(Unità Naziunale – Gestion Institutionnelle – Publié le 16 décembre 2020 – 21 et 22 décembre 2020) Dumanda à bocca sposta da Anne TOMASI A nomu di u gruppu « Partitu di a Nazione Corsa »
OBJET : Festa di a Nazione in i stabilimenti sculari
O Sgiò Presidente, duie settimane fà, l’8 di dicembre era a Festa di a nostra Nazione. Cum’è tutti l’anni, l’impiecati di a nostra Cullettività ùn anu micca travagliatu postu chì l’avete datu a ghjurnata. Cum’è voi, parechji Presidenti di parechji urganizazione anu fattu listessa (pensu à l’Offizii è l’Agenze, à u Serviziu d’Incendiu, à l’Università, ecc…)
Stu ghjornu face parte di a nostra storia. Hè per quessa chì, dapoi parechji anni, certi stabilimenti sculari urganizeghjanu una ghjurnata culturale per sparghje a nostra lingua, a nostra storia, i nostri usi, a nostra cucina, è tuttu ciò chì face parte di l’identità corsa. Au mois de juillet dernier, votre Conseillère Exécutive Josepha Giacometti PIREDDA a présenté à la Commission Permanente délibérante le calendrier scolaire de l’académie.
Le rapport disait : « Pour la première fois, à notre demande, nous avions eu un échange préalable avec les autorités académiques. Mais cet échange ne peut être considéré comme une réelle concertation et ne constitue pas un véritable dialogue ou une participation à la co-construction espérée et mise en avant dans le domaine de l’Education ».
Il rappelle assez en cela le rapport présenté la semaine dernière par la même Conseillère Exécutive à la même Commission permanente concernant la modification de la structure pédagogique, pourtant pleinement de notre 2020/E7/052 compétence, et qui souligne la remontée très tardive des informations de la part du rectorat, et l’absence de concertation. Le rapport de juillet précisait que « le mardi 8 décembre 2020 est institué journée banalisée permettant ainsi des échanges et des activités liées à l’histoire du XVIIIème siècle corse au sein des établissements ». Nous nous étions alors félicités que le rectorat institutionnalise et généralise une pratique jusqu’alors partielle et simplement tolérée. Ma 15 ghjorni fà, ghjurnata banalizata è attività, ci n’hè statu pocu è micca…
Les établissements ont fonctionné comme ils l’ont toujours fait : des activités partielles, selon ce que certains professeurs avaient prévu et en fonction des élèves disponibles. L’information que la journée était sensée être banalisée n’est semble-t-il pas arrivée jusqu’à eux, et encore moins aux équipes pédagogiques. Certes, la situation sanitaire n’est pas des plus pratiques pour organiser quoi que ce soit, ma l’8 di dicembre ferma l’8 di dicembre, a Festa di a Nazione ferma a Festa di a Nazione, è ciò chì hè statu vutatu ferma vutatu…
Certes, nous n’avons qu’un pouvoir consultatif sur la question, mais nous nous sommes prononcés sur un calendrier qui incluait l’8 di dicembre. Pourquoi ce dispositif a-t-il disparu 5 mois plus tard ? Puisque notre pouvoir n’est que consultatif, il ne vous appartient malheureusement pas de répondre à cette question… Nous pouvons toutefois agir sur ce qui est de notre compétence : diffuser notre culture et notre langue auprès des enfants. A Festa di a Nazione devrait être institutionnalisée dans tous les établissements, mais puisqu’elle ne l’est pas, ne pourrions-nous pas pallier ce manque ? Actuellement, les activités mises en place reposent entièrement sur chaque établissement et leurs équipes pédagogiques. Ne pourrions-nous pas agir en catalyseur ? envisager par exemple une concertation avec les enseignants volontaires, mettre à leur disposition des moyens (financiers, techniques et/ou humains) pour organiser le plus d’activités possibles,
pourquoi pas leur proposer des activités clé-en-main… ?
O Sgiò Presidente, chì pudemu fà per chì i sculari di Corsica, i nostri zitelli, pudessinu festighjà cum’ella ci vole a Festa di a Nazione 2021 è tutte quelle chì seguiteranu ?
Dumanda à bocca sposta da Anne TOMASI
A nomu di u gruppu « Partitu di a Nazione Corsa »