(Unità Naziunale publié le 16 août 2020) Un crise politique s’est installée durablement au Mali où le peuple malien se trouve pris en tenaille entre les islamistes qui les tuent chaque jour et le gouvernement de Mr Keita qui exerce un pouvoir dictatorial.
Les maliens ne demandent qu’à vivre en paix, même si celle-ci reste relative. Mais ils ont face à eux un État qui n’en est pas un, puisqu’il n’assure ni leur sécurité, ni leurs besoins les plus élémentaires.
Ce « non-État » est dirigé par le président Ibrahim Boubakar Keita. Il est vigoureusement soutenu par la France qui tente de le présenter devant la communauté internationale comme la seule alternative à la dictature sanglante des différents groupes terroristes islamistes.
Les citoyens maliens savent que c’est un mensonge. Le seul but de ce président d’un État inexistant est de se prolonger à la tête d’un pouvoir artificiellement créé et entretenu par la diplomatie française.
Et cela au prix d’une répression toujours plus sanglante et qui met les Maliens en situation de choisir entre 2 maux : la tyrannie politico-relgieuse des bandes terroristes ou la soumission à un autocrate qui ne leur garantie aucune sécurité mais qui réprime toute tentative d’expression populaire.
La France soutient inconditionnellement le régime autoritaire d’IBK, comme elle le fait depuis 1960 en Afrique occidentale pour y maintenir son influence et y défendre ses intérêts économiques.
Ce faisant , elle apporte tout à la fois de l’eau au moulin des islamistes et à celui d’un président déconsidéré qui veut à tout prix empêcher un processus démocratique qui laisserait les électeurs maliens de se déterminer par les urnes…
Corsica Libera