(Unità Naziunale publié le 12 novembre 2019) Un nom déjà connu dans le monde du transport, a été repris à l’occasion de la création d’une nouvelle organisation professionnelle du transport de voyageurs.
Ce nouveau syndicat d’employeurs a été créé le 21 août dernier.
Affilié à l’UNOSTRA, organisation nationale du transport routier née il y a plus de 60 ans, il s’est donné pour mission, notamment, de porter la voix des transporteurs et de défendre la profession tant auprès de la Collectivité de Corse que des services de l’État et entend être un interlocuteur privilégiant le dialogue constructif.
Les statuts adoptés prévoient, il va de soi, un fonctionnement démocratique. La réflexion collective et les prises de décisions à la majorité sont la règle. Une organisation professionnelle ne saurait être un lieu de pouvoir personnel.
Lors d’une réunion de travail réunissant la majorité des membres du Conseil d’administration, le 16 octobre, a été établi, en vue d’une première réunion le 22 octobre avec le Président de la Collectivité de Corse, un état des questions devant alimenter les premières discussions. À cette occasion, MM. Sauveur GRISONI et César FERRANDINI ont été désignés pour participer à la réunion du 22.
TENTATIVE DE DÉSTABILISATION À STRADA CORSA- UNOSTRA
« STRADA CORSA»
Le Président du syndicat, M. Marcel RICCI, peu favorable semble-t-il au dialogue, s’est déclaré, a posteriori, en désaccord avec la démarche entreprise et a « invité » le 29 octobre, de son propre chef et sans en informer la majorité des membres du Conseil d’Administration un certain nombre de personnes (adhérents et de non adhérents) aux fins de préparer une « démonstration de force » le 31 octobre.
En agissant ainsi, M. RICCI a délibérément violé les statuts (qu’il a pourtant signés). En effet, ces derniers stipulent que le Président est « responsable de la bonne exécution des décisions du Conseil d’Administration et peut, sur décision de ce dernier, recevoir délégation pour exercer certaines attributions dévolues au Conseil ». M. RICCI n’a reçu aucune délégation et a agi non seulement sans décision du Conseil mais encore en occultant son intention auprès de la majorité des membres dudit Conseil.
Un détail : le 31, le porte-parole des « manifestants » n’était pas un membre du syndicat ce qui est surprenant.
L’article de presse de Corse-Matin du 1er novembre rapporte que M. RICCI aurait contesté la légitimité des participants de la réunion du 22 octobre. L’intéressé a récidivé et confirmé ses dires en adressant une «communiqué» au même quotidien (publié le 7 novembre). Il y indique en outre que le Président de l’exécutif de Corse avait décidé de le recevoir, en sa qualité de Président du syndicat. Voilà de quoi flatter son ego.
Cette situation ne saurait perdurer. Une réunion du Conseil d’administration se tiendra à bref délai et permettra de tirer les conséquences de cet épisode qui ne saurait ébranler notre détermination à poursuivre notre action. Que tous en soient assurés.
STRADA CORSA UNOSTRA