(Unità Naziunale – lutte de masse – publié le 20 février 2021) Rassemblement devant la Préfecture de Bastia à 13h30
Depuis l’accession d’une majorité nationaliste sous la bannière Pè a Corsica aux responsabilités à l’assemblée de Corse, notre jeunesse avait espoir qu’enfin, nous allions avancer sur la voie de l’émancipation. C’était sans compter sur l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, jeune français issus des milieux financiers, n’ayant aucune connaissance de la question Corse ou même d’intérêt pour celle-ci. Ce manque d’intérêt et de compréhension, a fait qu’Emmanuel Macron a cru intelligent d’arriver sur notre terre comme au bon vieux temps des colonies, sortant ses plus beaux drapeaux tricolores, rabaissant nos élus, et niant la démocratie.
Les multiples provocations et insultes qui se sont multipliées à chacunes de ses visites, de la fouille des élus, à la venue de Chevenement, sont volontaires et traduisent la volontée Macroniste : Pour l’état français, la Corse n’est qu’une région turbulente qu’il faut mettre au pas.
Nous tenons en ce sens à dire à Emmanuel Macron qu’il perd son temps, des plus durs que lui ont essayé, aucun n’a réussit. Alzeremu sempre u capu è feremu sempre fronte di pettu à u culunialisimu !
Nous sommes donc réunis aujourd’hui, après des mois de provocations de la part de l’état et de son préfet, après les violences policières et bavures en tout genre de ces dernières semaines.
Nous sommes réunis de manière symbolique devant une des nombreuses ambassades de France installées sur notre terre.
Nous initions aujourd’hui un cycle d’actions qui ne cessera qu’avec la prise en compte par l’état français et ses représentants en Corse du fait démocratique.
Nous avons voté pour un statut de résident, on nous a envoyé 5000 Français par an et notre île coulera bientôt sous le poids du béton faute de disposer des moyens législatifs nécessaires pour stopper cette betonisation effrénée.
Nous avons voté pour la Coofficialité de la Langue Corse, l’État ferme des classes bilingues et s’attaque maintenant au Capes, en tentant par tous les moyens d’asseoir l’hégémonie de la langue françaises sur toutes les autres langues minoritaires.
Nous avons demandé un statut fiscal, qui aurait pu pendant cette crise nous permettre d’avoir des recettes nécessaires à faire face à la crise économique, encore une fois, on nous l’a refusé. Baccalà per Corsica.
Une majorité s’est exprimée pour une autonomie pleine et entière, en lieu et place de ce qui devait être une avancée majeure, nous avons eu un retour en arrière magistral avec la restauration des Gouverneurs.
Le peuple s’est aussi prononcé de nombreuses fois pour la libérations des prisonniers politiques, à la place, nous avons eu le FIJAIT, des condamnations, la répression, le maintien sous statut de DPS, et aucune libération.
Ce manque de respect de L’Etat est visible chaque jour, dans la cadre du plan de relance par exemple, l’assemblée de Corse a formulé des propositions qui ont toutes été balayées d’un revers de main par Emmanuel Macron. Sur 100 milliards d’euros, la Corse n’aurait droit qu’à 107 millions, alors même qu’elle totalise au moins près d’1,4 milliards d’euros de perte durant la crise. Si nous souhaitons avoir plus, il faut désormais aller se prosterner devant le gouverneur et demander l’aumône. Cette vision est aux antipodes de notre conception de l’avenir de notre pays.
Si ne more a nostra Lingua, smarisce u nostru populu, è ùn piantanu à so pulitica genucidaria !
Nous rappelons à l’état que s’il est décidé à rétablir le règne des gouverneurs coûte que coûte, qu’il veille au moins à nous envoyer des personnes qui comprennent mieux la situation politique de notre Pays que Monsieur Lelarge, cela nous évitera à tous de perdre du temps à faire sembler de discuter.
Pour conclure, nous exigeons que le gouvernement Français rappelle son préfet et reconnaisse le fait démocratique en appliquant les mesures pour lesquels les Corses se sont prononcés à une large majorité.
Tant que l’état ne donnera pas des gages concrets d’un réel changement de politique, nous serons mobilisés sur le terrain.
De manière symbolique mais déterminée, nous faisons nôtre la question posée dans le dernier communiqué de Corsica Libera :
« Quand comptez vous partir, et ne jamais revenir ? »
Più chè mai, A FRANCIA FORA !
