(Unità Naziunale – lutte internationale – Publié le 3 décembre 2020 à 13h45 – source) La défaite arménienne devant l’armée azérie signe une nouvelle avancée de la déchristianisation sous les efforts conjugués des nazislamistes de Daech ….
La défaite arménienne devant l’armée azérie signe une nouvelle avancée de la déchristianisation sous les efforts conjugués des nazislamistes de Daech et de la Turquie des Frères musulmans.
Or la France est bien seule à défendre l’Arménie dans une Europe tétanisée par le risque d’accusation d’islamophobie et dans un monde majoritairement religieux incapable de comprendre le concept de laïcité. Mais la défaite arménienne est aussi le résultat d’un équilibre entre Russie et Turquie.
L’expansionnisme ottoman
Le président turc Recep Tayyip Erdogan veut reconstruire un califat et ne cache plus sa stratégie expansionniste pour faire renaître de ses cendres l’Empire ottoman. Son offensive s’est non seulement déroulée dans le Caucase et plus précisément au Haut-Karabakh, mais aussi en Syrie, en Libye, à Chypre, en mer Égée.
Il y a fort à parier que s’il remporte des victoires dans ces lieux il attaquera directement ou indirectement en Irak ou au Liban qui furent autrefois possessions ottomanes. Et force est de reconnaître qu’aujourd’hui la seule force capable de freiner ses appétits est la Russie de Poutine.
Le martyre des Arméniens
Un million et demi d’Arméniens furent massacrés entre 1915 et 1918 en même temps qu’un autre million et demi de chrétiens syriaques.