#Corse – Le collectif anti-mafia Massimu Susini voit le jour

(Unità Naziunale  Publié le 5 octobre 2019) Plus de 200 personnes étaient réunies, aujourd’hui, à Cargèse.

Venues de toute la Corse pour soutenir la démarche du collectif anti-Mafia Massimu Susini.


Cet assassinat franchit un pas supplémentaire dans l’enracinement du phénomène mafieux en Corse. Désormais, les bandes mafieuses ne règlent plus leurs comptes entre-elles. Elles se coalisent pour s’en prendre à la société corse dans son ensemble et en premier lieu, aux personnes qui s’opposent à elles. L’opposition de Massimu Susini à voir se constituer un territoire mafieux dans son village à causé sa mort. Sa prise de conscience, son courage, son action et sa mémoire doivent avoir une continuation. C’est l’origine de la création du Collectif Anti mafia « Massimu Susini».

Ses objectifs sont publics :  

  • 1 À refuser que Cargèse soit sous l’emprise de la peur
  • 2 À signifier clairement aux assassins et à leurs complices que, à l’exemple de Massimu, on ne permettra pas que Cargèse devienne un territoire mafieux.
  • 3 À être très attentif au déroulement de l’enquête, afin de savoir si tous les moyens ont été employés pour permettre l’arrestation des assassins et de leurs complices.
  • 4 À développer des liens de solidarité et d’entr’aide avec d’autre territoires corses soumis à la pression mafieuse.
  • 5 À soutenir toutes les actions visant à dénoncer et faire reculer la mafia.
  • 6 À faire des proposition afin de se doter d’outils juridiques performants pour combattre la mafia. -Constituer le délit d’association mafieuse. – Saisie conservatoire des biens des mafieux et de leurs complices, puis distribution à des coopératives après condamnation -S’assurer d’une solide politique d’aide et de soutien aux collaborateurs de justice (les repentis). Avec des garanties dans les deux sens.
  • 7 À mettre les pouvoirs publics (nationaux ou locaux) face à leurs responsabilités.
  • 8 À se faire les porte-paroles des victimes de pressions ou de violences mafieuses.
  • 9 À se porter, à terme, partie civile dans les procès mafieux.

La société civile, le peuple corse, parle et se défend contre une forme de criminalité, dont l’ampleur est tout à fait nouvelle sur l’île.

Cette menace vise à obtenir le pouvoir occulte pour contrôler toute la Corse.

Les médias, éléments fondamentaux de la vie démocratique, ont aussi un rôle à jouer dans cette lutte.



« L’opposition de Massimu Susini à voir se consituter un territoire mafieux dans son village a causé sa mort ».

Le constat est douloureux.
Et pour les créateurs du collectif, ses proches, vite rejoints par d’autres, pas question que cette mort reste sans conséquences.

Jean-Toussaint Plasenzotti, l’oncle de Massimu Susini, est à l’origine du collectif. Et il tient à préciser que ses liens familiaux et affectifs ne sont pas l’unique raison de la démarche.

« Massimu était un militant politique, il menait des combats, il croyait en certaines choses, et c’est dans ses pas que nous désirons nous mettre, pour continuer ce combat, en sa mémoire ». 

L’oncle de Maxime Susini est revenu sur l’assassinat de son neveu : « on a changé de dimension : on n’est plus seulement face à des règlements de comptes entre mafieux. Les mafieux s’attaquent désormais à la société corse ».

(FR3Corse) (Corse Matin) (Corse Net Infos) (RCFM)

À l’issue de la réunion, quelque 292 personnes ont adhéré au collectif.

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