A GESTIONE DI A FURESTA CORSA – Cullettivu per a furesta corsa @per_corsa #CORSE

(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 2 mars 2021) Il y a de cela quelques semaines, u Cullettivu per a furesta corsa transmettait au Président du Conseil Exécutif , des axes de propositions pour un développement de la forêt corse et une relance de la filière bois.

Nous débutons la publication d’un premier volet de ce document consacré à la gestion forestière:

A GESTIONE DI A FURESTA CORSA / LA GESTION DE LA FORÊT CORSE

La problématique forestière doit être appréhendée de manière globale, et pas uniquement sous l’angle d’un redressement de la filière bois. Pour permettre d’impulser une pérennité et un développement d’une filière, le premier maillon est la gestion forestière des massifs sous ses différents aspects : sylviculture intégrant les enjeux climatiques, sanitaires et de prévention des incendies ; infrastructures (pistes ; DFCI).

Le saut qualitatif qui doit permettre d’atteindre ces objectifs passe par un véritable projet d’orientation forestière de la CdC, en tant que chef de file. Un projet qui doit englober la gestion dans toute sa diversité, notamment l’aménagement du territoire, le réseau de desserte et les infrastructures, les ouvrages pour aider les moyens de lutte, les actions nécessaires dans le cadre de la reconstitution d’un massif après incendie. Néanmoins, cela ne peut se résumer à « un inventaire à la Prévert » des besoins, ou évoquer de manière philosophique et vague une simple volonté, mais doit s’accompagner d’un volet financier avec une planification effective.

La CdC doit définir sa vision politique du développement de la forêt corse. Celle-ci a des atouts, notamment la richesse de sa ressource. Mais également des personnels compétents et passionnés dans divers établissements et organismes. Depuis plus d’une décennie la CdC a un outil performant au travers de la pépinière territoriale qui a notamment permis la reconstitution du massif de Tartaghjine avec la production insulaire de Larici. En s’inspirant de cette réussite, la création d’un véritable pôle forestier au sein de la CdC , apparaît comme une nécessité.

Cette compétence de planification de la politique forestière fait partie des prérogatives de la CdC, propriétaire de 50 000 ha de forêt. Mais d’autres collectivités publiques ont également un rôle très important à jouer. Il s’agit des communes forestières, propriétaires de 100 000 ha. Selon leurs atouts, elles doivent pouvoir participer activement à ce renouveau de la forêt corse. Cela constitue également pour ces communes de montagne un enjeu de développement économique, indispensable à leur survie.

I nostri pruposti/nos propositions :

▪️Définition d’une véritable politique d’orientation forestière globale avec un volet financier
▪️Renforcement en compétence et création du pôle forestier de la CdC avec un déploiement de ses outils : sylviculture, pépinière territoriale.
▪️Structuration des communes forestières en une seule association régionale
▪️Création d’un groupement forestier public comprenant la CdC et les communes forestières afin d’y programmer et d’y mettre en œuvre une gestion par massif.




Nous poursuivons la publication de nos propositions transmises à la Présidence de l’Executif de la Cullettività di Corsica suite à la rencontre du 9 février dernier.
Après un volet sur la gestion forestière, véritable socle pour garantir un développement de la forêt corse, une partie des axes de réflexion élaborés dans notre commission de travail « Relance de la filière bois »:

Axe 1 : la restructuration d’une filière bois insulaire.

L’installation, la modernisation de l’équipement des exploitants forestiers, des professionnels de la première et seconde transformation.

Actuellement les taux de subvention sont de 60 % pour l’achat de matériel neuf avec un plafond fixé à 200 000 €.

Au-delà, la part de subvention est à 40 %. Ces aides concernent uniquement les exploitants et les professionnels de la première transformation. Les professionnels de la seconde transformation pouvant bénéficier d’autres dispositifs de l’ADEC, de l’Etat ou de la Chambre des métiers.

Or une filière bois doit s’appréhender de manière globale, en intégrant l’ensemble des étapes de transformation. La seconde transformation est un maillon essentiel dans la restructuration d’une filière bois insulaire, en permettant aux professionnels de la première transformation de trouver des débouchés. Les uns et les autres étant indissociables, il paraît important de lier les aides financières dans une planification de relance de la filière bois.

Plusieurs problématiques ont été identifiées sur l’installation des professionnels, la pérennisation de l’activité et notamment la nécessité de coordonner les actions, adapter et rendre lisible les dispositifs concernent les difficultés à consentir.

Nos propositions :

▪️Création d’une cellule interservices « Filière bois », une « Task Force » qui aurait un rôle de guichet unique pour centraliser et croiser l’ensemble des aides et dispositifs pour les professionnels de la première et de la seconde transformation. Mais aussi d’allier aux aspects financiers, un volet technique lié à la recherche et au développement de la filière. Cela implique une coordination entre différentes entités au sein de cette cellule : ODARC ; Comité de Massif ; Etat ; Europe ; CADEC ; Chambres des métiers, ADEC ; AUC ; ONF. Un dispositif qui pourrait être placé sous l’égide du service dédié au sein du pôle forestier de la CdC, chargé d’assurer cette articulation entre les différents acteurs. Les banques doivent également être intégrées dans le cadre de la mise en place de cette ingénierie technico-financière commune pour la relance d’une filière bois en Corse.
▪️Identification des besoins de modernisations des infrastructures et équipements des exploitants, des professionnels de la première et seconde transformation avec l’élaboration d’un plan de financement aidé.

▪️Augmentation des plafonds de subventions des exploitants, des professionnels de la première transformation et intégration de la seconde transformation dans le cadre d’une dynamique globale par une mise en synergie de l’ensemble des leviers possibles.
▪️Réduction des délais pour l’instruction des dossiers et le versement des aides qui génèrent des réticences auprès des banques et n’apportent pas de visibilité au porteur de projet

▪️Intégration des acteurs économiques de la filière bois au dispositif contre-garantie des relais bancaires dans l’attente du versement des aides. La part de TVA récupérée ultérieurement pourrait y être intégrée, car cela constitue également une difficulté importante pour la profession

▪️Mobilisation en lien avec le secteur bancaire de prêts à taux zéro sans prise de garanties sur l’entreprise et sans caution personnelle du dirigeant, pour les acteurs de la filière sur le modèle du fond de soutien « Sustegnu » et sur l’ensemble du projet.



Axe 2: Les perspectives économiques d’une filière bois.

Le développement d’une filière bois énergie
La filière bois énergie a un rôle central dans la relance de la filière bois. En effet, la gestion forestière durable implique une phase d’amélioration d’un peuplement par une coupe sélective des arbres de mauvaise qualité au profit des tiges d’avenir. La classification des bois qui ne concerne que le pin Laricciu est définie en 4 catégories : A, B, C, D. Le pin maritime ne fait l’objet d’aucune classification et son prélèvement s’effectue principalement afin d’alimenter la filière bois énergie.
Dans le cadre d’un peuplement irrégulier (mélange de tiges de dimensions variées) les coupes proposées sont composées à la fois de bois pouvant être destinés à une utilisation comme bois d’œuvre pour les tiges de qualités, et en bois énergie pour les autres.
Dans le processus de gestion sylvicole, prélever le bois de mauvaise qualité pour améliorer et assurer le renouvellement d’une forêt est une phase indispensable. Or cette mécanique semble ne pas fonctionner car des volumes très importants restent invendus depuis de nombreuses années, avec donc comme conséquence un impact pour la qualité des bois d’œuvre à l’avenir.
Une SEM bois énergie a été créée en 1989, afin de prélever ce bois au sein des forêts publiques, de récupérer les déchets de scieries et d’alimenter un réseau de chaufferies à plaquettes.
La cause principale de ces carences est la faiblesse du réseau bois énergie à alimenter et donc une saturation du stockage par la SEM Corse Bois Energie, ce qui pour effet de bloquer l’ensemble du processus.

Propositions :

▪️Implantation de structures à taille humaine dans les différentes communes de Corse par l’équipement de chaudières à bois financées à 80 % par l’ADEME
▪️Réforme de la structure Corse Bois Energie en concertation avec les acteurs de la filière afin de gagner en performance et en se recentrant sur son rôle initial.



L’utilisation du bois corse dans la commande publique

(Unità Naziunale – Lutte de masse – Publié le 9 mars 2021) Dans le cadre d’un indispensable équilibre à retrouver, entre d’une part un prélèvement des volumes de mauvaise qualité pour la filière bois énergie et d’autre part des volumes de qualité supérieure pour l’utilisation en bois d’œuvre, un travail de valorisation de celui-ci est à entreprendre.
Le pin Laricciu est considéré depuis toujours comme un bois au potentiel important, et des études récentes sont venues le prouver une nouvelle fois.
Une certification de ce bois est envisagée depuis plusieurs années, mais tarde pour l’heure à aboutir. Elle est souvent présentée comme la clef pouvant dynamiser le développement de la filière bois d’œuvre. Cette certification, à distinguer de la normalisation (normes CE afin de correspondre à la construction) permettra de prouver l’origine du bois utilisé. C’est une sorte d’ « AOC » du bois insulaire, mais qui ne garantira pas une utilisation plus importante du Laricciu.
Par ailleurs, des études juridiques et des projets concrets sur le plan insulaire permettent d’affirmer qu’il est possible d’intégrer le bois local en respectant la règlementation des marchés publics par le biais des clauses socio-environnementales (réduction de l’empreinte carbone, émission de gaz à effet de serre dû au transport).
La commande publique a donc un rôle essentiel à jouer, dans l’utilisation du bois d’œuvre et dans la relance et le développement de la filière bois insulaire.
Propositions :
▪️Utilisation du matériau bois dans chaque projet public (bâtiments, rambardes des routes ; signalétique etc..) porté par la Collectivité de Corse ou ses offices et agences.
▪️Intégration dans le règlement des aides aux communes de la CdC d’une nécessité d’utilisation du bois. Tout en respectant la libre administration des collectivités, la CdC peut définir comme critères : la notion des performances énergétiques, bâtiments à « énergie zéro » à très faible déperdition thermique.
▪️Financement par le comité de massif de gîtes ou d’autres bâtiments dans les communes de montagne sous réserve d’utilisation du matériau bois

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