(Unità Naziunale – Lutte de Masse – Publié le 4 aout 2021) En décembre 2020. sous gouvernance Maymard, aux fins «d’assurer une représentativité pour l’ensemble des personnels des 7 établissements de santé qui composent le groupe, le STC avait sollicité la mise en place d’une UES. Sans retour, le syndicat a saisi la justice début février 2021.
L’arrivée du groupe ALMAVIVA en tant qu’acheteur, nous a permis de réitérer cette demande lors de notre rencontre du 11 mars dernier. L’engagement avait été pris d’apporter une représentativité efficiente de tous les salariés au sein du groupe et d’ouvrir des négociations.
Méfiants de nature et d’expérience. nous ne nous sommes pas désistés pour autant de notre saisine judiciaire.
ALMAVIVA a tenté avant la première audience en avril de nous faire nous désister au prétexte de discussions entre les parties… Mensonges, seul un calendrier nous avait été adressé avec une échéance pour décembre 2022 et pour lequel nous avons signifié notre désaccord. En l’absence du conseil de l’employeur, un renvoi au mois de juin a été ordonné.
Mai, nous rencontrons à nouveau la direction dans le cadre du service de maternité. A cette occasion nous réitérons notre demande d’UES à court terme. Engagement a été pris de négocier.
idem a la seconde audience, l’employeur ne s’est pas présenté, renvoi en septembre.
Le 27 juillet la direction a convié b une réunion les OS des 2 organisations syndicales et 1 membre de chaque CSE existant. Maymard et Toga, pour « co-construire » le futur CSE de la future UES.
La porte a été fermée à la secrétaire nationale du STC.. C’était sans compter sur l’opiniâtreté de noyte DS qui, et elle a été la seule, ne s’est pas laissée promener dans les chemins de traverse dessinés par la direction ALMAVIVA pour suspendre la procédure judiciaire tout en ramenant la mise en place du CSE/UES en septembre 2022…
La «pseudo» négociation se ferait en 10 réunions mensuelles (pas moins) au cours desquelles seront construits l’organisation du futur CSE commun, sans les élus qui vont avec!
Hormis le PAP (protocole d’accord électoral) qui entre autres, en fonction des ETP (effectif temps plein) déterminera le nombre de siège, tous les thèmes des réunions proposées, sans exception, seront à discuter, voire à négocier, par les membres de la future instance, lorsqu’elle sera élue… Non pas avec les élus actuels sans préjuger de leur présence au sein du futur CSE commun.
Ceci au mépris du législateur et des potentiels futurs représentants des structures actuelles dépourvues de CSE.
Ceci au mépris des engagements pris pour acier CUES pour, in fine, aboutir â ce « pseudo » accord de méthode qui n’est autre qu’un truchement pour gagner du temps et reculer l’échéance.
Temps pendant lequel, les salariés des 5 établissements :
• Clinique Filippi
• Centre de dialyse
• CAP santé
• Corscinthigraphie
• HAO
sont dépourvus, depuis toujours, de représentativité, de consultation, de négociations, d’œuvres sociales et de toutes les garanties qu’un CSE peut leur apporter en matière de dialogue, de consultation, d’informations, de santé, sécurité, condition de travail, respect de la CCN et du code du travail.
Etablissements de santé pour lesquels, de surcroit en regard de la pandémie actuelle, auraient été enrichis par un CSE et par un délégué syndical pouvant agir au sein de tous les établissements.
Le récent rachat du groupe suscite des interrogations et des inquiétudes pour t’avenir qui auraient pu trouver des réponses et un certain apaisement dans un CSE/UES à court terme. Aujourd’hui AIMAVIVA ne fait qu’accentuer ce dînât.
Face â ce constat, nous nous en remettons donc a la justice dont l’audience est fixée en septembre et pour laquelle noos nous opposerons a une quelconque demande de renvoi. Elle saura, á l’appréciation de leurs méthodes, desserrer les freins de leur résistance a faire droit aux salariés des établissements dépourvus de représentants du personnel.
UNITI SIM U PIU FORTI
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STC