes politiques de l’Assemblée nationale et du Sénat, ce jeudi 9 décembre 2021 à Paris.
Le Président du Conseil exécutif de Corse
La Présidente de l’Assemblée de Corse
Les Présidents des groupes Fà Populu Inseme, un Soffiu Nova, Avanzemu et Core in Fronte
(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 4 décembre 2021) mobilisations ce Samedi 4 Décembre à 15h devant la Préfecture de Région et devant celle de Bastia. Moins de 600 personnes réunis, une partie du mouvement national absent, une partie des associations de défenses des prisonniers politiques absentes.
(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 2 décembre 2021) Le Maire et l’ensemble du conseil municipal de la commune d’Eccica Suarella ont décidé d’afficher leur soutien au collectif l’ORA DI U RITORNU et plus largement, à l’ensemble des organisations mobilisées en faveur de nos prisonniers politiques. À ce jour, il est inacceptable de devoir encore se battre pour bénéficier d’une juste application de la loi ! Le rapprochement des prisonniers est un droit dont doivent bénéficier les nôtres. L’Etat doit accepter de discuter afin d’aboutir à une solution politique globale. Nous invitons ainsi chaque mairie de Corse à se mobiliser en affichant son soutien à nos prisonniers politiques.
(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 1er décembre 2021) Conférence de presse de Femu A Corsica+Fà Populu Inseme devant la préfecture de région,pour dénoncer pêlemêle des problèmes de gestions de la CdC et la question des prisonniers politiques. Appelant à une réunion préparatoire le 2 décembre pour des mobilisations « Presos » ce Samedi 4 Décembre à 15h devant la Préfecture de Région.
(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 29 novembre 2021) Les réactions et communiqués (PNC, Corsica Libera, Core In Fronte, Femu a Corsica…) sont publiés sur les réseaux sociaux depuis le dimanche 28 novembre en soutien aux jeunes corses convoqués aux Commissariats d’Aiacciu et de Bastia (<–lien ici)
(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 29 novembre 2021) Motion en faveur de la levée du statut de DPS et du rapprochement des personnes condamnées dans le cadre de la procédure « Erignac » en application du droit français et du droit européen présenté au Conseil Municipal du 29 novembre 2021 par le groupe affilié à Femu A Corsica, Aiacciu pà tutti
Vu l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme proclamant le droit de toute personne au respect notamment de sa vie privée et familiale. Vu la recommandation 17-1 des règles pénitentiaires européennes du Conseil de l’Europe aux termes desquels : les détenus doivent être repartis autant que possible dans des prisons situées près de leur foyer ou de leur centre de réinsertion sociale. Vu les articles 34 et 35 de la Loi pénitentiaire 2009-1436 du 24 novembre 2009 relatifs à la vie privée et familiale et aux relations des détenus avec l’extérieur. Vu la résolution solennelle 21/173 AC adoptée â l’unanimité par l’Assemblée de Corse le 22 octobre 2021 relative au rapprochement des personnes condamnées dans le cadre de la procédure de l’assassinat du Préfet Claude ERIGNAC et à la mainlevée de leur statut de Détenu Particulièrement Signalé. Le conseil municipal d’AIACClU DEMANDE que les personnes condamnées dans le cadre de la procédure de l’assassinat du Préfet Claude ERIGNAC le 6 février 1998 qui sont aujourd’hui libérables eu égard à la durée de détention accomplie (22 ans), se voient appliquer les mêmes droits et le même traitement que tout justiciable ; CONSTATE qu’une application normale du droit conduirait à rapprocher de leurs familles en Corse sans délai les personnes restant détenues en suite de leur condamnation dans le cadre de ladite procédure ; DEMANDE la levée du statut de Détenu Particulièrement Signalé les concernant ; DEMANDE en toute hypothèse leur rapprochement immédiat, conformément à ce que prévoient les droits français et européen.
(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 29 novembre 2021) Après l’action légitime des jeunes lors de l’occupation de la Préfecture en Corse le 22 février 2021, ils doivent comparaitre en audition libre dans différents commissariats de l’île du 29 novembre au 2 décembre 2021 :
Andarelli Stefanu, Angelelli Petru Maria, Bastianaggi Pierre, Buttafoco Antoine, Capaï Baptiste, Chiappini Jean-François, Corazzini Pierre-Antoine, Ferrandi Simon’Paulu, Forte Michè, Giraud Thomas, Pellegrini tumasgiu, Perquis Hervé, Poggioli Ghjulianu, Torre Mathieu Constantin, Wingert Thomas.
(Unità Naziunale – Publié le 16 novembre 2021) Rencontre de la CdC avec les différents collectifs d’anciens prisonniers politiques « Unità stratègica » : constat commun de la nécessité de faire prendre en compte par le Gouvernement la résolution votée à l’unanimité sur le rapprochement sans délai de Pierre Alessandri, Alain Ferrandi, et Yvan Colonna.
(Unità Naziunale – Publié le 23 octobre 2021) Dans une lettre ouverte au Président de la République publié dans Corse Matin, Alain Ferrandi et ses conseils en appellent désormais aux députés et sollicitent l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur le statut de DPS « qui interdit à tort le rapprochement familial et impose un traitement inhumain aux détenus. »
» S’agit-il d’une vengeance d’État ? S’agit-il d’une posture mémorielle ?
S’agit-il d’une décision politique transcendant le droit commun ?
Ou juste mais tout aussi grave, d’un choix arbitraire ? »
Alain Ferrandi
Ce samedi 23 octobre, les avocats d’Alain Ferrandi, Françoise Davideau et Corine de Bernardi, ont écrit aux quatre députés corses pour leur demander d’œuvrer en faveur de « la création d’une commission d’enquête parlementaire » sur les DPS en France.
(Unità Naziunale – Publié le 22 octobre 2021) La ligue des droits de l’Homme exprime son plein et entier soutien à la déclaration solennelle de l’Assemblée de Corse demandant la levée du statut de détenus particulièrement signalés de Pierre Alessandri, Alain Ferrandi et Yvan Colonna. Une fois de plus, les élus de cette assemblée ont voté à l’unanimité un texte qui demande simplement l’application de la loi, cette fois-ci en présence notamment des parlementaires de Corse. La représentation parlementaire insulaire, députés et sénateurs, s’était déjà prononcée au travers d’un courrier co-signé avec le président national de la LDH et adressé au premier ministre pour la levée du statut de DPS de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi et de fait, à court terme, pour la possibilité d’un rapprochement à la prison de Borgo et d’un accès à leur droit à une réinsertion familiale et sociale. Le gouvernement et le Président de la République sont à nouveau interpellés. Eux seuls ont le pouvoir d’en finir avec une situation bloquée qui ne repose que sur la raison d’Etat. La LDH espère que les mobilisations engagées depuis des années pour faire entendre raison à l’Etat rencontreront enfin le chemin de la justice et de l’égalité devant la loi. Chacun pourra ainsi se libérer d’un passé douloureux. Ou alors, il reviendra à l’Etat d’assumer la responsabilité d’entretenir cette terrible perspective d’une perpétuité sans fin. Ajaccio, le 22 octobre 2021
(Unità Naziunale – Publié le 22 octobre 2021) L’Assemblée de Corse en réunion extraordinaire.
Une résolution solennelle pour demander le rapprochement des prisonniers du commando Erignac a été soumise et acceptée à l’unanimité
RESOLUTION SOLENNELLE DU CONSEIL EXECUTIF DE CORSE ET DE L’ASSEMBLEE DE CORSE
OBJET : RESOLUTION SOLENNELLE RELATIVE AU RAPPROCHEMENT
L’ASSEMBLEE DE CORSE
DEMANDE que les personnes condamnées dans le cadre de la procédure de l’assassinat du Préfet ERIGNAC qui sont aujourd’hui libérables eu égard à la durée de détention accomplie, se voient appliquer les mêmes droits et le même traitement que tout justiciable ;
CONSTATE qu’une application normale du droit conduirait à rapprocher sans délai les personnes restant détenues en suite de leur condamnation dans le cadre de ladite procédure ;
DEMANDE la levée du statut de DPS les concernant ;
DEMANDE en toute hypothèse leur rapprochement immédiat, conformément à ce que prévoient les droits français et européen.
Familles et soutiens (Coordination Anti Répressive « Pè L’Unità Strategica ») de Colonna, Ferrandi et Alessandri sont là.
(Unità Naziunale – Publié le 22 octobre 2021) Discours de Madame Marie-Antoinette Maupertuis Présidente de l’Assemblea di Corsica Session du 22 octobre 2021
Sgiò deputatu aurupeu,
Sgiò deputati,
Sgiò Presidente di l’esecutivu,
Signori i Presidenti di l’Assemblea,
Signora a Presidente di u CESEC,
Signore è signori i cunsiglieri esecutivi,
Signore è signori i cunsiglieri à l’Assemblea di Corsica,
Madama a suppleente di u senatore PARIGI
Signore è signori i rapresententi di l’associi di sustegnu à i prigiuneri è a e so famiglie,
Care famiglie di i prigiuneri,
Care tutte, cari tutti,
Le sujet qui nous réunit aujourd’hui est d’une gravité et d’une importance particulières, c’est pourquoi je serai brève.
Le 7 octobre, la Cour d’appel de Paris a refusé l’aménagement de peine de Pierre ALESSANDRI après 22 années de détention, lui interdisant toute liberté conditionnelle et tout rapprochement.
Le 12 octobre, la conférence des Présidents de l’Assemblée de Corse s’est réunie à Corti pour échanger et convenir de la réaction à tenir face à cette décision incompréhensible. A l’unanimité, le président du Conseil exécutif, les présidents de tous les groupes et moi-même, avons décidé de tenir, ce jour, une réunion extraordinaire de l’Assemblée de Corse avec pour seul point à l’ordre du jour le rapprochement immédiat des détenus corses, conformément à ce que prévoient le droit français et européen.
Aujourd’hui, sont présents avec nous Monsieur le Député Européen, Messieurs les Députés, Madame la Suppléante du Sénateur PARIGI, les anciens Présidents de l’Assemblée de Corse, la Présidente du CESEC. Je les en remercie.
D’autres élus s’associent à cette démarche, mais ne pouvaient être présents comme Le Président GIACOBBI, le Président ROSSI, le député CASTELLANI, la vice-présidente de l’Assemblea di a Giuventù et d’autres.
Cela témoigne d’une attente forte du peuple corse dans ses multiples composantes.
Alors, que demandons-nous ? Nous, demandons que justice soit rendue.
Pourtant, encore une fois dans cette affaire, la justice semble revêtir les tristes habits de la vengeance.
Avant que la résolution solennelle ne soit déposée et que nous ne la mettions au vote, j’aimerais dire à nouveau, en quelques mots, de quoi nous parlons lorsque nous demandons le rapprochement.
Il ne s’agit pas d’oublier ce qu’il s’est passé, comment le pourrions-nous ? C’est impossible et tout à la fois impensable.
Pour autant, il s’agit de tourner la page du conflit, entre l’Etat et la Corse, de ne pas faire des procès du 6 février 1998, les procès du peuple corse. Mais au contraire d’emprunter le chemin de la paix, vers un avenir meilleur.
Il s’agit aussi d’apaiser les familles des détenus, qui se voient appliquer une double peine profondément injuste. Chacun le sait, cet éloignement absurde complexifie, techniquement et financièrement, les visites de manière insupportable et injustifiée.
Nous ne voyons pas non plus en quoi ce rapprochement, après 22 années de détention dans toutes les prisons et centrales de France pour Pierre ALESSANDRI et Alain FERRANDI, 18 ans pour Yvan COLONNA, pourrait être attentatoire au respect dû aux parties civiles et à leur douleur.
Il s’agit en fait, très simplement, de demander l’application normale du droit français par la justice française et le respect du droit européen qui garantissent tous deux le respect de la dignité humaine et proscrivent la perpétuité incompressible.
Il s’agit pour le Premier ministre du pays des droits de l’homme qui a désormais seul, aux lieux et place du garde des Sceaux le pouvoir de décision sur la levée du statut de DPS, de ne pas oublier l’héritage moral dont il est normalement à la fois le dépositaire et le garant.
Il s’agit aussi, pour les Français dans toute leur diversité de se souvenir, je crois qu’il faut le rappeler, que ces droits de l’homme, ils doivent tous en être les garants. Quels que soient, le passé, l’origine ou les opinions politiques de ceux qui en demandent l’application.
Je voudrais donc ici m’adresser aux Corses, mais aussi à l’ensemble des Français pour leur dire ceci :
Chaque traitement inhumain, chaque atteinte à la dignité humaine dans les prisons de ce pays, des libertés et des lumières, qu’est la France constitue une compromission des droits de l’Homme. Des droits de tous à bénéficier d’une justice impartiale, à se voir appliquer le droit de manière équitable.
Accepter que le droit ne s’applique pas aux détenus corses, c’est accepter qu’il ne s’applique à personne.
Et par extension, c’est accepter qu’un jour, peut-être, il ne s’applique pas à soi.
A ringrazzià vi.
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(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 21 octobre 2021) Le nouveau refus de rapprochement et liberté conditionnelle pour Petru Alessandri n’est qu’une étape supplémentaire dans le refus du gouvernement d’appliquer les décisions de justice concernant les prisonniers politiques corses. Les explications approximatives et embrouillées du Premier ministre à l’Assemblée nationale montrent une fois de plus, s’il en était besoin, le refus d’acter la recherche de la paix et la volonté démocratique des Corses. Cette obstination est inacceptable. ECOLOGIA SULIDARIA apporte son soutien aux prisonniers concernés et à leurs familles, et s’associe à la volonté partagée de trouver une réponse commune et efficace à ce déni de justice. Ghjè ora ch’ella finischi !
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 20 octobre 2021) Un collectif anti Répression voit le jour à Corti, composé de 6 structures il tient une conférence de presse à 11h00
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 19 octobre 2021) Le député de Haute-Corse Acquaviva interpelle le gouvernement, en séance, sur la question du rapprochement de Pierre Alessandri, dont le rapprochement en Corse a une nouvelle fois été refusé.
Trois jours avant une session extraordinaire de l’Assemblée de Corse sur le cas de Pierre Alessandri, le député de la 2e circonscription de Haute-Corse, Jean-Félix Acquaviva, a interpellé le Premier ministre sur le sort des prisonniers dits politiques insulaires à l’Assemblée nationale, ce mardi 19 octobre.
Au micro, Jean-Félix Acquaviva détaille les différentes demandes d’aménagement de peine de Pierre Alessandri, « un des trois membres du commando dit Erignac« . « À chaque fois, le parquet antiterroriste a fait appel pour aboutir à un refus obstiné. » (Source)
S’adressant au Premier ministre, Jean-Félix Acquaviva demande : « Quand allez-vous permettre le rapprochement de ces hommes en Corse ? De même que l’exercice de leur droit à la réinsertion et tourner le dos à la vengeance et la haine, consolidant enfin les voies de la paix construite dans l’île ? »
Pour le chef du gouvernement : « tous les représentant de la République doivent respecter les décisions de justice, et c’est ce que je fais. […] Il ne m’appartient pas de commenter les décisions de justice. Elles s’appliquent à moi comme à vous. Et je ne peux pas laisser dire qu’elles seraient l’instrument d’une vengeance de l’État. L’État n’est pas ici pour se venger. »
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 13 octobre 2021) La conférence des Présidents a décidé d’une session extraordinaire de l’Assemblée de Corse, le 22 octobre, portant exclusivement sur le cas de Pierre Alessandri dont la demande d’aménagement de peine a été infirmée par la Cour d’appel de Paris (FR3Corse)
La Conférence des Présidents réunit la Présidente de l’Assemblée de Corse, le Président du Conseil exécutif de Corse et les Présidents des différents groupes de l’Assemblée de Corse, Fà Populu Inseme, un Soffiu Novu, Avanzemu-PNC et Core in Fronte. Elle s’est réunie hier, mardi 12 octobre, à Corti pour faire le point sur la situation créée par l’arrêt de la Cour d’appel de Paris en date du 7 octobre 2021 ayant infirmé le jugement qui avait accordé à Pierre ALESSANDRI un aménagement de peine après 22 années de détention. Les juges d’appel, dans leur décision précitée, ont rappelé expressément que la décision sur le rapprochement relevait exclusivement de la décision de l’administration pénitentiaire. En l’état de l’ensemble de ces éléments, la Conférence des Présidents a décidé à l’unanimité de la tenue d’une session extraordinaire de l’Assemblée de Corse, le vendredi 22 octobre 2021 à 14h, avec pour seul point à l’ordre du jour une résolution solennelle portée conjointement par le Conseil exécutif de Corse et l’Assemblée de Corse.
Le groupe AVANZEMU se réjouit que sa proposition de la tenue d’une session extraordinaire concernant la situation de Petru Alessandri ait été retenue et validée. Cette session extraordinaire de l’assemblée de Corse permettra de poser la question de manière éminemment politique, du devenir de Petru Alessandri et des autres prisonniers politiques corses. Les élus de la Corse ne pouvaient ne pas s’emparer de cette problématique.
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 11 octobre 2021) Après la décision de la cour d’appel de Paris, qui avait annulé la semi-liberté probatoire accordée en première instance, le militant nationaliste, condamné à la perpétuité, a décidé de se pourvoir en cassation. En Corse, les nationalistes veulent mobiliser pour mettre la pression sur Paris. (FR3Corse)
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié à 9h30 le 11 octobre 2021) U Partitu di a Nazione Corsa demande une session extraordinaire de l’Assemblée de #Corse
(Unità Naziunale – Publié le 9 octobre 2021) Ghjuventù paolina apporte son total soutient à Pierre Alessandri, pour le rejet de sa remise en liberté par la chambre d’application des peines. Depuis mai 1999, Pierre Alessandri est incarcéré à Paris, un retour en Corse lui avait était accordé afin qu’il puisse purger sa peine en semi-liberté auprès des siens à la prison d’arrêt de Borgu. Cependant, la Cour d’appel de Paris a refusé sa remise en liberté ainsi que son retour en Corse. Cette décision politique relève d’une vengeance d’état, ce qui est aux antipodes de toute notion de justice et d’équité. Notre structure tient également à rappeler que la mobilisation de l’ensemble du mouvement national est l’une des clés primordiale à la résolution de ce scandale d’état. Ghjuventù Paolina appelle donc, la société corse toute entière à s’unir et réagir face à cette injustice. Ne pas accorder sa liberté à Pierre Alessandri est non seulement un bafouement des droits de l’homme mais également et surtout, une répression que subit notre peuple depuis tant, trop d’années. Liberté per Alessandri, Liberté per tutti i prighjuneri pulitichi.
(Unità Naziunale – Publié le 8 octobre 2021) PATRIOTTI : Ùn s’arresta a vindetta statali francesa… Petru Alessandri, patriottu incarciratu dapoi tant’anni incù Alanu Ferrandi è Ivanu Colonna s’hè vistu mantinutu in prighjò mentri u Tribunali d’Applicazioni di i Peni di Parighji avvia urdunnatu u so ritornu in Corsica incù un righjimu di mezza libartà… Issu mantinimentu ribomba com’una nova pruvucazioni. Moscia chi ùn ci hè vulintà pulitica di piddà in cunsiderazioni l’andatura di soluzioni pulitica, à malgradu dipoi anni di i cundizioni riuniti in Corsica par andà in ssu sensu,l. Hè più che ora di mubilizzà si Tocc’à tutti i forzi patriottichi, tutti i forzi vivi d’addunisciasi par ramintà à u Statu Francesu chi i militenti naziunalisti incarciarati ùn sò né soli né abbandunati ! Chi omugnunu fessi valè a voci di l’unità strategica di tutti quiddi chi lottani contr’à a riprissioni francesa. Un cappiaremu nunda ! LIBARTÀ PAR PETRU ALESSANDRI E TUTTI I PATRIOTTI
(Unità Naziunale – Publié le 8 octobre 2021)L’Ora di u Ritornu communique : Une fois de plus par sa décision inique, la cour d’appel de PARIS fait la démonstration de son instrumentalisation politico-judiciaire pour transformer une peine à perpétuité prononcée en 2003 et assortie d’une sureté de 18 ans, en perpétuité réelle et incompressible. En procédant de la sorte, la justice Française s’éloigne délibérément de ses principes fondamentaux qui sont censés rendre le droit de façon juste et équitable. Les arguties juridiques invoquées par la chambre d’application des peines de PARIS relèvent plus d’une décision émanant d’un cabinet noir au service de quelques-uns, que d’une véritable décision de justice prenant en compte objectivement les rapports, les auditions, les évaluations plus favorables les uns que les autres permettant à Pierre ALESSANDRI et Alain FERRANDI de recouvrer les voies d’une réinsertion sociale et familiale conforme aux lois en vigueur. La vengeance d’Etat s’est clairement exprimée dans les attendus de la chambre d’application des peines. C’est pourquoi, comme nous l’avions déjà indiqué à CORTI en février dernier, il nous faut définir très vite une réponse collective, d’une grande détermination afin de faire échec à ces décisions arbitraires et dangereuses pour l’avenir de notre peuple et de ses enfants.
(Unità Naziunale – Publié le 8 octobre 2021)Le groupe CoreInFronte et son président Paulu Felici Benedetti demandent une 𝗿𝗲𝘂𝗻𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝘂𝗿𝗴𝗲𝗻𝗰𝗲 des responsables des groupes présents à la Collectivité de Corse. Cette réunion s’impose dans le contexte actuel, afin de répondre à la question du droit et de son application concernant les 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗼𝗻𝗻𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 et 𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲𝗻𝘀 𝗽𝗿𝗶𝘀𝗼𝗻𝗻𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗿𝘀𝗲𝘀. Elle se pose avec d’autant plus d’acuité au travers du sort imposé à Petru Alessandri, qui met en relief le choix autoritaire et vindicatif d’une Cour d’Appel de Paris entièrement subordonnée au pouvoir politique.
(Unità Naziunale – Publié le 7 octobre 2021) Femu A Corsica : Le Tribunal d’Application des Peines de Paris, par jugement parfaitement motivé en date du 21 juillet 2021. avait ordonné le retour à la Maison d’Arrêt de Borgu de Petru Alessandri. aux fins d’y continuer à y purger sa peine sous le régime de la semi-liberté. La Cour d’appel de Paris vient d’infirmer cette décision et d’ordonner le maintien en détention de Petru Alessandri. Cet arrêt démontre que l’Etat français, dans toutes ses composantes, continue de mettre en œuvre une logique de vengeance et de conflit, au détriment de la logique de justice et de réconciliation. Pire encore, les prisonniers politiques corses deviennent otages a posteriori de l’évolution internationale et de l’apparition du terrorisme islamiste, puisque parmi les arguments retenus par la Cour, figure le risque de trouble è l’ordre public en cas de libération conditionnelle de Petru Alessandri. Un trouble qui, selon les juges d’appel, « ne peut être envisagé sous le seul prisme de la région corse, mais doit aussi être apprécié au regard des actions violentes de nature terroriste perpétrées encore à ce Jour pour d’autres causes sur le territoire français, à l’encontre de l’Etat ou de citoyens français, la fonction d’exemplarité de la peine restant essentielle ». Cet arrêt, comme sa motivation, ferment la porte à l’espoir et à l’exigence de justice exprimée et partagée, dans la question des personnes condamnées dans le cadre de l’affaire Erignac, bien au-delà de la Corse et des nationalistes corses. Il est plus que jamais indispensable que l’Etat donne des signes clairs et rapides pour que cette politique funeste soit abandonnée. Il convient aujourd’hui de créer rapidement les conditions d’une large mobilisation populaire, en concertation avec les familles, les associations de soutien aux prisonniers politiques, la société civile et l’ensemble des démocrates qui ne peuvent par nature accepter cette impasse. Femu a Corsica s’attèlera dans les jours qui viennent à participer à la construction de cette mobilisation.
(Unità Naziunale – Publié le 7 octobre 2021) Core In Fronte apporte son soutien total à 𝗣𝗶𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗔𝗹𝗲𝘀𝘀𝗮𝗻𝗱𝗿𝗶 après le refus de sa remise en liberté, par la Chambre d’Application des Peines. Pierre Alessandri est incarcéré depuis mai 1999 et est conditionnable depuis plus de 3 ans. C’est le principe de la vengeance d’Etat qui dicte le dossier judiciaire de l’affaire Erignac. La France n’a pas renoncé à la répression et agit comme une caricature de démocratie. La question des prisonniers politiques fait partie de toute solution au problème national corse.
(Unità Naziunale – Publié le 7 octobre 2021) Conseil Exécutif de la Corse : Arrêt de la Cour d’Appel de Paris refusant à Pierre Alessandri l’aménagement de peine qui lui avait été accordé par les premiers juges La Cour d’appel de Paris vient d’infirmer le jugement du Tribunal d’application des peines de Paris qui, le 21 juillet 2021, avait pour la deuxième fois décidé d’accorder à Pierre Alessandri une mesure de semi-liberté à effectuer à la maison d’arrêt de Borgu, après 22 années d’emprisonnement passées dans les centrales les plus sécuritaires de France. Cette décision de refus d’un aménagement de peine est incompréhensible, tant dans son contenu, que dans sa motivation. Ainsi et par exemple, les juges d’appel justifient la poursuite de la détention de Pierre Alessandri, et donc demain des autres prisonniers politiques corses, par la nécessité d’envoyer un message de fermeté au terrorisme islamiste ! Cette décision ne peut pas uniquement être lue à travers le prisme juridique : dans toutes les affaires pénales liées à un conflit d’ordre politique, les décisions judiciaires et leur mise en application procèdent des choix politiques de l’Etat. De la guerre d’Algérie aux évènements en Kanaky, pour ne parler que de ceux-là, l’histoire contemporaine de la France est jalonnée de lois d’amnistie ou de décisions pénales intégrant directement la volonté politique de tourner la page du conflit ou de laisser sa chance à la paix. La décision de refuser la liberté conditionnelle à Pierre Alessandri, comme le sort réservé à Alain Ferrandi, Yvan Colonna, et aux autres prisonniers politiques corses ne sont donc pas l’addition de décisions pénales isolées. Ils procèdent d’un contexte politique d’ensemble, dont le déterminant essentiel est parfaitement clair : l’Etat s’est refusé, jusqu’à ce jour, à créer les conditions politiques d’une sortie de la logique de conflit, et c’est ce refus qui conduit à des décisions de justice qui font primer l’esprit de vengeance sur celui de réconciliation. C’est d’ailleurs la Cour d’appel de Paris elle-même qui renvoie une partie de la décision dans le camp du pouvoir politique, en rappelant expressément dans sa décision de ce jour que « les questions de transfèrement des condamnés relèvent de la seule administration pénitentiaire ». Sur ce point-là au moins, le Gouvernement et le pouvoir politique disposent, comme ont tenu à le leur rappeler les juges, de la capacité pleine et entière de décider sans délai de donner un signe tangible de la volonté d’appliquer le droit, en l’espèce le droit au rapprochement, à Pierre Alessandri, Alain Ferrandi, et Yvan Colonna. Ce signe a été demandé à l’unanimité par l’Assemblée de Corse, à deux reprises, et par de très nombreux élus, citoyens, et associations, en Corse et en dehors de Pile. Il a été jusqu’à aujourd’hui systématiquement refusé. Le chemin ainsi choisi ne peut conduire qu’à l’impasse. Le Conseil exécutif de Corse proposera dès demain à la Présidente de l’Assemblée de Corse et aux Présidents de groupe de se réunir aux fins de définir ensemble les moyens d’action permettant d’obtenir la prise en compte immédiate des délibérations unanimes de l’Assemblée de Corse relatives au rapprochement.
(Unità Naziunale – Publié le 7 octobre 2021) Associu Sulidarità : La demande de libération conditionnelle de Petru Alessandri vient d’être refusée. Ces mots, nous les écrivons désormais plusieurs fois par an, parfois pour Petru, d’autres fois pour Alain. Les Corses se sont tristement habitués depuis des années à voir cette phrase en en-tête d’un communiqué. L’exil carcéral, la souffrance des familles, le non respect par la France de ses propres lois sont devenus des banalités auquel le peuple s’accoutume petit à petit. Comme dans un mauvais film au scénario éculé nous pouvons déjà anticiper les réactions outrées des autonomistes au pouvoir qui promettront que cette injustice est celle de trop. Qui annonceront à qui veut l’entendre qu’ils vont agir en conséquence, de l’hémicycle de l’assemblée de Corse aux travées de l’assemblée nationale française, ils feront retentir leurs voix indignées. Puis, ils accueilleront chaleureusement et avec de grands sourires le prochain ministre en visite républicaine. Et demain, Petru sera toujours incarcéré à des centaines de kilomètres de sa terre, des siens, et nous observerons probablement ce spectacle macabre se jouer à nouveau devant nos yeux. Si nous voulons que les choses changent, pour Petru, pour l’ensemble des prisonniers politiques, nous devons impérativement nous organiser et lutter quotidiennement sur le terrain sans rien attendre des promesses de Paris ou de ses relais corsisants du cours Grandval. Chjamemu u populu Corsu à tene si prontu à mubilizà si cum’è mai ! Arrizzemuci è riccusemu u regnu di l’inghjustizia !
(Unità Naziunale – Publié le 7 octobre 2021) Corsica Libera « La Corse est au cœur de la République »avait déclaré Macron lors de son passage à l’Alb’oru en 2018, après avoir planté un décor dénué de tout symbole corse.Le visiteur avait alors fait subir à la Corse et aux Corses cette humiliation sans coup férir. Il est fort probable qu’il en ait déduit qu’il pouvait tout se permettre avec la « population » de cette île et ses représentants quels que soient les résultats électoraux. Depuis, tout a été refusé à la Corse sur le plan institutionnel, sanitaire ou économique. Comment pouvait-il en être autrement dans le domaine de la justice ? Une justice politique aux ordres de la Préfectorale, n’en déplaise au Ministre Dupont Moretti. La nouvelle décision du juge d’application des peines refusant la liberté conditionnelle à Pierre Alessandri est de la même veine et vient conforter la ligne répressive et vindicative des différents gouvernements français. Le motif invoqué, « risque de trouble à l’ordre public », est également une provocation supplémentaire puisqu’il est assorti d’un amalgame outrageant avec le terrorisme islamique qui frappe les Français. Allons-nous continuer à laisser des patriotes dans les geôles du colonisateur ? Allons-nous continuer à subir ces humiliations et ces affronts ? Non, pour Corsica Libera, cette situation n’a que trop perduré. Depuis 40 ans, les espaces, les lieux, les espoirs de paix ne sont venus que de notre camp, celui des patriotes corses. La France est aujourd’hui encore dans la seule recherche du conflit, de la guerre sous une forme ou une autre. Le peuple corse est un peuple qui dérange la France jusqu’au plus profond de ses institutions, jusqu’à ses entrailles constitutionnelles. La disparition de notre peuple est, objectivement, dans la programmation de l’Etat actuel. Ce que les Institutions timorées ne peuvent obtenir, seul le peuple peut le conquérir de haute lutte. Il est grand temps que l’Etat français et ses supplétifs, quels qu’ils soient, se rendent compte que la seule manière de prévenir les « troubles à l’ordre public » est de rendre enfin justice au Peuple Corse et à tous ses enfants. Aussi préparons-nous à reprendre la lutte de masse, dans la rue et tous les espaces de débat pour qu’enfin soient reconnus notre peuple, ses aspirations profondes et son désir de liberté, en priorité pour ceux qui sont arbitrairement maintenus en détention, otages de la déraison d’un État français à la dérive. L’heure est sans doute venue de comprendre que nos victoires, comme par le passé, comme depuis toujours dans notre Histoire nationale, ne pourront être que celles arrachées par nos combats les plus multiples, par l’engagement déterminé d’un peuple sur tous les terrains. Mubilizazione pè i patriotti. Libertà pè i prighjuneri pulitichi.
(Unità Naziunale – Publié le 7 octobre 2021) U Partitu di a Nazione Corsa Petru Alessandri, prisonnier politique nationaliste, ne rentrera pas en Corse. Aujourd’hui même, la chambre d’application des peines de Paris vient d’infirmer la décision du juge d’application qui lui avait accordé, le 28 juillet dernier, un régime de semi-liberté probatoire. Cette décision vient conforter le Parquet national antiterroriste, qui s’était empressé de faire aussitôt appel, en l’occurrence à titre suspensif. Une nouvelle fois, un patriote corse est victime d’une injustice évidente et reste ainsi otage, avec d’autres nationalistes, de la raison d’état. Ce soir, Le PNC salue tous les prisonniers politiques et apporte son entier soutien à Petru Alessandri dans cet insupportable moment. Face à la stratégie de la répression, qui ferme la porte à tout espoir de libération et de solution politique, le nationalisme corse se doit de réagir, et de signifier massivement son opposition au traitement colonial du problème corse. Parce que le maintien en détention à la centrale de Poissy de Petru Alessandri constitue une insulte au peuple corse tout entier, nous devons y répondre par la mobilisation au nom de l’Histoire de nos combats et de nos aspirations. Ils s’inscrivent aujourd’hui, plus encore qu’hier, dans le refus de cet ordre et dans la défense de nos droits imprescriptibles pour la liberté, la démocratie et l’émancipation nationale. En conclusion, U Partitu di a Nazione Corsa s’associe sans réserve à la démarche populaire qui doit permettre rapidement le retour en Corse de Petru et de tous les patriotes emprisonnés.
