Pendant qu’un ancien président de l’État français revient en Corse nous berner de ses écrits et autres déclarations hypocrites, celui qui prétend « aimer les corses » ne pourra jamais faire oublier par ce genre de diversion, sa suffisance rancunière en livrant à la vindicte populaire française – au mépris de la présomption d’innocence – le patriote Yvan Colonna.
Ni oubli, ni indulgence.
Le Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa ne pourra jamais nous faire effacer ses impétueuses déclarations parmi lesquelles celle qui désignait la situation d’alors d’Yvan Colonna » comme une insulte à la mémoire du préfet Erignac « .
Ni oubli, ni indulgence. Le Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa ne pourra jamais nous faire omettre ses railleries comme celle – ci ou se gaussant de la nature même de la détention provisoire, il n’hesite pas à accuser Yvan Colonna sur sa supposée participation : » il n’y a pas que moi qui le pense, sinon je ne pense pas qu’on l’aurait gardé en prison ».
Tout un chacun connait aujourd’hui autant les vicissitudes de ces procès inquisiteurs que les conditions de détention auxquelles est soumis particulièrement Yvan Colonna, en l’occurence à travers son éloignement familial.
La Corse et les corses attendent du nouveau gouvernement français remanié des gestes qui tiennent autant de l’application du droit en vigueur que de la résolution d’engager un nouveau processus basé sur la négociation et la reconnaissance historique. Dans ce cadre la question de la situation d’Yvan Colonna ainsi que celle d’ Alain Ferrandi et Pierre Alessandri libérables depuis quelques années et au delà de tous les prisonniers politiques et de tous les anciens prisonniers politiques se posent avec acuité et suppose une nouvelle et courageuse considération.
Notre collectif a demandé à rencontrer pour cela le nouveau garde des sceaux et ministre de la justice.
Il appartient à celles et ceux qui ont la charge de ce nouveau gouvernement à ouvrir rapidement le dialogue, et engager un cycle laissant enfin place à l’espoir.
Hè tempu di libartà !
Sempri è piu che mai à fianc’à Ivanu Colonna. Sempri è piu che mai incù tutti i vìttimi di a riprissioni francesa.
PATRIOTTI