Le président-candidat Nicolas Sarkozy, en meeting ce soir à Ajaccio, a laissé entendre qu’il n’était pas contre un réexamen du statut de la Corse, une question sensible sur l’île de beauté, mais à condition que l’initiative vienne des élus corses eux-mêmes.
« Je propose que l’on examine d’abord ensemble ce qui peut être entrepris dans le cadre constitutionnel actuel », a-t-il dit. « Si les élus corses me démontraient que le développement de la Corse était entravé pour des raisons constitutionnelles, alors nous en discuterions. Je ne veux pas fermer la porte. Je ne veux pas l’ouvrir non plus. (…) Cette question est ouverte. Je ne prendrai pas l’initiative », a-t-il dit.
En juillet 2003, alors qu’il était ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy avait subi un désaveu avec la victoire du « non » à un référendum local sur un nouveau statut. La réforme proposait une fusion des conseils généraux avec l’assemblée de Corse au sein d’une collectivité territoriale unique. Cette courte victoire du « non » (51% contre 49% pour le « oui ») avait permis au « statu quo constitutionnel » de demeurer en Corse, dans le cadre de la loi du 22 janvier 2002, aboutissement du processus de Matignon lancé par l’ancien Premier ministre Lionel Jospin.
http://www.lefigaro.fr/
Vous aimez cet article ? Faîtes-en profiter vos amis !
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :