(Unità Naziunale Publié le 16 avril 2019) Prisonniers politiques : une lutte collective !
A l’occasion de la semaine des prisonniers politiques, Sulidarità tient à mettre en lumière, à travers deux figures emblématiques, ceux qui, personnellement touchés ou non, s’engagent, participent d’une manière ou d’une autre au combat des prisonniers politiques corses.
Ghjuvan Maria Poli, président de l’associu disparu il y a 3 ans, incarne ce militantisme « sacerdotal » au service d’une idée et des hommes qui ont payé le prix fort pour cette idée. Maria Santoni, mère du patriote Charles Santoni, incarcéré depuis 23 ans, symbolise les épreuves quotidiennes endurées par les familles et les proches de détenus victimes d’un « traitement spécial » alors même que le statut de prisonniers politiques leur est dénié par l’état colonial..
A travers Maria, la mère et la militante, et Jean Marie le soldat politique, Sulidarità rend hommage à tous les soutiens, les donateurs, les avocats,les artistes, les patriotes anonymes qui portent la cause sacrée des prisonniers politiques. Cette lutte collective est celle de tout un peuple derrière ceux de ses enfants qui ont accepté le sacrifice de leur liberté pour la Nation.
Tutt’inseme purteremu sta lotta sacra di nostri fratelli incarcerati « per avè pensatu corsu » !
Associu Sulidarità
(Unità Naziunale Publié le 15 avril 2019) 15 ans après sa première édition, la Journée Internationale des prisonniers politiques demeure l’indispensable éclairage d’une réalité tragique de notre monde contemporain, y compris au sein de la sphère dite des « démocraties libérales ».
En Corse, près de cinq ans après l’annonce unilatérale de la fin de la lutte armée, la question des prisonniers politiques est plus que d’actualité, au centre de la revendication nationale. La mesure d’amnistie, réclamée par une immense majorité de notre peuple, par la société civile, par les forces vives et les représentations élues ( dizaines de conseils municipaux, Assemblée de Corse etc..), se heurte à ce jour à un mur institutionnel et politique de la République Française.
Au cours des mois à venir deux procès politiques se tiendront à Paris.
Une dizaine de patriotes sont toujours incarcérés, dont 3 dans des prisons hexagonales.
Plusieurs dizaines d’anciens prisonniers sont touchés par le dispositifs FIJAIT, et certains sont astreints à de fortes amendes, ce qui constitue une véritable persécution financière pouvant aboutir à la mort sociale.
Enfin un militant est toujours recherché.
Le combat pour l’amnistie des prisonniers politiques est celui de l’ensemble de notre peuple. Il est celui de notre dignité collective, de notre droit à un avenir meilleur pour notre terre et nos enfants. Il est surtout le marqueur d’une cause éminemment politique et donc d’une question globale ne pouvant pas être traitée « au cas par cas », à l’instar des dossiers terroristes ou de droit commun. La question politique corse et donc des prisonniers politiques corses ne saurait être amalgamée avec le djihadisme ou la mafia. Revendiquer l’amnistie n’est pas « implorer le pardon ou la mansuétude du vainqueur ». L’amnistie signifie reconnaissance de l’existence d’un conflit, volonté d’en sortir par le dialogue et le compromis avec l’adversaire.
À la suite de la manifestation de ce 13 avril, à la participation de laquelle Sulidarità a appelé autour de deux mots d’ordre prioritaires aux yeux de notre peuple, Amnistia et Libertà, la mobilisation contre la répression politique, qu’elle qu’en soit la forme, doit s’amplifier.
Au delà de ces revendications aussi fédératrices qu’ incontournables, que nous défendons depuis toujours, notre soutien sans faille continuera à s’affirmer, concrètement, et le plus efficacement possible, lors des prochains procès qui verront nos frères confrontés à l’appareil politico-judiciaire français.
Libertà per tutt’i patriotti.
A ripressione basta.
Associu Sulidarità
Plus d’infos :
- À ce jour il y a « 785 prisonniers politiques au Venezuela
- 62ème veillée hebdomadaire en soutien aux prisonniers et exilés politiques catalans.
- inar Selek : «En Turquie, quand j’ai été emprisonnée, il y avait 45000 prisonniers politiques, la plupart étaient torturés, les femmes kurdes étaient généralement violées»
- Les prisonniers Palestiniens (dont 300 mineurs) ont entamé une grève de la faim!
- 7000 prisonniers politiques kurdes sont en grève de la faim !
Vos RDV en 2019
- Le 17 avril 2019 BAR Le Coin de L’orneau – BASTIA – 19h00 – Serata per i Patriotti
- Le 17 avril 2019 : A BRUXELLES : De 16h à 18h ce mercredi, RASSEMBLEMENT Gare Centrale, Bruxelles
- Le 17 avril 2019 : A MARSEILLE ce mercredi : Rassemblement à 12h sous l’Ombrière Et Soirée de convergences autour de Georges Ibrahim Abdallah à 18 H 30 Local Solidaires, 29, bld Longchamp, Marseille.
- Le 17 avril 2019 , Journée des Prisonniers politiques palestiniens, lo coalition « Stop AXA assistance to israeli apartheid » organise la journée Internationale d’action en direction d’AXA et de protestation contre l’apartheid israélien
- Le 17 avril 2019: à partir de 19h « Journée internationale des prisonnier.e.s politiques » Leonard Peltier, Red Fawn, Little Feather… au Centre international de culture populaire (CICP) 21ter rue Voltaire, Paris 11e
- Le 17 avril 2019 : A PARIS à 18 H 30 Métro Chateau-Rouge. journée des prisonniers Palestiniens et pour exiger la libération de notre camarade Georges Abdallah
- Le 17 avril 2019 : Aiacciu hommage à Jean Luc Orsoni 18h30
- Le 16 avril 2019 : PARIS soutien aux prisonniers politiques Kurdes : « A l’occasion de la semaine des prisonniers politiques, les jeunes communistes vous invitent à discuter de la situation des forces démocratiques et Kurdes en Turquie (plus de 7000 prisonniers politiques en grève de la faim dans les prisons turques depuis plus de 100 jours). 19h30 44 rue Volta Métro Arts et Métiers
- 13 avril 2019 Soirée de solidarité avec les prisonnier-e-s politiques basques de 17h à 20h30 Centre Démocratique Kurde -16 rue d’Enghien- Paris 10ème.