17 avril 2020, une mobilisation virtuelle pour la journée internationale des prisonniers politiques. #Corse #Coronavirus #covid19

(Unità Naziunale Publié le 17 avril 2020) Cette année la mobilisation en soutien aux prisonniers politiques dans le monde sera en grande partie sur Internet. La pandémie s’étant invitée dans le dossier.

Pour certains la publication de communiqués sur internet était déjà la panacée.

Voici les mobilisations d’internet en corse et ailleurs.

L’Associu Sulidarità a publié un teaser de 5 mn sur sa page facebook.

17 d’aprile : Ghjurnata internaziunale di i prighjuneri pulitichi ! En 2004, le Comité Anti-Répression ( aujourd’hui Sulidarità ) participait en Euskal Herria à la « Conférence internationales des prisonniers politiques du XXIème siècle ». Tous les représentants des peuples en lutte pour leur liberté décidèrent d’instituer une « journée internationale des prisonniers politiques » fixée le 17 avril.  Sulidarità participe depuis aux actions symboliques de sensibilisation et d’informations relatives à la question de ces militants incarcérés par plus de cent états pour des raisons politiques. Actuellement en Europe, des élus et responsables catalans ont été condamnés à des peines exorbitantes de détention pour avoir enclenché un processus démocratique d’émancipation nationale par l’organisation d’un référendum d’autodétermination en Catalogne. L’état espagnol, qu’il soit dirigé par la gauche ou par la droite, persiste dans une politique inique de répression des aspirations d’un peuple historique. De même, des centaines de militants basques continuent de croupir dans les prisons espagnoles et françaises, près de 10 ans après la fin de la lutte armée en Euskadi. En Corse, plus d’une dizaine de patriotes subissent une véritable vengeance d’état, qu’ils soient détenus à Borgu ou en exil carcéral dans les prisons hexagonales. Malgré la fin de la lutte armée en 2014, l’état emploie les méthodes de « torture blanche » : éloignement, refus des parloirs et remise de peine etc…à cela s’ajoute le harcèlement étatique indigne que subissent les anciens prisonniers politiques à travers les fichiers FIJAIT, FINADA etc.., assimilés aux barbares jihadistes. Cette vengeance d’état n’est même pas mise entre parenthèses par la crise sanitaire du Covid 19 : les prisonniers politiques corses sont exclus de tous les dispositifs de suspension de peine liée à la pandémie. Au vue de la situation sanitaire qui prévaut dans les prisons françaises, leur santé et leur vie sont donc aujourd’hui en péril alors qu’ils ne représentent aucun danger sécuritaire pour la population et que 130 djihadistes ont été libérés. L’état français montre une fois de plus dans ce contexte si particulier ses priorités et sa nature profonde d’organe répressif. Sulidarità continuera la lutte jusqu’à la libération de tous les patriotes. Au vu de la situation actuelle et de l’impossibilité d’organiser nos mobilisations habituelles ( soirées repas, foires etc ..) nous lancerons prochainement une campagne de recueil de don par internet. Sulidarità salue les prisonniers politiques du monde entier et ceux qui les soutiennent. LIBERTÀ per tutti i prighjuneri pulitichi Corsi e Libertà per i prighjuneri pulitichi di u mondu sanu.!




PNC : Communiqué à l’occasion de la journée internationale des prisonniers politiques

Les prisons françaises depuis longtemps connaissent un taux d’occupation qui excède largement les conditions de dignité imposées par les articles 3, 8 et 13 de la convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales.

La tragédie sanitaire liée à la propagation du virus SARS Cov-2 que nous connaissons actuellement, fragilise d’autant plus la situation de l’ensemble des détenus en les rendant plus vulnérables que d’autres catégories de citoyens à la contamination, du fait de la promiscuité, de la quasi absence d’encellulement individuel et de la pénurie des matériels de protection.

Conscient du grave danger guettant la population carcérale et les personnels de l’administration pénitentiaire, l’ordonnance n° 2020-303 du 25 mars 2020 permet de faciliter les alternatives à l’emprisonnement des détenus malades et en fin de peine, d’octroyer des crédits de réduction de peine de manière plus aisée, et de ne pas mettre à exécution les courtes peines d’emprisonnement.

