Les dirigeants du syndicat STC des Chemins de fer de la Corse se sont exprimés dans la presse (Corse Matin du 27 04 2012) en me mettant en cause pour mon « optimisme béat », ma « gestion clientéliste » une « ingérence politique » et enfin pour un « délit caractérisé ».
La réponse unanime de l’Assemblée de Corse s’agissant de la ligne de chemin de fer en plaine orientale montre que mon « optimisme béat » est à présent, je m’en félicite, largement partagé. L’accusation de « gestion clientéliste », étayée par aucun argument, aura suffisamment alerté les lecteurs pour ne pas s’y attarder. Il en va de même pour « l’ingérence politique », sauf à considérer que l’actionnaire majoritaire qu’est la Collectivité territoriale ne doive plus assumer ses responsabilités. Enfin pour ce qui est du « délit caractérisé » le juge, s’il est saisi, pourra utilement se prononcer sachant que je me suis présenté à deux réunions avec les délégués du personnel alors que le directeur général venait de prendre ses fonctions et devait répondre au pied levé à des questions posées lors des précédentes réunions que je présidais.
Il me semble également juste de préciser que le 3 avril dernier, lors du Conseil d’administration, j’ai proposé aux administrateurs de valider la nomination du Directeur général, du Directeur d’exploitation et du Directeur délégué technique. Pour ce dernier les objections de plusieurs administrateurs m’ont amené à retirer ma proposition. Les syndicalistes y siégeant le savent parfaitement. Pour pallier à cette situation nous nous sommes immédiatement adressés à la SNCF, afin de pouvoir disposer au plus vite d’un spécialiste en la matière dans le cadre de la convention d’assistance établie à travers notre partenariat.
Je laisse donc le soin au lecteur, même néophyte, d’estimer si les disfonctionnements d’un service (matériel traction) peuvent être imputés à cette absence de directeur délégué technique, du reste antérieure à ma prise de fonction, en considérant que le responsable de ce service est normalement secondé par un chef de dépôt, un chef traction et un chef d’atelier.
Nous manquons, c’est vrai, de moyens matériels, mais il est exagéré de dire que les AMG nécessitent deux heures de maintenance pour une heure d’exploitation. Cependant, nous œuvrons à la remise en service de trois rames « 2000 » en état de marche mais arrêtées depuis près de deux ans. Une série de contrôles et d’équipements doivent être réalisés et installés. Nous examinons avec la SNCF comment et cela peut se faire rapidement. Cela implique également de prendre quelques dispositions d’organisation du point de vue du calendrier de maintenance des matériels. Ainsi nous espérons très prochainement renforcer nos services sur la Balagne. C’est une priorité.
Michel STEFANI
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