Le 23 Décembre 2009 [08h30] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte Institutionnelle – AzeZzU ?) A chaque nouvelle arrivée d’un représentant de l’Etat Colonial en Corse les traditions insulaires sont dans le collimateur. La plus visée depuis des années est celle des « coups de feu » lors de Capu d’Annu mais elle s’applique à toutes les commémorations insulaires nécessitant des armes. Elle rejoint le long combat de l’Etat Colonial contre la détention d’arme en Corse : trop de chasseur, trop de tireur sportif…En effet, depuis peu, quelques 200 ans au moins, les représentants coloniaux ont décidé de faire la chasse à tous les détenteurs « d’armes illégales » mais aussi de cibler ceux qui ont une détention légale en interdisant tous les tirs sur le domaine public. (sic)
Détention d’armes en corse, qui semble être, selon les livres d’histoire et les historiens, intrinsèquement lié à notre culture, de défense face aux différents envahisseurs.
Le rapport fait au nom de la commission d’enquête sur l’utilisation des fonds publics parle d’un gout immodéré pour les armes : « Sans évoquer les exhibitions pratiquées par les mouvements clandestins, le goût pour la détention d’armes à feu est un trait bien connu dans l’île. D’après certaines indications données à la commission d’enquête, il existerait de 30.000 à 40.000 armes dans les foyers corses, dont beaucoup, comme l’expliquait un haut responsable administratif « ne sont pas des armes de chasse « .
Ces armes ne sont pas uniquement détenues à domicile ou utilisées dans le cadre d’activités sportives ou de chasse. Elles sont fréquemment portées, même dans les lieux publics. Il est arrivé que, un soir d’élections, des fusils-mitrailleurs soient brandis en fanfare devant la préfecture par les vainqueurs du jour.
Comme l’expliquait le haut responsable administratif déjà cité, cette attirance pour les armes limite considérablement l’action des pouvoirs publics : » Actuellement, les autorisations de détention d’armes sont délivrées avec beaucoup de rigueur, puisque nous ne délivrons aucune autorisation pour des motifs de défense, on ne les renouvelle pas et on ne les octroie que de façon limitée pour les activités sportives. En outre, on exige des garanties de stockage des armes lorsque des personnes en possèdent plusieurs pour le sport. (…) Nous avons beaucoup de mal à appliquer la législation, car lorsque nous supprimons une autorisation de détention, nous ne savons pas quoi faire des armes. Vous savez que les détenteurs ont plusieurs possibilités : soit faire neutraliser l’arme – ce qui coûte environ 1.000 francs –, soit la remettre à un armurier – mais il y a de moins en moins d’armuriers agréés en Corse et peu d’entre eux acceptent de garder des armes par crainte des cambriolages – soit, enfin, la remettre à l’État pour qu’elle soit vendue – mais pour l’instant, je n’imagine pas organiser une vente d’armes en Corse ! ».
Heureusement pour les futures générations, avec la disparition de la langue, des traditions, de la culture corse, ces activités « illégales » mais traditionnelles ancrées en corse et installées par les membres du Clan lors des élections, se perdront aussi. Avec l’arrivée massive des non corses, de nouvelles traditions arrivent comme celle de mettre le feu aux voitures à la Saint Sylvestre, celle de voler les sacs à main en moto, celle d’attaquer les vieux dans leur propre maison. J’en passe et des meilleurs.
Merci à la France de faire disparaitre des traditions d’un autre age, pour enfin les remplacer par d’autres bien plus républicaine, comme la délation qui perdurent depuis la seconde guerre mondiale.
Il n’empêche que cette mesure de non-tolérance imposé par le premier flic en corse devrait ravir tous ceux qui en Corse ont voté Sarkozy, tous ceux qui en corse ont demandé depuis des années le « rétablissement de l’Etat de droit », le respect des valeurs républicaines et de ses lois coloniales. Tous ces corses et ces colons qui quand ca les arrange condamnent la résistance corse et demandent l’application de la loi, mais qui refusent de respecter les lois quand ca les concerne…
En même temps, « tirer » à noël » c’est tout récent, tout comme tirer sur les façades de Gendarmerie, de résidence secondaire ou bien de commissariat. C’est une « tradition » nouvelle ajoutée à la liste de celle où l’on se permet de tirer en toute impunité comme aux élections, à Capu d’annu, à un mariage, ou bien encore à Pasqua.
Aghju chjappu lu fucile E saltatu lu balcone Quand’elli so ghjunti in casa Per purtam’a le prigione Per mettemi le pastoghje C’era piu d’un bataglione Or’amai so per machjà Contru a legge culuniale Chi suchja lu nostru sangue E c’arrega tantu male A francia e lu capitale So tante pieghje murtale C’e qualchi corsi bastardu Pensiunate o impizutiti Chi manghja e caga in francese E mi tenga da banditu Quandu e castratu lu porcu E divedivent’u bigliachitu Ne vogliu a l’ eIetti infame Brutu vile è sceleratu Chi vende prestu a so casa A lu strangeru scalatu E chi campa di rapina A costa a un disgraziatu Fratellu giandarme corsu Un ti vogliu chjam’in vanu Quantu tu sent’u mio passu Teneti sempre luntanu Perchè mi chjamu RIBELLU E ch’eiu portu l’arme in manu.
Puisqu’on vous dit que vous êtes Français… Baissez la tête, voir les yeux devant tout ce que représente la symbolique de l’Etat Colonial, buvez de la « Badoit » et mangez de la dinde aux marrons !
Vous caguerez français !
Voilà ce qu’impose le débat de l’identité nationale française, la disparition de toutes les autres.
Néanmoins, il est possible de tirer à blanc lors de ces traditions… Évitant par ce moyen tout incident.
Azezzu
Vous doutez encore que vous êtes un français comme les autres ? Relisez ces articles.
http://www.unita-naziunale.org/portail/010207-vousetesfrancais.htm