(Unità Naziunale – Publié le 7 octobre 2021) Nouvelle information de France 3 Corse : Libération conditionnelle refusée à Pierre Alessandri. La chambre d’application des peines de Paris a infirmé ce jeudi la décision du juge de première instance, favorable à un aménagement de peine. Pierre Alessandri est incarcéré depuis 22 ans. Il est libérable depuis 2017.
(Unità Naziunale – Publié le 5 octobre 2021) Selon le site de FR3 Corse, son transfèrement vers la prison de Borgo, avait été autorisé en juilet dernier, mais le Parquet national antiterroriste avait immédiatement fait appel.
Ce mardi, la cour d’appel de Paris ne s’est pas prononcée, elle a remis sa décision à une date ultérieure sa décision.
(Fr3Corse) (Corse Matin) (Corse Net Infos) (RCFM) (Le Petit Corse) (Télé Paese) (ARRITTI) (Journal de la Corse)
Rappel / Archivii
(Unità Naziunale – Publié le 28 juillet 2021) Le Tribunal d’application des peines a ordonné une mesure de semi-liberté à Borgu pour Pierre Alessandri. Le Parquet anti-territoriste a fait appel, cet appel est suspensif.
Pierre Alessandri devait quitter la maison centrale de Poissy (Yvelines) pour retourner en Corse, au mois d’août prochain, et purger sa semi-liberté, selon la décision rendue le mardi 27 juillet par le tribunal de l’application des peines antiterroristes. Pour son avocat, Eric Barbolosi la décision du tribunal de l’application des peines antiterroristes est « parfaitement justifiée et motivée, en droit et en fait au regard du parcours de Pierre Alessandri. Nous espèrons qu’elle sera confirmée par la cour d’appel » nous a-t-il confié à FRANCE 3 CORSE
C’est maintenant au tour de la chambre d’application des peines anti-terroristes de se prononcer quant à cette « semi-liberté ». La décision devrait intervenir dans les deux prochains mois. Il y a deux ans, cette dernière avait donné raison au Parquet.
Rapprochement de Pierre Alessandri en #corse « accepté », le parquet fait appel de la décision
#PetruAlessandri – Suite à l’appel du parquet, les réactions sur la toile #Corse
Les réactions du mouvement national sur les réseaux sociaux
(Unità Naziunale – Gestion Institutionnelle – Publié le 20 mars 2021) La motion avec demande d’examen prioritaire déposée par : m. Jean-Guy Talamoni – président de l’assemblée de corse qui a été présenté lors de la session à l’Assemblée de Corse :
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le le 5 mars – publié à 13h30) refus de la Commission des détenus particulièrement surveillés de le radier du répertoire DPS pour Yvan Colonna. Ce sont ses avocat qui l’ont annoncé via un communiqué de presse le samedi 10 avril 2021.
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 22 février 2021 – publié à 13h30) Des jeunes militants corses dont le propre fils d’Alain Ferrandi, Simon Pà, sont parvenus à s’introduire dans la préfecture d’Ajaccio, ce lundi aux alentours de 9h40, afin de porter un message symbolique au sein même des instituions de l’Etat.
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 30 janvier 2021) Réussite de la mobilisation à l’appel du collectif l’Ora di u ritornu et de la Ligue des Droits de l’Homme section Corse. Les organisateurs qui ont initié une pétition, une motion pour les conseils municipaux et cette mobilisation n’entendent pas en rester là.
Corte : près de 2.000 personnes manifestent pour la levée du statut de DPS de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi
→ https://t.co/w4MlvzO9z8 pic.twitter.com/B0tuQuXViS
— France 3 Corse (@FTViaStella) January 30, 2021
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 21 janvier 2021) Lors du rassemblement devant la Préfecture le 30 décembre 2020 dernier, les deux structures ont appelé à un rassemblement populaire en soutien à Alain Ferrandi et Petru Alessandri le samedi 9 janvier 2021 pour obtenir dans les meilleurs délais la levée de leur DPS et leur rapprochement familial sur le centre de détention de BORGU. Finalement le rassemblement a été reporté au 30 janvier 2021 13h Piazza Padoue à Corti
Se joignent à l’appel du 30 janvier à Corti, liste non exhaustive :
- Communauté de Communes Fium’Orbu Castellu
- Cambiemu a Ghisunaccia
- Femu a Corsica
- Corsica Libera Assemblea / Corsica Libera
- U Partitu di a Nazione Corsca
- A Federazione Anarchica
- A Manca
- U sindicatu agriculu A Mossa Paisana
- Parlemu Corsu
- A Muvra
- Associu À Fianc’à Noi
- Aiutu Paisanu
- Associu Sulidarità
- Patriotti
- Andatura per i diritti umani
- Associu di i Parenti Corsi
- Ghjuventù Indipendentista
- Ghjuventù Paolina
- Ghjuventù Libera
- U cullitivu I Liciani Corsi
- Cunsulta di a Ghjuventù Corsa
- U Gruppu Ghjuventù Paolina, Assemblea di a Ghjuventù
- U Gruppu Ghjuventù Naziunalista, Assemblea di a Ghjuventù
- U Gruppu Custruimu l’Avvene, Assemblea di a Ghjuventù
- U Gruppu Ghjuventù Naziunalista, Assemblea di a Ghjuventù
- Radio Paese
- U Gruppu Cuscenza
- U Cumitatu naziunalistu di u rughjonu di l’Alta Rocca
- Jean-Guy Talamoni, Président de l’Assemblée de Corse
- Gilles Simeoni, Président de l’Exécutif
- Jean-Félix Acquaviva, Député à l’Assemblée Nationale Française
- Paulu Santu Parigi, Sénateur
- Martinetti François, premier adjoint Petrosu, Femu a Corsica
- Fazi Bianca, Conseillère exécutive de Corse
- Paula Mosca, Conseillère exécutive de Corse
- Romain Colonna, Conseiller à l’Assemblée de Corse
- Petru Antone Tomasi, Président du groupe Corsica Libera à l’Assemblée de Corse
- I Diavuli 1910 –
- Core In Fronte
(Unità Naziunale – lutte de masse – Publié le 16 janvier à 17h29) L’Associu Sulidarità « Nous apprenions il y a quelques jours sans surprise le maintient sous statut de DPS de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi. Cette décision vient confirmer qu’aujourd’hui l’Etat Français s’est mis en marche pour déstabiliser la Corse et faire payer au peuple Corse ses choix démocratiques en usant de son arme la plus lâche, la vengeance à l’encontre des Prisonniers Politiques.
