Quelques dates depuis le 9 décembre :
(Unità Naziunale Publié le 26 janvier Facebook) création d’une page pour l’Associu A Fianc’à Noi.
(Unità Naziunale Publié le 25 janvier 2020) Se tient en ce moment même un rassemblement devant la Préfecture d’Aiacciu pour demander le rapprochement en Corse de Julien Muselli, Ghjilormu Garelli, Adrien Matarise actuellement incarcéré en France, ainsi que le rapprochement de Nathalie Vincensini assignée à résidence à Marseille.
(Unità Naziunale Publié le 22 janvier 2020) Soirée de soutien aux Bip’s
(Unità Naziunale Publié le 18 janvier 2020) Soirée de soutien
(Unità Naziunale Publié le 21 décembre 2019) Barrage organisé ce jour à Bastia en soutien aux incarcérés/assignée à résidence.
(Unità Naziunale Publié le 18 décembre 2019) 11 interpellations, 7 personnes mises en examen, dont 3 personnes incarcérées et 1 personne assignée à résidence à Marseille. Un appel à mobilisation.
Voilà 10 jours que 11 femmes et hommes de notre pays ont été violemment arrêtés et arrachés à leur terre natale, dans des conditions honteuses et indignes du respect fondamental des Droits de l’Humain, pour les bureaux parisiens de la Sous Direction Anti Terroriste française.
4 d’entre eux n’en sont toujours pas revenus : 3 jeunes hommes se retrouvent ainsi sous écrous dans les prisons de Fleury-Mérogis et de la Santé, tandis qu’une jeune femme se voit forcée de vivre sous assignation de résidence à Marseille, sans travail et sans aucune date de possible retour en Corse.
Ainsi, sans avoir encore été jugés, ces personnes sont d’ors et déjà condamnées. Comment se fait il qu’à l’aube de 2020, après 40 années de lutte, de sang, de combat, de promesses, de discours, de défaites et de victoires électorales, dans un climat se disant et se voulant de paix, encore aujourd’hui en Corse, nous voyons les enfants de notre terre se faire fracasser leur porte au petit matin, se faire transférer le visage couvert à l’aide d’un sac durant tout leur transport, par les forces répressives de l’Etat français, faisant passer leur présomption d’innocence au rang de droit secondaire ou pire encore, oubliée. Comment se fait il qu’aujourd’hui encore, nous retrouvons dans une société se disant démocratique, dans toutes ses structures et ses composantes, des hommes se voulant représentants de la loi et garants de la sécurité nationale, soient conscients des responsabilités morales comme éthiques que leur incombent leurs uniformes, posés fièrement sans gêne aucune et cela pour leur simple plaisir personnel, devant l’avion qui emportera ces 11 personnes, loin de chez eux, semblables à des animaux lors d’un safari. Comment pouvons nous accepter que 3 jeunes corses puissent être incarcérés à des milliers de kilomètres de chez eux, dans des prisons surpeuplées et insalubres. Dans des cellules infestées de cafards et de puces où le seul horizon n’est qu’une cour de promenade jonchée d’ordures et infestées de rats. Comment pouvons nous accepter cet arrachement qui a pour finalité une prise d’otage de la famille, leur faisant peser en plus, une pression psychologique et financière insupportable. Ces 3 jeunes corses ne sont pas des terroristes malgré les multiples manipulations d’opinions et d’informations que l’Etat s’efforce à laisser croire via les diverses opérations musclées perpétrées par les forces policières ces derniers jours. Ces 3 jeunes corses ne sont que d’honnêtes travailleurs, des personnes parfaitement insérées dans la société et appréciées de tous, à qui l’on peut seulement reprocher leur désir et leur attachement à notre terre. Ces 3 jeunes corses qui, par delà leurs actes et leur présence, ont toujours été de tous les soutiens et de tous les combats dès que l’injustice frappait l’un des nôtres, quelques soient les affiliations politiques ou syndicales. Ces 3 jeunes corses qui ont toujours été de conseils et d’une aide précieuse envers la jeunesse qu’ils côtoyaient au quotidien par leurs activités professionnelles. Ces 3 jeunes corses qui ont toujours été sincères et loyaux dans leur démarches et leurs idées. Les communiqués d’indignation temporaire ne seront jamais un mode d’action.
