(Unità Naziunale Publié le 16 mai 2004) En mai 2004 (du 20 au 23 mai) le (C.A.R) Comité Anti Répression a participé, avec des dizaines d’autres représentants d’associations de défense des prisonniers politiques, à la conférence internationale des prisonniers politiques du XXIème siècle » organisée par « Pro Amnistia », à Donostia en Euskal Herria.
A l’issue de 4 jours de débats, de nombreuses résolutions politiques ont été prises, axées sur la solidarité internationale, pour la résolution des conflits et la libération des prisonniers politiques dans le monde.
Tous les peuples en lutte pour leur liberté, présents lors de cette conférence, ont décidé de faire du 17 avril « la journée internationale des prisonniers politiques ».
Cette date, choisie en référence à la Journée du Prisonnier Palestinien instituée en 1975, permet de rappeler à l’opinion publique que des femmes et des hommes sont encore détenus-es pour leurs idées politiques.
LIBERTA PER I PRIGHJUNERI PULITICHI CORSI
FREEDOM FOR POLITICAL PRISONIERS IN THE WORLD
Les prisonniers politiques basques, bretons et corses incarcérés à la prison de La Santé diffusent le communiqué ci-dessous :
Du 20 au 23 mai prochain (2004) , 26 délégations de différentes nations des quatre continents siégeront lors d’une conférence internationale de solidarité organisée par Pro Amnistia (Pays Basque) à Donostia (San Sebastian).
L’objet principal de cette conférence est de céer des liens internationaux de solidarité envers les prisonnier(e)s poilitiques des nationalités représentées (Pays Basque, Bretagne, Corse, Irlande, Palestine, Catalogne, Kurdistan etc.).
Les revendications légitimes des prisonnier(e)s politiques de ces diverses communautés sont débattues, à savoir :
- le droit à un statut de prisonnier politique ; le droit au regroupement des prisonnier(e)s politiques dans leur pays (ex : Pays Basque, Bretagne, Corse…) ;
- le droit d’utiliser sa langue nationale en toute circonstance et sans restriction ;
- le droit d’être représenté par un interlocuteur auprès des collectifs de prisonnier(e)s politiques ;
- le droit de rencontrer librement des élus syndicaux et politiques de notre pays pour faciliter les relations avec les institutions nationales ou territoriales ;
- le droit de participer à toutes les activités, dans le cadre de forums de discussions, sur l’avenir politique de notre pays, sur les problèmes et intervenir sur les décisions, celà dans le cadre carcéral et librement. Cette liste n’est pas exhaustive et fera l’objet d’une approbation lors de la résolution finale de l’assemblée générale.
Les prisonniers politiques basques, bretons et corses incarcérés à la maison d’arrêt de La Santé soutiennent cette conférence et le 20 mai, nous refuserons de nous alimenter pour exiger de l’Administration pénitentiaire le respect de nos droits politiques.
Fait à Paris le 16 mai 2004 Collectif des prisonniers politiques basques, bretons et corses