Nous tenons à remercier toutes les forces politiques et associatives qui ont répondu à notre appel, l’ensemble de ceux qui se sont levé à nos côtés aujourd’hui, et leur donnons rendez vous très prochainement de nouveau sur le terrain.
(Unità Naziunale – lutte de masse – publié le 17 février 2021) Matteo Giona reconnu coupable, mais sans sanction.
Associu Sulidarità : A mubilizazione paga ! Eramu sta mane à fianc’à Ghjuventù Libera da sustene à Matteu Giona, ghjovanu militante indipendentistu ghjudicatu per avè ricusatu di dà u so ADN. Sta mubilizazione hà mustratu chì di pettu à l’inghjustizia, Matteu ùn era solu. Hè statu quantunque cundannatu ma senza sanzione. Ci rallegremu di sta Vittoria è chjamemu u populu à mubilizà si torna stu sabbatu u 20 di Ferraghju davant’à a Prifettura di Bastia, da dumandà l’appiegazione di e misure bramate da u muvimentu naziunale, è aldillà, da l’inseme di u populu Corsu, frà e quale, a Liberazione di tutti i Prighjuneri Pulitichi !
(Unità Naziunale – lutte de masse – publié le 14 février 2021) Deux rassemblements sont prévus par Ghjuventù Libera le mouvement de jeunes de Corsica Libera, le 17 et le 20 février, la première concerne un procès, la seconde un rassemblement de rappel des fondamentaux bafoués.
Dapoi u 2015, a vulintà populare ùn hè rispettata. U statu à traversu i so prifetti multiplicheghja e pruvucazione.
Ces provocations sont couplées à une répression féroce de toute contestation et une volonté de ficher l’ensemble des opposants au gouvernement en place que ce soit génétiquement, ou politiquement grâce aux nouvelles lois scélérates issues des cerveaux les plus liberticides de la République en marche.
Cette volonté de fichage conduit notre porte parole Matteu Giona, âgé de 17 ans à être jugé ce mercredi 17 février à 9h pour avoir refusé le fichage ADN.
Nous appelons l’ensemble des Corses attachés aux libertés les plus fondamentales à nous rejoindre devant les grilles du palais de Justice de Bastia lors de ce procès.
- -Libération des prisonniers politiques.
- -Statut de résident.
- -Statut Fiscal.
- -Coofficialité de la Langue Corse.
- -Autonomie pleine et entière.
Ces revendications légitimes constituent un socle fragile sur lequel repose l’espoir de voir renaître un jour notre Nation, conquise par les armes et la barbarie il y a plus de deux siècles.
À ces revendications, l’état impose une fin de non recevoir.
Non content de nier les droits imprescriptibles de notre peuple sur sa Terre, il a désormais décidé que la seule autorité légitime en Corse serait le préfet Lelarge, qui concentre dans ses mains gantés de blanc l’ensemble des pouvoirs.
En tant que jeunesse de ce Pays, il est pour nous inconcevable de laisser cette situation perdurer et c’est pourquoi nous appelons l’ensemble des Corses à nous rejoindre samedi devant la préfecture de Bastia pour mettre fin au temps des gouverneurs et réclamer l’application des mesures pour lesquelles les Corses se sont prononcés à une large majorité voir, à l’unanimité.
Più chè mai : A FRANCIA FORA !
Envoyé de mon iPhone
Les appels :
➡️Seremu prisenti mercuri u 17 di Ferraghju à fianc’à Ghjuventù Libera è chjamemu l’inseme di u populu corsu à participà à l’addunita urganizata. Un ghjovanu militante, Matteo Giona, serà ghjudicatu per avè ricusatu di dà u so ADN à partesi di 9ore. Seremu sempre accantu à a nostra Ghjuventù ! Basta à a ripressione ! Venite Numerosi !