C’est pourquoi en réaction à cette injustice, nous appelons l’ensemble du peuple Corse, s’insurgeant des procédures et des restrictions de liberté à l’encontre de l’ensemble de ces militants, à leur porter soutient à travers les différents rassemblements et actions qui seront prévus ces prochains jours.
« Surtout, soyez toujours capable de ressentir au plus profond de votre cœur n’importe quelle injustice commise contre n’importe qui, où que ce soit dans le monde. C’est la plus belle qualité d’un révolutionnaire. » Che Guevara S’hè uniti simu , forti seremu ! –
A ghjuventù Corsa – Ghjuventù Indipendentista – GI Ghjuventù Paolina Cunsulta di a Ghjuventù Corsa
(Unità Naziunale Publié le 14 décembre 2019) « Libertà pè Matarise, Garelli è Muselli » réclame une banderole. En début d’après-midi, ce samedi 14 décembre, une trentaine de personnes ont bloqué l’entrée de la quatre voies, à Vescovato, en soutien aux sept mis en examen suspectés d’avoir participé à une série d’attentats et de tentatives d’attentats commises en Corse au printemps dernier.
Ce samedi 14 décembre, l’entrée de la quatre voies, à Vescovato, a été bloquée par une trentaine de personnes. Elles manifestent leur soutien aux 7 mis en examen suspectés d’avoir participé à des attentats et des tentatives d’attentats commis en Corse au printemps dernier.
(Unità Naziunale Publié le 13 décembre 2019) Sur les 11 personnes interpellées lundi matin, 7 ont été mises en examen et trois incarcérées.
1 personne libérée en corse, et 3 sur Paris.
Prison de la Santé et Fleury Mérogis
- André François Maraninchi mis en examen et libéré sur paris à minuit
- Adrien Matarise, Mis en examen et incarcéré
- Julien Muselli, Mis en examen et incarcéré
- Ghjilormu Garelli, Mis en examen et incarcéré
- Jean-Philippe Mei, mis en examen, libre
- Nathalie Vincensini mise en examen, libre, assignée à résidence à Marseille
- Petru Maria Marcellesi, mis en examen
Quatre personnes, arrêtées lundi en Corse puis transférées à Paris dans des investigations sur une série d’explosions ou de tentatives de destructions de résidences secondaires, ont été mises en examen jeudi.
Trois d’entre elles ont été écrouées après avoir été mises en examen pour « association de malfaiteurs terroriste délictuelle », « fabrication non autorisée d’engin explosif ou incendiaire en relation avec une entreprise terroriste » et « destruction et tentative de destruction par un moyen dangereux pour les personnes en relation avec une entreprise terroriste ». Elles ont été placées en détention provisoire.
Une quatrième personne, poursuivie uniquement pour « association de malfaiteurs terroriste délictuelle », a été placée sous contrôle judiciaire. En outre, trois personnes ont été libérées sans poursuites et trois autres doivent encore être présentées vendredi à un juge d’instruction parisien en vue de leur mise en examen.
(Unità Naziunale Publié le 12 décembre 2019) Chjama à l’addunita Vistu l’urgenza di a situazione in ciò chì tocca à i 10 giovanni corsi, sempre in guardia vista pè Nanterre è Levallois.
Vistu l’offesa chì hè stata fatta eri da mane à u mumentu di a partenza di l’aviò in Puretta da i servi vili di u statu Vistu u pocu di reazzione ch’ellu ci hè dapoi trè ghjorni avà da parte di tutte e cumpunante di u muvimentu naziunale. Chjamemu l’inseme di i militanti di a Lotta Lotta di Liberazione Naziunale è tutti corsi di manera più larga à addunisce si da arricà un sustegnu sinceru Oghje à 7 ore di sera À a sottu prefettura di Corti. À u cumissariatu di Bastia À u cumissariatu d’Aiacciu
Core In Fronte Aiacciu sarà prisenti sta sera davanti à u cumissariatu d »Aiacciu à 7 ore di sera rispundendu à a chjama di a ghjuventù.
Ghjuventù Libera chjama à raghjunghje e sfarente addunite di sustegnu di sta sera dopu a l’arrestazione d’11 Ghjovani Corsi à 7 ore di sera davant’à i cumissariati d’Aiacciu è Bastia è a sottu prefettura di Corti.
Basta à a ripressione!
U PARTITU DI A NAZIONE CORSA CUMMUNICHEGHJA :
Vergogna à u Statu francese !
