(Unità Naziunale – Lutte Institutionnelle – Publié le 16 juin 2021 à 6h30) Projet et propositions de la liste Fà Nazione de corsica libera portée par Jean-Guy Talamoni :
- Répondre à l’urgence écologique et climatique :
- Créer un groupement corse d’experts chargé d’étudier les modifications des paramètres de l’environnement liées au changement climatique en Corse
- Elaborer un document unique d’étude sur les impacts du réchauffement climatique et les mesures à prendre
- Agir en justice en cas d’atteintes à l’environnement, à la santé et au respect des orientations de la politique environnementale de la Collectivité de Corse
- Développer une politique de coopération internationale en matière d’environnement notamment en Méditerranée, en s’appuyant sur la possibilité ouverte par la loi Letchimy du 5 décembre 2016
- Soutenir les initiatives favorisant l’émergence d’une culture s’opposant aux habitudes de consommation : circuits courts, « faire soi-même », économie de l’échange, gestes éco-citoyens
- Obtenir le label Norme ISO 26000 pour la Collectivité de Corse.
- Protéger la biodiversité :
- Réaliser l’extension de la réserve naturelle de Scandula, obtenir le transfert de la réglementation du périmètre actuel relevant de la compétence de l’Etat, réguler les conditions d’accès en tenant compte de l’évolution des usages.
- Lutter contre l’artificialisation des sols en favorisant la rénovation et la densification de l’habitat au détriment du mitage.
- Obtenir la capacité à rendre payant l’accès aux sites remarques et sensibles pour les non résidents corses afin d’en financer la gestion et l’entretien
- Assurer la maîtrise publique sur l’ensemble de la problématique des déchets (planification, collecte, traitement, contrôle) pour contrôler les coûts au profit du contribuable corse afin de sortir enfin de la crise tout en étant équitable avec tous les territoires :
- Maîtrise publique de l’ensemble de la chaîne : collecte, transport (par le développement du fret ferroviaire) et traitement.
- Dissolution du Syvadec par les intercommunalités et récupération de ses missions et agents par l’Office de l’Environnement
- Contractualisation avec les plus grands producteurs de déchets pour réduire le gisement à la source.
- Financement à 100% de l’ingénierie qui sera mise à disposition de chaque intercommunalité pour développer notamment le tri en porte à porte et la collecte séparée des biodéchets.
- Ouverture au plus près des populations de 6 à 7 petits centres de stockage publics de 20 000 tonnes annuelles maximum afin que chaque territoire gère ses propres déchets.
- Ouverture au plus près des populations de petites plateformes de compostage publiques dimensionnées à l’échelle des intercommunalités pour disposer d’exutoires pour les biodéchets et réduire le transport.
- Lutte contre les lobbys qui font obstacle au plan déchet et qui s’enrichissent grâce aux déchets.
- Réduction drastique des transports car chaque intercommunalité pourrait amener directement ses biodéchets et ses Ordures Ménagères Résiduelles dans des centres à proximité.
- Baisse des coûts de traitement permis par la non-recherche de profit propre au secteur public.
- Recrutements, par les intercommunalités, d’agents de collecte formés au tri sélectif, grâce aux économies réalisées.
- Assurer la maîtrise publique de l’eau pour lutter contre les monopoles privés et alléger les factures des consommateurs : aide aux communes ou intercommunalités ayant opté pour la gestion en régie ou positionnement systématique de l’Office d’équipement hydraulique de la Corse (OEHC) en cas de délégation de service public.
- Soutenir la protection animale en :
- Aidant les associations et promouvant les campagnes de stérilisation et d’identification régulières.
- Favorisant les conventions entre les mairies et associations dans la gestion des animaux en ville, comme en milieu rural.
- Créant un dispensaire dans le cismonte (sur le modèle existant déjà à Baleone et dont la CDC a aidé l’installation); et en attendant sa création en prévoyant un système de navette grâce au chemin de fer pour acheminer les animaux pris en charge en dehors de la région ajaccienne.
- Facilitant l’accès à des soins vétérinaires gratuits sous conditions de ressources, afin d’éviter les abandons.
- Aidant à la création d’abris pour les chats errants.
- Suivant attentivement la réalisation d’un projet de fourrière-refuge par la CAB. Ce dernier aurait dû être construit depuis longtemps si les promesses régulièrement faites en période d’élections locales avaient été tenues.
- Organisant des campagnes d’informations et de prévention, pour éviter les abandons d’animaux domestiques.
- Instaurant une politique de tolérance zéro concernant les actes de cruauté envers les animaux.
- Favorisant au sein de l’Université de Corse la recherche sur des modèles excluant l’expérimentation animale (cultures cellulaires, programmes informatiques, toxicogénomique1,…)
- Favorisant l’agriculture corse qui garantira un respect de l’animal aussi bien en ce qui concerne les conditions d’élevage que d’abattage. À cet égard, limiter le temps de transport à 8 heures pour tous les animaux est une exigence aujourd’hui très partagée, et qui favoriserait la production corse, face à des importations massives et peu respectueuses de ces critères, à la fois éthiques et qualitatifs.
- Luttant efficacement contre une activité criminelle dont l’importance est actuellement sous-estimée : le trafic d’animaux. On observe notamment de plus en plus souvent, des vols de chiens (chiens de chasse et autres) qui sont acheminés hors de l’île pour y être vendus. Outre une vigilance accrue que l’on est en droit d’exiger des autorités actuellement compétentes en ce domaine, il faut inciter les compagnies de transport, particulièrement les compagnies maritimes, à mettre à disposition des passagers, des moyens conformes au transport sécurisé des animaux domestiques. En plus de prévenir les incidents, parfois très graves, liés à de mauvaises conditions de transport, cela aurait l’avantage de rendre moins facile le trafic d’animaux entre la Corse et l’extérieur qui implique souvent des déplacements en nombre dans des conditions déplorables, ayant déjà entraîné la mort.
- Atteindre la souveraineté énergétique grâce aux énergies renouvelables et décarbonées le plus rapidement possible, avant 2040 :
- Mise en application de la politique de valorisation du patrimoine de la Collectivité de Corse dans le cadre de la transition énergétique telle que votée par l’Assemblée de Corse en 2019 à l’initiative de Corsica Libera : rénovation énergétique, développement des infrastructures EnR (notamment photovoltaïques), création d’un fonds territorial ou « banque corse de l’énergie » alimenté par les gains financiers induits afin de soutenir les initiatives axées sur le développement des EnR
- Mise en œuvre d’un plan de développement de la filière hydrogène et mise à l’étude des potentialités pour la Corse de l’éolien en mer (offshore).
- Accélération de la transition énergétique dans les transports (passage de l’alimentation des autorails du gazole non routier vers le diesel- électrique adossée à une expérimentation de l’hydrogène, hydromaréthermie etc.).
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