Question à l’Assemblée Nationale Française
(Unità Naziunale – Gestion Institutionnelle – Publié le 14 janvier 2021) Le Député Jean-Félix Acquaviva a interrogé le garde des Sceaux et Ministre de la Justice sur le maintien en DPS de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi.
Question et réponse en vidéo :
« Il ne met pas possible d’intervenir (…) la question vous la posée, elle mérite d’être posée ».
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 12 janvier 2021) Corsica Libera lors de sa conférence de presse de ce mercredi à déclaré « Dans cet esprit, nous appelons à la mobilisation la plus large pour soutenir, par toutes les formes, aujourd’hui Pierre ALESSANDRI et Alain FERRANDI, et dans l’avenir tous les autres patriotes«
Confirmation du maintien du statut de DPS confirmé
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 12 janvier 2021) Confirmation du maintien du statut de Détenu Particulièrement Surveillé pour Pierre Alessandri et Alain Ferrandi.
La décision est tombée ce le 12 janvier 2021 : l’avis défavorable émis par le Premier ministre est confirmé.
Des audiences avaient été tenues le 31 décembre 2020 pour Pierre Alessandri, et le 4 janvier 2021 pour Alain Ferrandi. Le 22 décembre 2020, le Premier ministre avait émis un premier avis de maintien du statut de DPS pour Pierre Alessandri et Alain Ferrandi. Le Premier Ministre avait par décret repris le dossier « DPS » le 18 décembre 2020 interdisant au Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, la possibilité de statuer sur ce statut dans les cas « Colonna, Ferrandi et Alessandri ».
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 7 janvier 2021) Le collectif l’Ora di u ritornu ainsi que la ligue des Droits de L’Homme section corse ont été auditionné par la conférence des Présidents de l’Assemblée de Corse.
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 5 janvier 2021) voici le communiqué en date du 5 janvier 2020 :
Report de la date du rassemblement ALESSANDRI et FERRANDI au 30/01/2021. En raison des conditions climatiques très défavorables qui touchent la Corse depuis quelques jours nous avons pris la décision de reporter le rassemblement en faveur de Pierre ALESSANDRI et Alain FERRANDI prévu initialement le 9 janvier au 30 janvier 2021 à AIACCIU. Cette manifestation que l’on souhaite la plus ample possible à pour objectif d’obtenir dans les meilleurs délais la levée de leur DPS et leur rapprochement familial sur le centre de détention de BORGU. Nous comptant sur une large mobilisation qui rassemble la société Corse dans sa diversité et surtout dans sa pluralité d’opinions. L’exception ne peut pas être une règle de droit ! Nous vous préciserons très vite les détails pratiques de ce rassemblement. Aiò chè hè l’ora di u ritornu, venite più chè numerosi !
Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 3 janvier 2021) Le 3 janvier 2021 : A Muvra serà à fianc’à L’ora di u ritornu è à a ldh corsica u sabbatu 9 di ghjennaghju in Aiacciu. Mubilizemuci tutti da sustene Alain Ferrandi è Pierre Alessandri chì anu pagatu abbastanza ! Ghjè, oramai, tempu di mossa pupulare. Truvemuci per sti carrughji !
(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 22 décembre 2020) C’est le site de FR3 CORSE qui l’annonce : La décision leur a été communiquée hier soir, peu après 20 heures. Pierre Alessandri et Alain Ferrandi restent inscrits au fichier des détenus particulièrement surveillés (DPS).
Le prolongement de ce statut engendre le maintien en détention des deux hommes, condamnés pour l’assassinat du préfet Claude Erignac, et incarcérés depuis 1999. Le statut DPS ne permet pas non plus de rapprocher les deux hommes de leurs familles, puisque la prison de Borgu n’est pas habilitée à accueillir les détenus fichés. Pierre Alessandri reste donc incarcéré à Fresnes et Alain Ferrandi à Poissy.
(Unità Naziunale – Gestion Institutionnelle – Publié le 18 décembre 2020) Dans un article du Canard Enchainé il y a quelques jours, le cas de Pierre Alessandri et d’Alain Ferrandi étaient cités pour expliquer que la visite des deux Présidents Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni à Paris pour rencontrer le Garde des Sceaux, Eric Dupont Moretti, s’était soldée par un énième échec.
(Unità Naziunale – Gestion Institutionnelle – Publié le 16 décembre 2020) Dans un article de Corse Matin en date du 16 décembre 2020, les députés rassuraient tout le monde en s’inscrivant dans un processus de soutien discret aux prisonniers politiques corses :
« les élus nationalistes aux parlements national et européen ont tenu à faire savoir qu’ils n’étaient pas en retrait sur le dossier des prisonniers politiques »…
Revue de presse
(Le Point) (Alta Frequenza) (France 3 Corse) (Corse Matin) (Corse Net Infos) (RCFM) (Le Petit Corse) (Télé Paese) (ARRITTI) (Journal de la Corse)