Le transfert de 10 jeunes corses vers Paris a donné lieu ce 12 décembre à une scène digne des plus beaux safaris de l’ancien empire colonial.
Désormais la répression se diversifie et photographie sans retenue ses services policiers en partance sur le tarmac de Puretta, au pied de l’avion devant transporter ses prises.
Pour notre parti, dans un contexte politique de fermeture, ce fait ne relève même plus du cadre habituel des provocations de l’Etat: c’est incontestablement une insulte majeure faite à la Corse et à son peuple.
Aussi, pour tous ceux qui gardent en mémoire tant d’épisodes douloureux de notre longue histoire d’un combat militant, cette mise en scène est insupportable.
Le PNC condamne fermement cette justice spectacle, qui porte une atteinte particulièrement grave à la dignité de la jeunesse corse.
Pour tout ce que nous défendons depuis près d’un demi-siècle, au nom du combat pour la démocratie et l’émancipation de la nation corse, nous appelons les corses à la mobilisation et au soutien.
Suluzione pulitica è libertà!
A la suite de la polémique sur les agents de la SDAT se prenant en photo sur le tarmac de Poretta, peut-être en présence des 11 jeunes Corses interpellés, mes collègues Acquaviva, Castellani et moi-même (Paul André Colombani) avons saisi le Parquet de Bastia au titre de l’art. 40 CP afin que toute la lumière soit faite. Dans tous les cas, se faire prendre en photo dans un tel contexte relève d’une absence totale de déontologie et d’humanité. Il y a quelque chose de pourri dans les relations entre Paris et la Corse
Suite aux transferts à Paris de 10 jeunes corses et aux comportements coloniaux et irrespectueux des policiers, le collectif #Patriotti appelle à participer ce soir 19h aux rassemblements contre la répression à Bastia et Aiacciu devant les commissariats et devant la sous-préfecture de Corti.
17h00: 2 personnes libérées à Paris
Ce matin : Les lycées ajacciens bloqués. Le Fesch, le Laetitia, St Paul et les Salines sont bloqués par le cullitivu I Liceani Corsi, pour dénoncer les conditions de l’interpellation de onze personnes dans le cadre d’une enquête sur les attentats du mois de mars dernier.
Ce jeudi matin, dès 5 heures les accès au droit et à l’umr Lisa et tous les autres bâtiments de l’Université de Corse ont été bloqués par les étudiants.
Des militants de la Ghjuventù Indipendentista jugent inacceptable le fait que de jeunes Corses aient été conduits sur Paris après avoir été arrêtés. La Ghjuventù Indipendentista dénonce ce qu’elle appelle une « chasse aux militants nationalistes » et interpelle l’État sur ce qu’elle considère comme un « choix dangereux ».
La Ghjuventù Indipendentista appelle donc à une grande mobilisation en soutien à la jeunesse, ainsi que les partis politiques à prendre en compte la situation.
ll protestait aussi contre le silence des premiers instants des élus, et l’attitude de l’Etat jugée inacceptable
In a matinata di u 9 di dicembre ci sò state 11 interpelazione. Mercuri l’11 di dicembre dopu ore è ore in guardia custodia i nostri sò stati purtati in Pariggi. In sta squadra di ferrati ùn ci sò chì giovanni è u più vechju hà solu una trentina d’anni.
Ci pare impurtante d’ammintà chì un studiente di l’Università face parte di sti ferrati, ci pare dunque chì hè u nostru duvere d’impiecacci di tutta a nostra forza è a nostra anima da susteneli. Vulemu dinù ammintà chì sta situazione ùn hè chì a seguita logica di un disprezzu di tutte e forme d’appacimentu.
A Ghjuventù Indipendentista si alza di pettu à a caccia à i militanti naziunalistiè hè per quessa chì assicuremu à u statu francese chì sta scelta hè periculosa. Truvemu di più stunente u mancu d’impegnu di l’Università di Corsica.. Ùn ci vole micca scurdà ci chì l’Università s’hè fatta grazia è per a ghjuventù è chì u mancu di sustegnu di a parte di sta stituzione ùn lu puvemu accettà .
U lindumane di l’interpelazione una mossa hè stata urganisata. Hè cun assai pena chì avemu vistu chì ùn eranu chì pochi i studienti à risponde à sta chjama.
E mubilisazione à vene devenu esse massive è devenu tuccà ogni generazione pè pudè esse intese.
Di sicuru un populu ùn pò abandunà a so ghjuventù, hè per quessu chì avemu decisu cun a vulintà d’accende una fiara di chjode oghje e porte di l’Università .
Sicondu à a seguita di e guardie custodie, chjameremu o nò à una mublisazione generale.
Ùn puvemu accettà chì a ghjuventù sia calpighjata è seremu sempre quì per difende la.
Ùn lasceremu mai u statu castigacci è dumandemu à i partiti pulitichi à piglià a misura di sta situazione!
Invitemu a ghjente à seguità e sfarente chjame di sustegnu!
A nostra cuscenza hè resistenza!
Ghjuventù Indipendentista.
Vidéo du tarmac d’Aiacciu avec les policiers qui posent en photo.
(Unità Naziunale Publié le 11 décembre 2019) 10 des personnes en garde à vue ont été transférées ce matin à Paris par avion spécial. une femme interpellée lundi en Corse-du-Sud, a été relâchée.
Le Fesch, le Laetitia, St Paul et les Salines sont bloqués par le cullitivu-I Liceani Corsi, qui devrait donner une conférence de presse au palais de justice vers 9h30, pour dénoncer les conditions de l’interpellation de onze personnes dans le cadre d’une enquête sur les attentats du mois de mars dernier.
Hier, de 80 à 100 personnes se sont rassemblées, mardi soir, à partir de 19 heures, devant la sous-préfecture e Corte pour apporter leur soutien aux onze militants interpellés.
200 personnes devant le commissariat selon les organisateurs.
(Alta Frequenza)
SUSTEGNU À A GHJUVENTÙ CORSA – CORE IN FRONTE AIACCIU
Suite aux arrestations, gardes à vue et transferts en France de jeunes corses dans des conditions indignes relevant d’un état policier, nous renouvelons notre soutien indéfectible aux déportés et arrêtés ainsi qu’à leurs familles.
Aujourd’hui à Aiacciu, la jeunesse corse, par le biais di u Culletivu di i Liceani Corsi, s’est levée dans les lycées de la ville afin de dénoncer cette injustice. Cette jeunesse révoltée est l’expression d’une juste colère face à l’action répressive et aveugle de l’état français.
Nous sommes et serons toujours à leurs côtés
LIBERTÀ PÀ À GHJUVENTÙ !
LOTTA O GHJUVENTÙ CHI L’AVVENA SI TU!
Les conséquences d’un retour de l’antiterrorisme en Corse ne se font pas attendre : la technique du coup de filet et l’arrestation de onze personnes inspirée par l’incrimination « fourre-tout » d’association de malfaiteurs ; le transfert à Paris de dix personnes parmi celles interpellées avec ce que cela signifie de difficulté d’accès à un avocat ; le risque évident de maintien en détention provisoire hors de Corse à l’issue des gardes à vue. Comme toujours ces méthodes qui portent atteinte à la présomption d’innocence et au droit à la défense suscitent des mobilisations notamment parmi la jeunesse. La LDH ne peut que renouveler sa dénonciation de la justice d’exception qui hier comme aujourd’hui ouvre la porte à l’arbitraire. »
Ajaccio, le 11/12/2019
GI :Dece di l’ondeci giovani chjappi stu luni u 9 di dicembre so stati mandati in Francia, ùn la pudemu accettà.
L’inseme di a ghjuventù ch’è no raprisentemu dinunzia sta caccia à i militenti nazunalisti. Ùn pudemu chè avertisce u statu di pettu à sta scelta periculosa.
Vulemu dinù palisà chi sta situazione ùn hè chè a seguita logica d’un disprezzu di e prove d’appaciamentu. Infine, chjamemu à una mubilisazione maio, da mustrà u nostru eternu sustegnu à a ghjuventù.
Chjamemu i partiti pulitichi à piglià in contu l’impurtenza di a situazione.
In risposta à sta situazione a Ghjuventù Indipendentista hà da tene l’ Università di Corsica chjosa è aspetta ogni aiutu sta sera à 11 ore di sera!
A nostra cuscenza hè resistenza!
(Unità Naziunale Publié le 9 décembre 2019) Dix personnes ont été interpellées en Haute-Corse ce matin, une en Corse-du-Sud. L’opération a été menée par la sous-direction anti-terroriste (SDAT), ainsi que la section de recherches (SR) et la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) de Corse.
Les onze personnes pourraient être transférées à Levallois, au siège de la Sdat, pour poursuivre leur garde à vue.
Parmi les onze personnes visées, plusieurs étaient emprisonnées pour d’autres raisons et ont été extraites de leur lieu de détention précisant que le plus jeune des interpellés a 21 ans et le plus vieux, 31 ans
Des perquisitions sont en cours sur plusieurs sites dans l’île de Beauté.
(FR3Corse) (Corse Matin) (Corse Net Infos)
BASTA A RIPRESSIONE!
Core In Fronte dénonce les interpellations de ce matin, contre 11 jeunes corses.
Une nouvelle fois c’est une répression spectacle avec la mobilisation de plusieurs dizaines de gendarmes, des portes cassées aux domiciles ou des extractions de gens déjà incarcérés… Core In Fronte apporte son soutien aux personnes interpellées.
La répression contre la jeunesse ne sera jamais une réponse au problème national corse.
Libertà!
A Cunsulta di a Ghjuventù Corsa apporte son soutien aux 11 jeunes corses interpellés ce matin, dont parmi eux un étudiant issu de notre Université.
Les conditions d’interpellations réalisées par la Sous-Direction Anti Terroriste (SDAT) sont intolérables. Cette opération de répression, qui a eu lieu ce matin est inacceptable. Nous condamnons fermement ces interpellations et les acharnements perpétuels contre notre jeunesse.
L’Etat ne répond toujours pas aux attentes du Peuple Corse, faillit encore une fois à ses responsabilités et s’attaque à notre jeunesse !
Basta à a ripressione contr’à a nostra ghjuventù !
AiutuPaisanu appelle au rassemblement mardi 10 décembre, à 18h, devant le commissariat de Bastia, pour soutenir les 11 personnes interpellées.
Des jeunes hommes et des jeunes femmes sont dispersés entre le commissariat de Bastia et le camp militaire de Borgu.
C’est le retour des dragonnades répressives en Corse.
Aiutu Paisanu dénonce l’irruption d’une centaine de policiers cagoulés de la SDAT aux domiciles de familles corses, les portes enfoncées au bélier, la pratique de la femme otage et les personnes braquées chez elles.
Aiutu Paisanu appelle l’ensemble du Mouvement National à la mobilisation.
La répression ne sera jamais une solution au problème politique corse.
Sta mane, ondeci ghjovani corsi, frà quale un studiente di l’Università di Corsica sò stati chjappi di manera viulente è messi in guardia à vista. Tenimu à purtà li u nostru sustegnu fraternu è cundannemu a viulenza di l’arrestazione. Simu primurosi di pettu à l’assenza d’interressu da tutti l’attori pulitichi è di a nostra Università.
Chjamemu l’inseme di u populu corsu à sustene issi ghjovani corsi è à adduniscesi dumane, marti u 10 di dicembre : in Corti à 7 ore di sera davant’à a sottu prefetura
in Bastia à 6 ore di sera, urganizatu da l’Aiutu Paisanu davant’à u cummissariatu.
ÙN CAPPIEREMU MAI
A GHJUVENTÙ CORSA
GI GP CGC
Sustegnu à l’11 ghjovanni corsi arestati
Tutti in Bastia à 6 ore.
Passani mesi è anni, ma à malgradu a rialtà d’una sprissioni populari è maghjuritaria vers’un veru cambiamentu puliticu, a scelta di u guvernu francesu ferma u ricusu dimucraticu è l’immobilisimu.
D’altrondi cuntinueghji sempri a riprissioni pulizzera è ghjudiziaria.
L’arrestazioni d’issi ultimi ghjorni ci faci pinsà à ciò chì emu cunnisciutu pà anni è anni. Parquisizioni di mattinata, porti sciappati, stanzi svultuliati aghjenti missi in guardia custoghja, poi purtati è isulati al di là da u mari…
Quiddi chì stani muti di pettu à issi cumpurtamenti facini u ghjocu di u Statu francesu. Quiddi chì ricusanu di purtà aiutu fraternu è paisanu à issi vittimi di a riprissioni francesa, al di là di i sverghjenzi, accettani u totalitarisimu chì si stalla oghji in Corsica.
A dimmu torna : u prublema corsu ùn hè affari di tarrurisimu. Hè un prublema storicu, puliticu è di drittu intarnaziunali. Supponi un’andatura di soluzioni pulitica purtata da ogni parti cuncirnata è chì ricunnoscia a pussibilità par i corsi di scedda da par iddi u so avvena.
