(Unità Naziunale Publié le 27 novembre 2019) Le STC appelle ses adhérents, sympathisants et au-delà tous les travailleurs à la grève du 5 décembre 2019.
Il leur demande de rejoindre une mobilisation très large afin de combattre et dire non au régime de retraite Macron. Cette réforme tend à réduire les pensions et repousser l’âge de départ à la retraite.
Nous sommes pour la défense d’ un système de retraite par répartition et solidaire. Avec cette réforme, nul ne sera épargné (carrières interrompues, temps partiels…). Pour les jeunes, cela sera pire encore.
Nous appelons tous les salariés privé, public, jeunes, retraités, demandeurs d’emploi à se mobiliser le 5 décembre 2019 à 10 heures devant le Palais de justice de Bastia et à 15 heures devant la gare d’Ajaccio.
À ce titre, il est nécessaire de se mobiliser autour d’une unité syndicale la plus large possible.
STC
GREVA DI U 5 DI DICEMBRE : TUTTI IN CARRUGHJU PÈ E RITIRATE È I DIRITTI SUCIALI.
#CoreInFronte est aux cotés des salariés corses, et des organisations syndicales, dont le #STC, qui vont se mobiliser, le jeudi 5 décembre, contre la politique antisociale du Gouvernement.
Ce sera l’occasion de défendre les salaires, les conditions de travail et garantir un niveau de retraite décent.
Un système de réforme par points n’est adopté, en Europe, que par l’Allemagne principalement. Celui-ci favorisera le recours aux assurances retraites privées. Le système actuel est réformable pour le rendre plus équitable.
La journée du 5 décembre sera une cristallisation de la crise sociale et des luttes qui l’accompagnent.
Nous appelons la Corse, qui connaît son lot de chômage, de précarité, de vie chère à y prendre sa part.
Plus que jamais, pour Core In Fronte, le seul avenir de la Corse est dans l’émancipation sociale et nationale afin d’inventer notre propre modèle juste, équitable et solidaire.
CORSICA LIBERA : La majorité des Corses a clairement exprimé à trois reprises (territoriales et législatives 2015-2017) sa volonté de s’émanciper à travers le programme de Per à Corsica qui doit lui permettre de s’organiser dans une société solidaire et apaisée. Depuis deux ans, dans son déni de démocratie, l’Etat a fermé toutes les portes du dialogue et mis en place à travers son administration un dispositif qui nous contraint de plus en plus au droit commun français. Pour sa part, le peuple français subit, lui aussi, de plein fouet la politique d’un gouvernement liberticide et de son Président omnipotent. Depuis plus d’un an, les plus défavorisés et ceux en passe de le devenir, manifestent régulièrement afin de faire cesser des réformes qui défendent essentiellement des intérêts particuliers et financiers. La seule réponse qu’ils ont eue, fut celle des gaz lacrymogènes, des matraques et des tirs de LBD de forces de l’ordre qui bénéficient d’une impunité quasi totale. En Corse, malgré les efforts de l’Assemblée, qui a malheureusement les mains liées dans de trop nombreux domaines, cette précarité et cette souffrance sociale et morale existent et sont même accentuées par une dépendance sciemment entretenue. La France a accéléré le processus de dépossession de notre pays, avec sa volonté de favoriser le tout béton et le tout tourisme sur nos côtes, de détruire notre agriculture donc notre ruralité. Cette politique nécessite de maintenir dans la paupérisation des milliers de corses qui serviront de main d’œuvre de service pour des possédants privilégiés, tout en favorisant aussi l’arrivée massive de travailleurs taillables et corvéables à merci. Parmi son arsenal de réformes régressives, celle des retraites est la plus symbolique. Au delà de certaines revendications sectorielles, la philosophie du système préconisé constitue un recul social sans précédent. Travailler plus pour gagner moins, voilà ce que nous propose le gouvernement français puisque les pensions seront calculées non plus sur les meilleurs salaires mais sur la moyenne de tous les salaires perçus au cours de la carrière ! Ce système va accentuer les inégalités : les bas salaires ou les femmes (qui ont plus souvent des carrières incomplètes) vont devoir reculer leur âge de départ pour accumuler assez de points et espérer une retraite à peine décente. Comme par hasard, cette universalité ne concerne ni les dirigeants politiques, ni ceux qui leur servent de rempart contre le peuple : les forces de l’ordre qui bénéficient de régimes bien particuliers, notamment en Corse. Corsica Libera s’insurge contre le but de cette réforme et les méthodes employées pour l’imposer. Nous appelons tous les Corses à se mobiliser le 5 décembre pour faire barrage aux menées néfastes de l’Etat français