Ces dernières mesures concernent toutes les catégories de détenus à l’exception de ceux ayant compromis gravement le fonctionnement des établissements pénitentiaires et :
– 1° Les personnes condamnées et écrouées pour des crimes, des faits de terrorisme ou pour des infractions relevant de l’article 132-80 du code pénal ;

Les détenus Corses, prisonniers politiques, dont la seule faute fut de militer activement pour la lutte de libération nationale, se voient donc toujours rangés dans la catégorie de criminels ayant commis des meurtres de masse.

On ne peut que noter avec consternation l’obstination du gouvernement français qui, après avoir créé des juridictions d’exception pour traiter les dossiers concernant nos prisonniers, refuse l’application de leur droit au rapprochement découlant de la loi pénitentiaire n° 2009-1436 du 24 novembre 2009 – condamnant également leurs familles sur les plans affectifs et financiers – qui, après les avoir inscrits au FIJAIT en procédant de la même logique comparative avec les criminels djihadistes, persiste en leur refusant le droit à une libération pourtant largement méritée nonobstant le contexte épidémique actuel.

Alors que le directeur de l’Administration pénitentiaire se félicitait il y a quelques jours que les mesures découlant de l’ordonnance du 25 mars ont fait diminuer le nombre de détenus dans les prisons françaises de près de 10.000 en un mois, faisant ainsi baisser le taux de population carcérale de 140% à 103%, les prisonniers politiques corses subissent toujours l’application d’un droit d’exception, les rigueurs d’une incarcération dont les conditions s’inscrivent en violation de la convention européenne des droits de l’homme et une exposition toujours plus inquiétante sur le plan sanitaire liée à la propagation inquiétante du Covid 19.

Aujourd’hui, à l’occasion de la journée internationale des prisonniers politiques, nous nous élevons encore avec force contre cet état de fait et sollicitons la libération immédiate des détenus corses dans les conditions requises pour l’ensemble des autres détenus selon les termes de l’ordonnance du 25 mars.
Dans l’hypothèse où ces conditions ne seraient pas satisfaites, leur libération devra s’effectuer dans le cadre des propositions formulées par le Défenseur des Droits, le Contrôleur Général des lieux de privation de liberté et du Président de la « Commission nationale consultative des droits de l’homme » qui ont envisagé le recours à l’amnistie.


A Cunsulta di a Ghjuventù Corsa tient à rappeler son soutien inconditionnel à l’ensemble des prisonniers politiques corses.

Dès 2004, le 17 avril a été choisi en tant que Journée Internationale des Prisonniers Politiques.

Depuis de trop nombreuses années, ailleurs comme en Corse, des hommes et des femmes sont emprisonnés dans le régime autoritaire d’un état colonial, privés de leur famille et de leurs droits fondamentaux.

La répression, sous toutes ses formes n’a jamais cessé en Corse. Cette répression politique est érigée contre l’ensemble de notre peuple et il nous paraît indispensable de soutenir les acteurs de notre émancipation.

Collectif d’anciens prisonniers politiques corses

Associu Aiutu Patriotticu


U 17 d’Aprile : Ghjurnata Internaziunale di i Prighjuneri Pulitichi !

Cum’è ogni annu, purtemu u nostru sustegnu à tutti i prighjuneri pulitichi corsi è à quelli d’altrò in stu ghjornu chì l’hè dedicatu.

Perchè sò omi di sta terra ch’ùn anu mai piantatu di luttà per u nostru paese è per u populu Corsu allora li mandemu u nostru sustegnu fraternu !.

Libertà per tutti i Prighjuneri Pulitichi !

A nostra cuscenza hè resistenza !
Ghjuventù Indipendentista – GI


Aiutu Paisanu
JOURNÉE INTERNATIONALE DES PRISONNIERS POLITIQUES

Le Coronavirus est actuellement une source d’inquiétude dans les prisons.
Les prisonniers politiques corses ont été exclus des 6000 libérations anticipées liées à l’épidémie.
Le principe de la vengeance d’Etat continue de s’appliquer.
Nous appelons à la libération de tous les prisonniers politiques corses.
Il en va de leur santé.

LIBERTÀ PER I PATRIOTTI!