Tandu si pudarà custruì a paci.
PATRIOTTI assicura tutti i vittimi di a riprissioni di u so sustegnu paisanu.
Hè sempri ora di riscossa paisana
Chjamemu à l’addunita di sustegnu à 6 ore di sera in Bastia (commissariat).
Libartà.
PATRIOTTI
U PARTITU DI A NAZIONE CORSA CUMMUNICHEGHJA :
Le PNC dénonce vivement les interpellations musclées de jeunes corses, ces dernières heures. Alors que la Corse s’installe durablement dans l’apaisement et le dialogue, pareilles pratiques nous renvoient aux heures les plus sombres et les plus douloureuses de notre histoire contemporaine.
Le PNC sera présent ce soir aux différents rassemblements de soutien.
Femu a Corsica dénonce avec force l’interpellation de 11 jeunes corses par des policiers anti-terroristes cagoulés, lourdement armés, et usant de méthodes délibérément violentes et traumatisantes.
Ces comportements renvoient la Corse aux heures les plus douloureuses de son histoire contemporaine.
L’Etat porte une lourde part de responsabilité dans la situation actuelle. En refusant de tenir compte de l’aspiration majoritaire exprimée par le suffrage universel, en fermant la porte à toute solution politique, il réactive la logique de conflit alors que la Corse avait créé les conditions de l’apaisement et du dialogue.
i Studianti in Studii Corsi de l’Università di Pasquale Paoli se disent inquiets face au manque d’interêt de tous les acteurs politiques et de l’Università et condamnent « fermement la violence dans laquelle se sont déroulées les arrestations ». Ils appellent l’ensemble du peuple corse à soutenir ces jeunes et à se rassembler demain mardi 9 décembre : à Corte à 19 heures devant la sous préfecture.
Ghjuventù Naziunalista
Chjamemu à l’adunita sta sera à 7 ori in Corti davanti à a sotta prifittura è à 6 ori à u cummissariatu di Bastia pà sustena l’11 ghjovani intarpellati eri in cundizioni vargugnosi. À l’ora di una soluzioni pulitica, u Stati assalta a noscia ghjuventù. Ùn hè micca accittevuli !
Libertà per a ghjuventù corsa !
Une dizaine de jeunes corses ont été violemment raflés lundi matin selon le procédé classique des forces de répression coloniale.
« Monstre froid » exclusivement voué à la défense des lois du marché et de leurs bénéficiaires, l’état français, organisme politique « désigne l’ennemi » : ceux qui précisément sont soupçonnés de s’opposer à la dictature de ces lois du marché, et plus encore, de lutter pour un avenir national.
Ni mafieux, ni terroristes, les patriotes corses sont logiquement des cibles privilégiées de l’appareil répressif de Paris.
LEIA NAZIUNALE apporte son soutien à nos jeunes compatriotes persécutés.
Libertà per a ghjuventù corsa !
Les forces d’occupation concentrent encore et toujours leurs efforts à faire la chasse aux nationalistes.
La vague d’interpellations de ces derniers jours, traduit, une fois de plus, une incapacité chronique à sortir de certains schémas.
La responsabilité de l’Etat français concernant cette situation est pleine et entière.
Elle découle d’un mépris et d’un déni de démocratie opposés au peuple corse suscitant un légitime sentiment de révolte, et ouvrant également la porte à tous les désespoirs, et donc à toutes les manipulations.
Au moment où le mouvement national corse a su créer les conditions d’une résolution d’un conflit qui n’a que trop duré, et tant coûté, le but recherché ici est sans doute de réactiver un cycle d’affrontement dont l’Etat français, dépassé par la volonté émancipatrice de tout un peuple, pense qu’il pourra sortir vainqueur.
C’est un piège grossier dans lequel la corse ne saurait tomber.
Corsica Libera serà sempre à fiancu à tutti quelli chi lottanu.
Le retour des rafles !
11 jeunes corses ont été interpellés avec violence ce lundi.
L’état colonial continue d’employer des méthodes d’exception contre notre jeunesse malgré la volonté d’apaisement manifestée par le mouvement national corse.
Face à la répression de l’état français Sulidarità se tiendra toujours auprès de la jeunesse Corse !
Libertà
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