Après quinze mois d’activité, la stratégie de relance paye. Effaçant les années noires et faisant repartir sur des bases saines un outil essentiel à l’économie corse. Qui mérite qu’on lui porte intérêt
En 1982, lorsque la Caisse de développement de la Corse est créée dans l’île – comme dans les autres régions – elle a pour objectif de financer les PME-PMI. À l’époque, un seul actionnaire, l’État. Dix ans plus tard, c’est la descente aux enfers. Avec deux années noires en 1994 et 1995. D’une part, en raison d’une ressource chèrement payée et présentant une marge faible.
D’autre part, du fait de choix de développement qui se sont avérés peu adaptés. Reste qu’il est facile de jeter la pierre après coup. En 1995, la Cadec et sa filiale Corsabail cessent tout financement. Mais avec un encours de crédit qui continue à être remboursé. En 1997, la nomination de François Dominici distribue une nouvelle donne. Payante. C’est ce que confirme le bilan dressé, hier matin, par le président du conseil d’administration accompagné du directeur général, Alex Vinciguerra.
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