Le Sporting dispute ce vendredi son dernier match à domicile de la saison. Il va fêter en cette occasion son titre de Champion de Ligue 2, 44 ans après son dernier trophée dans cette compétition.
Vingt après la catastrophe de Furiani, le club retrouve enfin la place qu’il n’aurait jamais du quitter : l’élite du football français.
La rencontre de ce soir aura malheureusement été précédée d’un nouvel affront : celui fait par le Président de la Ligue du Football Professionnel, M. Frédéric Thiriez, qui s’était déjà illustré par son comportement scandaleux après les incidents suscités par l’attitude des joueurs lensois lors du match Bastia-Lens, puis par son absence lors des cérémonies du 5 mai, enfin par son silence assourdissant lorsque les pseudo-supporters du PSG ont sifflé la minute de silence en hommage aux victimes de la catastrophe. A la veille du match, M. THIRIEZ, dont il faut souligner qu’il est au surplus à titre professionnel l’avocat de la CAB, s’est soudainement rappelé que d’autres occupations lui interdisaient de venir à Furiani pour remettre au Sporting le trophée que celui-ci a gagné de haute lutte sur le terrain. Le titre sera donc officiellement remis à Istres, dans un stade vide, contrairement à l’usage qui veut que cela se fasse dans le stade du club champion, en communion avec son public. Parenu fole !
Que M. THIRIEZ reste donc à Paris, comme tous ceux qui ont tout fait pour que le club disparaisse. La présence sur la pelouse de ceux qui ont été champions en 1968, et qui incarnent à la fois l’histoire et la mémoire du club, est le plus bel hommage qui pouvait être rendu aux joueurs d’aujourd’hui. Il signifie aussi que tous ensemble, joueurs, dirigeants, supporters, partenaires privés et institutionnels, nous allons fêter la victoire, et, surtout, continuer d’avancer et d’agir pour le développement et le rayonnement du club en France et demain, en Europe. Forza Bastia !
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