(Unità Naziunale Publié le 8 octobre 2019) La Corse, à laquelle on continue d’interdire l’application de mesures salutaires pour son développement économique et social, au nom de lois aussi absurdes qu’étrangères aux intérêts de son peuple, va subir une nouvelle agression.
À la colonisation de peuplement, qui vise à nous marginaliser démographiquement dans notre propre pays, à la bétonisation de notre patrimoine naturel sacrifié sur l’autel du profit immédiat, à la normalisation administrative française, broyeuse de toute identité culturelle, s’ajoutent aujourd’hui des velléités d’« ubérisation » de l’économie qui, à terme, dans le contexte actuel, ne peut aboutir qu’à augmenter une précarité déjà bien réelle du travail.
Les projets d’implantation de la plate forme Uber Eats à Ajaccio et Bastia sont, à cet égard, un signe avant-coureur d’un nouveau tsunami qui risque de s’abattre sur notre société.
À l’heure où la Californie, terre natale d’Uber, est en train de voter une loi requalifiant les chauffeurs VTC en salariés, pour réparer les dégâts, la Corse, désarmée par le droit commun français, s’apprête à adopter, encore une fois, des schémas importés dont les autres ne veulent plus.
Corsica Libera n’acceptera pas ces logiques délétères et saura s’opposer à l’ « ubérisation » de la société corse.
Statut de résident, Statut fiscal et social, corsisation des emplois, maîtrise du foncier, obtention d’un pouvoir législatif corse apparaissent dès lors, de plus en plus comme des mesures transitoires urgentes, et de survie pour notre peuple.
Corsica Libera