(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 10 avril 2021) Une paillote, située plage du Pero à Cargèse, a été partiellement détruite par un incendie. Selon le service d’incendie et de secours de Corse-du-Sud déployé ce samedi en fin d’après-midi, le sinistre aurait débuté dans la nuit de vendredi à samedi. La cuisine de l’établissement, de 20 mètres carrés, a été totalement consumée par les flammes ainsi que quelques poutres.
Sur les réseaux sociaux, les réactions de condamnation se sont multipliées dimanche. Le président du conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni a ainsi apporté son « soutien fraternel à Stéphane Colonna et à sa famille après l’incendie criminel de son outil de travail » : « Il faut, comme à chaque fait de cette nature, réaffirmer notre refus absolu et collectif de ces actes et des logiques de tension qu’ils visent à alimenter« , a poursuivi l’élu autonomiste.
Le restaurant de Stéphane Colonna, militant nationaliste reconnu, a été la proie des flammes cette nuit à Carghjese. U Partitu di a Nazione Corsa condamne vivement cet acte contre l’outil de travail de Stéphane Colonna et l’assure, ainsi que tous les siens, de son entier soutien. «
Corsica Libera apporte son soutien à Stéphane Colonna après l’incendie qui a détruit son établissement à Carghjese. La famille Colonna, connue et estimée, en butte à l’arbitraire et l’injustice depuis des années, doit de surcroît faire face à ce type d’exactions qui s’opposent à la construction de la Corse que nous voulons, et pour laquelle nous ne cesserons jamais de lutter.
Communiqué de presse de Monsieur et Madame Stéphane COLONNA
Dans la nuit du 09 au 10 avril 2021, notre établissement de plage « A PIAGHJA » a été la cible d’un incendie criminel provoquant d’importants dégâts matériels. Par le biais de ce communiqué, nous tenons à réaffirmer que cet établissement est notre outil de travail depuis plus de trente ans et que notre volonté a toujours été de travailler paisiblement à Cargèse. Cet acte est aux antipodes des valeurs que nous prônons et est contraire à notre espoir de construire la société corse apaisée que nous souhaitons pour notre jeunesse. Nous nous interrogeons aujourd’hui sur les motivations qui ont conduit à un tel acte. Nous tenons aussi à préciser qu’à l’issue de la garde à vue dont j’ai fait l’objet en 2020 pour des faits similaires commis au préjudice d’un établissement voisin (une tentative d’incendie), j’ai été remis en liberté sans qu’aucune charge n’ait été retenue à mon encontre. Bien au contraire, des éléments ont plaidé très précisément en faveur d’une mise hors de cause. Ceci était parfaitement connu des autorités judiciaires qui ont fait néanmoins le choix de jeter publiquement mon nom en pâture à cette occasion comme à d’autres. Ces mises en cause publiques et hâtives sont dangereuses. Nous souhaitons également remercier aujourd’hui l’ensemble des personnes qui nous ont apporté leur soutien et témoigné de leur amitié dans cette épreuve.
Le 12 avril 2021 à Cargèse.
Stéphane COLONNA et Amélie COLONNA
Sustegnu à Stéphane Colonna, dopu à sta malfatta. https://t.co/ECQ4BQgGCc
— Jean-Guy Talamoni (@JeanGuyTalamoni) April 11, 2021
Sustegnu fraternu à Stéphane Colonna è a so famiglia, dopu à l’incendiu criminale di u so attrazzu di travagliu. Il faut, comme à chaque fait de cette nature, réaffirmer notre refus absolu et collectif de ces actes et des logiques de tension qu’ils visent à alimenter. https://t.co/2aXBMNGpdZ
— Gilles Simeoni (@Gilles_Simeoni) April 11, 2021