« Cette question est ouverte, je ne prendrai pas l’initiative. » Le président-candidat Nicolas Sarkozy, en meeting hier soir à Ajaccio, n’a pas exclu de réexaminer le statut de l’île de beauté seulement si l’initiative venait des élus.
« Je propose que l’on examine (…) ce qui peut être entrepris dans le cadre constitutionnel actuel, a affirmé le candidat UMP. Si les élus corses me démontraient que le développement de la Corse était entravé pour des raisons constitutionnelles, alors nous en discuterions. Je ne veux pas fermer la porte. Je ne veux pas l’ouvrir non plus. » En juillet 2003, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, la courte victoire du « non » au référendum sur un nouveau statut pour l’île avait été un désaveu pour Nicolas Sarkozy.
Elle avait permis au statu quo constitutionnel de demeurer dans l’île. L’enseignement de la langue et de l’histoire corse également en débat Lors de son meeting, il s’est montré favorable à l’enseignement de la langue et de l’histoire corse dans les écoles de l’île, promettant dans la foulée la création d’une agrégation de corse. Mais le président-candidat s’oppose « au remplacement du français par le corse dans les textes officiels et aux guichets des services publics ».
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