(Unità Naziunale Publié le 30 avril 2020) Après le Trésor Public, qui avait motivé notre action sur le Centre des Finances Publiques d’Aléria, c’est au tour du Fonds de Garantie des Victimes des Actes du Terrorisme et d’autres infractions ( FGTI – organisme français créé par la loi n°90-589 du 6 juillet 1990 ) de prendre la relève et de s’acharner sur Jean Marc Dominici, ancien prisonnier politique.
Cette obstination vindicative s’appuie sur un prétexte fallacieux – la réévaluation du montant du règlement pourtant régulièrement acquittée – et survient dans une conjoncture pandémique (Covid19) qui n’est pas sans incidence sur la situation professionnelle et sociale du sus – nommé.
Cette persistance met en relief la nature réelle d’un organisme bureaucratique dont la mission relève du terrorisme financier et participe – nous n’avons de cesse de le rappeler – à l’isolement psychologique et sociétal de la personne ciblée, et donc à sa neutralisation. Cela démontre que la répression continue après l’incarcération avec pour objectif inavoué l’exclusion de Jean Marc du champ politique.
Aux antipodes d’un réel processus de Solution Politique, cet exemple vérifie l’insidieuse stratégie de normalisation ciblée du gouvernement français en Corse.
Malgré toutes les difficultés inhérentes au contexte créé par le virus « Covid19 » – contexte dont parait profiter ce même gouvernement pour renforcer son dispositif sécuritaire – nous répétons que nous ne laisserons pas faire.
Nous rappelons à ces tenants de l’ordre établi que quelles que soient les conditions dans lesquelles elle se produit, l’injustice ne fera que renforcer notre détermination. Nous leur conseillons de mettre un terme à leurs agissements et de maintenir le cadre du remboursement tel qu’il avait été initialement établi.
Nous renouvelons notre entier soutien à Jean Marc Dominici.
BASTA L’ACCANIMENTU RIPRESSIVU !
PATRIOTTI
Le jour 47 du confinement. LA BOETIE REVIENT! ILS SONT DEVENUS FOUS!
« Pour ce coup, je ne voudrais sinon entendre comme il se peut faire que tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations endurent quelquefois un tyran seul, qui n’a puissance que celle qu’ils lui donnent ; qui n’a pouvoir de leur nuire, sinon qu’ils ont pouvoir de l’endurer ; qui ne saurait leur faire mal aucun, sinon lorsqu’ils aiment mieux le souffrir que lui contredire ». La Boetie. Discours de la Servitude Volontaire. An 1562.
Jean Marc Dominici est un militant politique. Ses engagements lui ont valu d’être emprisonné et lourdement condamné. Sa peine purgée, il est rentré chez lui en se fixant comme objectif une réinsertion sociale.
Comme beaucoup d’autres, il ne pouvait imaginer que la répression ne s’arrêterait pas à sa sortie de prison.
Ce sont ni la DGSI, pas plus que le Raid où le GIGN, qui se sont chargés de la besogne.
L’appareil d’Etat dispose d’un arsenal dont le Trésor Public et le Fonds de Garantie des Victimes des Actes de Terrorisme ( FGTI – organisme français créé par la loi n°90-589 du 6 juillet 1990 ). Leurs rôles est de recouvrer les sommes des lourdes amendes pénales distribuées lors d’une condamnation.
Pour Jean-Marc et beaucoup d’autres, le montant s’élève à des centaines de milliers d’euros. A moins de disposer d’une conséquente fortune personnelle, le règlement de ces amendes est impossible. Néanmoins des prélèvements à la source sont effectués par les organismes précédemment cités. Autant dire que cette pratique entrave toute possibilité d’une réinsertion permettant un niveau de vie digne de ce nom.
A bien y réfléchir, cet acharnement politico-judiciaire, vise certes à réprimer les engagements des personnes concernées, mais plus encore, et c’est là le véritable but, à envoyer un message à toutes celles et ceux qui envisageraient de franchir les limites de la légalité étatique. Ne vous y trompez pas, que vous partagiez où pas les engagements politiques de Jean-Marc et d’autres ex-détenus, si à votre tour, vous veniez à opposer à cette « légalité » votre légitimité, le couperet alors tombera.
Des militantEs syndicalistes, des défenseurs de la cause des migrants et des milliers de Gilets Jaunes connaissent le poids écrasant de cet acharnement.
Sauf à collaborer avec la puissance étatique où rester vautrés dans les « délices » du système, vous êtes alors amiEs, compagnons et camarades susceptibles d’encourir les foudres de l’appareil d’Etat. Car, depuis des années, le champ des libertés publiques s’est rabougri tel une peau de chagrin. Pour l’exemple, sachez que les forces dites du maintien de l’ordre et les tribunaux, estiment que si vous vous préparez à des actes dits « subversifs », alors il suffira de la seule intention qui vous sera prêtée, pour vous interpeller, vous placer en garde à vue, voire vous condamner.
« L’ordre » néo-libéral n’entend pas admettre des contestations qui puissent remettre en cause son règne. Et son champ d’appréciation ne fait aucune différence entre les diverses formes de résistances.
Or, au jour d’après, il est inéluctable qu’une véritable contestation ne s’empare des rues, villages, quartiers et entreprises. Cette vitale rébellion, les gouvernements, le patronat, le monde de la finance et l’appareil d’Etat la redoutent. Et ils cogneront durement, tant ils sont aux abois.
Rappelez vous que les résistantEs, au travers des âges, sont affubléEs des qualificatifs de, bandits et de …terroristes.
Prenons garde dès lors, de ne pas tomber dans cette Servitude Volontaire si bien analysée, il y a quelques siècles de cela, par LA BOETIE.
Pour mon compte et celui de mes amiEs, compagnons, et camarades de lutte, nous soutenons Jean-Marc Dominici et tous les ex-emprisonnés, car nous sommes aussi conscientEs que leurs sorts, peut être aussi le nôtre et de toutes celles et ceux qui ne sont absolument pas disposéEs à la soumission.
Vandepoorte Serge. Militant Manca.
Core In Fronte apporte son total soutien à 𝗝𝗲𝗮𝗻-𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗗𝗼𝗺𝗶𝗻𝗶𝗰𝗶, ancien prisonnier politique, de nouveau confronté à une répression financière de la part de l’Etat français.
Le FGTI (Fonds de Garantie des victimes des actes de Terrorisme et d’autres Infractions) exige une augmentation des sommes de remboursement prévues par son échéancier.
En pleine crise sanitaire, alors que le monde du travail est précaire et les salaires des personnes sont moindres, cet archarnement est une provocation.
L’Etat français cherche manifestement à mettre Jean-Marc Dominici en faute, en vue de l’éliminer judiciairement et politiquement.
Malgré la pandémie de Coronavirus la répression contre les patriotes corses continue : Prisonniers politiques toujours incarcérés, droits de la défense bafoués par l’état d’urgence sanitaire, pressions sur les anciens prisonniers…
Cette situation est inacceptable.
La répression ne sera jamais une solution au problème national corse.