(Unità Naziunale Publié le 16 octobre 2019) Per u ritornu é a liberazione !
Sulidarità salue l’action menée par le collectif « Ora di u ritornu » et remercie les parlementaires pour leur engagement en faveur du rapprochement de Petru Alessandri et Alanu Ferrandi incarcérés depuis plus de 20 ans dans les prisons françaises. Ces incarcérations lointaines entraînent de facto une double peine pour les familles et un accroissement des difficultés carcérales pour les emprisonnés.
Le rapprochement des patriotes détenus, que l’on peut considérer comme des otages d’état, est l’une des revendications majeures de Sulidarità. Plusieurs campagnes de sensibilisations ont déjà été menées.
Ainsi, c’est sous le mot d’ordre de « rendez nous nos otages » qu’avait été organisée une manifestation à Toulon, sur l’emplacement de l’ancien bagne dans lequel étaient déportés les patriotes corses du XVII et XVIIIèmes siecle.
Dès 2007, l’associu avions saisi le député Sauveur Gandolfi-Scheit qui a œuvré à une loi-cadre sur le rapprochement censée bénéficier à tous les détenus. Trois patriotes corses ( Ferrandi, Alessandri, Colonna) sont toujours exclus du dispositif au motif d’un statut de Détenu Particulièrement Surveillé ( DPS) injustifié au vu de leur comportement exemplaire en détention.
Ils doivent donc toujours être considérés comme des otages puisque le statut de prisonniers politiques leur est dénié. Les nombreuses actions et le soutien populaire ont déjà permis de nombreux rapprochements. Dans la perspective d’une solution globale pour l’amnistie de tous les faits relevant de la question nationale corse, la mobilisation populaire pour le rapprochement doit se poursuivre et Sulidarità y participera.
Più chè mai hé ora di a mossa per u ritornu di i nostri fratelli in esiliu carcerale
Associu Sulidarità
https://www.corsicainfurmazione.org/1388686/le-rapprochement-des-prisonniers-politiques-nest-toujours-pas-une-obligation-resume-depuis-les-premieres-revendications-du-comite-anti-repression-corse/2018/