Le Collectif Patriotti a publié la veille (16 avril 2020) un communiqué :

U 17 D’APRILI : GHJURNATA INTARNAZIUNALA DI I PRIGHJUNERI PULITICHI
2004, plusieurs organisations adoptent à Donostia ( Pays Basque ) une déclaration instituant le 17 avril comme la Journée Internationale des Prisonniers Politiques.

Chaque année, cette date, choisie en référence de la Journée du Prisonnier Palestinien érigée en 1975, permet symboliquement de faire connaitre et de rappeler à l’opinion publique la réalité des femmes et des hommes détenus pour leur engagement politique.
La Corse, pays occupé par la France depuis plus de deux siècles entre dans ce cadre.

Depuis des dizaines d’années, moultes personnes ont été et sont toujours poursuivies – quelle qu’en soit la forme – pour avoir exprimé l’esprit de cette révolte historique corse.
Aujourd’hui, malgré un nouveau contexte politique étayé par une expression démocratique majoritaire, appuyé par certaines initiatives unilatérales ou modulées de la résistance armée, enfin corroboré par le fait que le Mouvement National – toutes tendances confondues – est la première et principale force politique de Corse, l’Etat français persiste dans la dénégation du Fait National Corse et refuse de s’engager dans un processus de Solution Politique.

La répression continue, les interpellations, les fichages, les gardes à vue et les emprisonnements se succèdent. Des assassinats et tentatives d’assassinats sont également commis contre des patriotes…

Actuellement la France maintient en détention plusieurs personnes dont certaines sont exclues du droit de rapprochement familial. Quelques unes sont écartées de la possibilité justifiée d’être conditionnable. D’autres ont été lourdement condamnées. Enfin certaines sont en procédure de détention provisoire. Parallèlement de nombreux anciens prisonniers politiques subissent d’autres formes de pression visant à leur isolement sociétal.

Ce constat se pose d’autant plus avec acuité qu’il est a situer dans la conjoncture d’une pandémie – Covid19 – contre la quelle le gouvernement français actuel, a adopté un impitoyable lot de mesures restrictives d’enfermement et de delaissement dont les prisonniers politiques corses – entre autre – subissent les conséquences. Ce maintien – restrictif et mortifère – en détention s’oppose au choix sélectif, par le ministère français de la justice, de remettre en liberté plusieurs milliers de détenus dont des sectaires et fanatiques islamistes …

Cette conception de la justice d’exception, qui dans les faits, écarte tout militant et sympathisant se reconnaissant dans la lutte d’émancipation du Peuple Corse, confirme l’illusion d’un « processus de paix  » hâtivement annoncé mais non partagé par l’Etat français…

Depuis que nous nous sommes organisés en collectif, nous n’avons eu de cesse de combattre tous ces mécanismes d’injustice, tant en Corse par différentes actions et mobilisations qu’au niveau international – France et Europe – par des campagnes et des échanges. Nous continuerons dans ce sens.

Cette journée du 17 avril 2020 est pour nous, membres de « Patriotti » l’occasion de réaffirmer notre soutien à tous nos frères emprisonnés. Elle est tout autant le motif de renouveller nos salutations internationalistes à toutes les victimes ce ces répressions politiques qui visent à étouffer autant les affirmations des peuples à disposer librement de leur avenir que les aspirations d’emancipation et de justice sociale. Nous faisons notre le mot d’ordre d’un célèbre révolutionnaire sud américain :  » Sin’à a vittoria sempri !  »

SUSTEGNU À TUTTI I POPULI IN LOTTA PAR A SO LIBARTÀ !
SUSTEGNU À TUTTI I VITTIMI DI I RIPRISSIONI DI I STATI CULUNIALI E CAPITALISTI !
LIBARTÀ PAR TUTTI I PATRIOTTI !
TEMPU DI LIBARAZIONI HÈ !
PATRIOTTI



https://twitter.com/femuacorsica/status/1251082444029276160

 

. . A l'accorta annant'à Google Infurmazione For Latest Updates Follow us on Google News Nos dernière informations sur Google Actus

Produit CORSU E RIBELLU

bandeauribelluteeshirt (1)

Produits à partir de 13e

error: