(Unità Naziunale Publié le 19 mai 2010) Cet après midi se tenait une conférence de presse de Corsica Libera dans une des salles de l’Assemblée de Corse.
Conférence de presse organisée par le mouvement avec la présence des membres de l’exécutif, des élus à l’Assemblée de Corse, ainsi que la CAR de Corsica Libera et l’Associu Sulidarità.
Les familles des trois personnes interpellées et déportées étaient aussi présente pour expliquer le désarroi dans lesquelles elles étaient après l’enlèvement de leurs proches par la police politique (Sdat) et son bras armée (Gendarmerie).
Les familles ont expliquées que depuis lundi matin, aucune information n’avait été donnée par les membres des forces de répression sur le lieu de détention, les raisons pour lesquelles les trois personnes avaient été interpellées et déportées. La mère de l’un des déportés n’a appris que deux jours après que son fils avait été interpellé puis enlevé pour une destination inconnue.
Les familles tout comme les représentants politiques présent dénoncent ces méthodes intolérables qui consistent à interpeller des corses sur des enquêtes préliminaires, puis de faire croire qu’ils vont être entendu en Corse, alors qu’en fait ils sont directement transférés sur paris.
La mise en cause de la juridiction spéciale et de ses méthodes a été au coeur des débats entre Corsica Libera et la presse pendant cette conférence.
Corsica Libera rappelant que les méthodes employées (mise au secret des interpellés, déportations…) étaient spécifique aux juridictions spéciales et dépassaient le cadre « normal’ des interpellations malgré les déclarations du Conseiller Général UMP rencontré la veille à Purti Vechju.
Il a été évoqué pendant cette conférence de presse un appel aux élus de l’Assemblée de Corse afin que ceux ci prennent position sur les méthodes employées (et non sur le fond du dossier). Marie-Claude Branca a notamment déclaré qu’à titre personnel Gilles Simeoni l’avait appelée pour lui apporter son soutien et pour lui confirmer que ces méthodes employées n’étaient pas normales. Jean Guy Talamoni, élu de l’Assemblée de Corse, a aussi confirmer que des contacts de soutien avaient eu lieu mais pour l’heure rien d’officiel.
Selon Paul Félix Benedetti ce dossier sera abordé à la prochaine séance de l’Assemblée de Corse.
Les militants de Corsica Libera occupent la mairie de Porto-Vecchio : Une dizaine de militants de Corsica Libera de l’extrème-sud, occupent depuis 15 heures la salle du conseil municipal de Porto-Vecchio. Hier une réunion avec le maire Georges Mela avait tourné court, le premier magistrat ayant estimé qu’il ne discutait pas sous la pression, alors que des militants avaient pris place dans la mairie. Aujourd’hui donc, les militants de Corsica Libera annoncent qu’ils occuperont les locaux jusqu’à ce que les trois personnes en garde à vue à la sous-direction antiterroriste à Paris soient libérées. Je vous rappelle que trois hommes, dont Olivier Sauli, sont toujours entendus depuis lundi dans le cadre d’une enquête sur une tentative d’attentat en 2007. (RCFM)
Voici le texte de la conférence de presse :
à trouver
Voici les photos de la conférence de presse (TDR Corsicalibera.org) (Photos Azezzu et Fafanellu)
http://infurmazione.unita-naziunale.org/suite-aux-interpellationsdeportatio…