➡️Le soutien de Corsica Libera du 16 février 2021 : A giuventù corsa ghjè oghje in mossa. Mercuri prossimu, u 17 di ferraghju serà addunita davant’à u palazzu di ghjustizia di Bastia induve si tenerà ind’è a matinata u prucessu di Matteu Giona, porta voce di Ghjuventù Libera. Stu giovanu militente hè perseguitatu pè avè ricusatu di dà u so ADN. Chjamemu tutt’i corsi primurosi di demucrazia, di ghjustizia, è di libertà à esse presenti da sustene a giuventù di pett’à una ripressione pulitica indegna, è inaccettevule. Sabbatu u 20 di ferraghju, ghjè di pett’à a preffettura di Bastia, à partesi da 1ore è mezu dop’à meziornu, chì a voce di a nostra giuventù si ferà sente torna, da prutestà contr’à a negazione di ogni demucrazia chì u Statu francese cuntinueghj’à oppone à a vuluntà pupulare. Una chjama hè lampata quì dinù, da ch’ella finisca l’impresa di guvernatori stranieri in Corsica. Sustenimu a giuventù di u nostru paese, sempre in lotta pè guarantisce l’avvene di a nazione. Siamu à fianc’à ella di pett’à l’inghjustizia, da fà rispettà a demucrazia oghje calpighjata, è i diritti di u populu corsu nant’à a so terra.
➡️Le Partitu di a Nazione Corsa soutient Matteu Giona qui doit comparaître mercredi 17 février pour refus de prélèvement ADN. Nous dénonçons le renforcement de la répression que subissent les militants nationalistes corses depuis plus de 40 ans. Le PNC appelle à participer à la mobilisation organisée samedi 20 février à 13h devant la Préfecture de Bastia. Simu à fianc’à a nostra giuventù da fà rispettà a demucrazia
➡️‘Ssu sàpatu 20 in Bastìa (davanti à a Prifittura à 1 ora è mezu) ghjòvani si mòvini par fà rispittà u fattu dimucràticu nigatu da u Statu francesu chì ci ricusa, frà altri, i meza par salvà a noscia lingua è puri hè a vulintà di u pòpulu corsu spressa in l’urni…! U Cullittivu « Parlemu Corsu! » susteni a ghjuvantù sempri pronta à mubilizassi par fà rispittà rivindicazioni lighjìtimi !
➡️Un jeune militant nationaliste de Ghjuventù Libera, Matteo Giona, passe ce matin devant le tribunal de Bastia pour un refus de prise #ADN. Depuis des années, le Mouvement National s’oppose à ces fichages indignes aux libertés humaines. Les prélèvements génétiques, contre les nationalistes, sont uniquement motivés par des raisons politiques. Aiutu Paisanu
Sustegnu fraternu https://t.co/Wz0tHewLq8
— Jean-Guy Talamoni (@JeanGuyTalamoni) February 16, 2021
𝙎’𝙖𝙥𝙥𝙧𝙤𝙣𝙩𝙖 𝙪𝙣𝙖 𝙨𝙚𝙩𝙩𝙞𝙢𝙖𝙣𝙖 𝙙𝙞 𝙢𝙪𝙗𝙞𝙡𝙞𝙯𝙖𝙯𝙞𝙤𝙣𝙚 !
Mercuri u 17 di Ferraghju
9 ore di mane
Tribunale di Bastia
Accolta di sustegnu à u nostru portavoce Matteu Giona ghjudicatu stu ghjornu per avè riccusatu di dà u so ADN.
Sabbatu u 20 di Ferraghju
1 ore è mezu di u dopu meziornuPrifettura di Bastia
Ciò chì u populu brama hè sempre riccusatu :
-Statutu d’Autunumia ❌
-Statutu di Residente ❌
-Statutu di Cuufficialità ❌
-Statutu Fiscale ❌
-Liberazione di i Prighjuneri Pulitichi ❌
Ciò ch’ùn vulemu, l’imponenu :
-Statutu di Culunia ✅
-Pieni puteri à u Prifettu ✅
𝙁𝙀𝙈𝙐 𝙇𝙐 𝘾𝙊𝙈𝙋𝙄𝙀 𝙐 𝙏𝙀𝙈𝙋𝙐 𝘿𝙄 𝙄 𝙂𝙐𝙑𝙀𝙍𝙉𝘼𝙏𝙊𝙍𝙄 !
𝙏𝙐𝙏𝙏’𝙄𝙉 𝘽𝘼𝙎𝙏𝙄𝘼 𝙐 20 𝘿𝙄 𝙁𝙀𝙍𝙍𝘼𝙂𝙃𝙅𝙐 𝘼̀ 1𝙤𝙧𝙚30 !