Le 17 avril, c’est la journée internationale des prisonniers politiques (<– lien ici)
(Unità Naziunale – Lutte Internationale – Publié le 14 avril 2021) Sortu demandera le rapatriement des prisonniers politiques basques sous le slogan « Liberté » samedi prochain dans les capitales du Pays basque méridional.
A l’occasion de la Journée internationale des prisonniers politiques le 17 avril, Sortu exigera des solutions politiques aux problèmes politiques, qu’il a voulu souligner en apportant une solution à l’affaire des prisonniers politiques. Ils disent qu’il est temps de «faire un saut» pour «ramener tous les prisonniers et fugitifs chez eux en chemin». Un large consensus et une mobilisation sociale en seront la clé, a déclaré Sortu.
Le 17 avril, Journée internationale des prisonniers politiques, Sortu a annoncé des manifestations dans les quatre capitales du Pays basque méridional, «Askatasuna! dans le slogan.
Haimar Altuna et Kizkitza Gil de San Vicent du Conseil national des fondations « Liberté! » Une déclaration du Collectif des prisonniers politiques basques et du Collectif des réfugiés politiques basques était présente hier: Argi Perurena, Oihana San Vicente, Arantza Garbaio, Xabier Alegria, Jon Salaberria, Xabier Arin, Xabier Ezkerra, Pello Eskisabel, Kubati, Jokin Aranalde, David Pla et Begoña Uzkudun.
Tout d’abord, Sortu mentionne que les prisonniers politiques et les fugitifs basques sont les conséquences et les indicateurs du conflit politique. « A l’origine de ce conflit politique se trouve le déni du droit du Pays basque de décider librement et démocratiquement de son avenir. Le régime de Franco en 1978 n’a pas apporté de réponse démocratique à ce problème politique; il n’a pas rompu avec le précédent. Cela a mis en péril l’avenir de notre pays. Cela a entraîné une prolongation, des souffrances multiformes, l’emprisonnement de milliers de Basques », indique le communiqué.
D’autre part, Sortu rappelle que toutes les mesures appliquées aux militants qui ont été emprisonnés, évadés et expulsés au cours des décennies ont été «collectives et politiques», ce qui, selon Sortu, avait un objectif précis: porter atteinte à l’indépendance. « C’est pourquoi ils ne sont pas encore chez eux, même si cela fait dix ans que l’ETA a quitté la lutte armée », déclare le parti indépendantiste.
Au cours de la dernière décennie, la gauche nationaliste et le peuple basque ont pris des « mesures décisives » pour résoudre le conflit, et donc « des conditions et un consensus suffisants ont été construits pour que l’Etat espagnol parvienne à une solution, contrairement à ce qu’il était auparavant ». De l’avis de Sortu, il est temps d’apporter «des solutions politiques aux problèmes politiques». « L’Etat espagnol ne peut pas détourner le regard. Il doit intérioriser une fois pour toutes le problème qu’il a avec le Pays basque et la Catalogne et, en général, ce qu’on a appelé la question territoriale. »
En ce qui concerne la résolution de la question des prisonniers politiques et des fugitifs, Sortu a reconnu que des mesures ont été récemment prises pour trouver une solution, mais ils pensent également qu’un «saut» doit être fait pour ramener tous les prisonniers politiques et fugitifs basques chez eux. « La coexistence démocratique nécessite la libération des prisonniers politiques et, comme auparavant, un large consensus et une mobilisation sociale seront essentiels. Seule l’activation du peuple basque peut garantir que nous saisirons l’opportunité qui s’est ouverte. »
Pour ouvrir la voie à la mobilisation sociale, samedi prochain, 17 avril, à l’occasion de la Journée internationale des prisonniers politiques, «Liberté! Sortu a organisé des manifestations à Pampelune, Bilbao, Saint-Sébastien et Vitoria-Gasteiz. Le rendez-vous à Pampelune est à 17h00 et la marche débutera au Paseo de Sarasate.
En revanche, des membres de Rufi Etxeberria et Oihana Garmendia Sortu, dirigés par le journaliste Ion Telleria, donneront une série d’explications le mercredi 14, intitulée «Vers la liberté des prisonniers: réalisations et défis». L’événement peut être suivi en streaming à partir de la chaîne YouTube de la fête , à partir de 19 h.